La princesse du sang - D'après Manchette
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La princesse du sang - D'après Manchette
Le numéro spécial polar du Magazine littéraire nous informe de l'adaptation en BD du dernier roman (inachevé) de Jean-Patrick Manchette, et de sa sortie prévue en octobre, aux éditions Dupuis : La princesse du sang.
Le scénario est entre de bonnes mains, puisque c'est le propre fils de Manchette, Doug Headline, qui l'a écrit.
L'illustration est signée Max Cabanes - dessinateur, coloriste et scénariste (La chanson des sirènes, Contes fripons, Les correspondances de Pierre Christin, Rencontres du troisième sale type, Le roman de renard... entre autres pour Pilote, les Humanoïdes associés et Futuropolis).
Reste à découvrir le résultat.
A suivre...
Le scénario est entre de bonnes mains, puisque c'est le propre fils de Manchette, Doug Headline, qui l'a écrit.
L'illustration est signée Max Cabanes - dessinateur, coloriste et scénariste (La chanson des sirènes, Contes fripons, Les correspondances de Pierre Christin, Rencontres du troisième sale type, Le roman de renard... entre autres pour Pilote, les Humanoïdes associés et Futuropolis).
Reste à découvrir le résultat.
A suivre...
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La princesse du sang - D'après Manchette
stalker a écrit:Le scénario est entre de bonnes mains, puisque c'est le propre fils de Manchette, Doug Headline, qui l'a écrit.
Le talent est-il génétiquement transmissible ?
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: La princesse du sang - D'après Manchette
Je ne sais pas s'il s'agit de talent.
Doug Headline est sans doute le mieux placé pour reprendre le synopsis de ce roman. Sa connaissance de l'oeuvre de son père (il la démontre dans la direction du Journal) l'autorise, je pense, à mener ce projet à terme. Non pas en l'écrivant (ç'aurait été prétentieux et maladroit), mais en l'adaptant. Je suppose en respectant les intentions de l'auteur. Mais c'est à voir.
Doug Headline est sans doute le mieux placé pour reprendre le synopsis de ce roman. Sa connaissance de l'oeuvre de son père (il la démontre dans la direction du Journal) l'autorise, je pense, à mener ce projet à terme. Non pas en l'écrivant (ç'aurait été prétentieux et maladroit), mais en l'adaptant. Je suppose en respectant les intentions de l'auteur. Mais c'est à voir.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La princesse du sang - D'après Manchette
C'était une boutade de ma part.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: La princesse du sang - D'après Manchette
...
Tant pis, ça a permis de préciser que Doug Headline n'est pas le premier venu pour s'attaquer à ce travail.
Tant pis, ça a permis de préciser que Doug Headline n'est pas le premier venu pour s'attaquer à ce travail.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La princesse du sang - D'après Manchette
Dernière édition par stalker le Sam 24 Oct - 19:04, édité 1 fois
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La princesse du sang - D'après Manchette
Je viens de lire La princesse du sang et franchement l'adaptation est trés réussie. Une des meilleures bd que j'ai lu cette année. Ne vous en privez pas. J'attends la deuxième partie avec impatience.
suttree- Messages : 69
Date d'inscription : 23/01/2009
Re: La princesse du sang - D'après Manchette
1950. Sur une plage de l'Atlantique, le kidnapping d'une petite fille tourne au massacre. Maurer, unique survivant de ce sanglant affrontement, disparaît en emmenant la fillette, Alba.
1er janvier 1956. Une année de tempêtes commence... Comme tous les ans, la jeune photographe Ivory Pearl vient passer le réveillon en Normandie chez son protecteur, l'ancien officier de la Royal Air Force, Robert Messenger.
À 27 ans, Ivy est une photographe célèbre pour ses reportages violents sur les champs de bataille et pour son mépris du danger. Mais Ivy est fatiguée et elle a décidé de passer l'année dans un endroit isolé. Elle s'y reposera de la violence en photographiant la nature.
Pour des raisons connues de lui seul, Messenger profite de cette occasion et la persuade de partir à Cuba, dans la Sierra Maestria, impliquant Ivy à son insu dans une opération des services du contre-espionnage français visant à mettre hors course Aaron Black, trafiquant d'armes international et oncle d'Alba, qui a commandité le kidnapping de sa nièce 6 ans plus tôt.
*
Je n’ai lu aucun album de Max Cabanes, mais une chose m’a vite semblé évidente : son trait colle à l’univers manchettien. J’ignore comment le choix du dessinateur s’est effectué ; si c’est Doug Headline (fils de Manchette et auteur de l’adaptation) qui l’a désigné, ou si les choses se sont présentées différemment.
J’ai lu tout Manchette, en revanche, et je l’avais précisément découvert avec ce roman inachevé : La princesse du sang. Inachevé, mais pourvu de notes préparatoires de l’auteur en fin d’ouvrage – frustrantes, naturellement, et complexes.
C’est le roman le plus politique de Manchette, après Nada. Mais l’approche est différente. Nada nous colle contre une lentille de microscope orienté sur l’Europe, tandis que La princesse du sang étend le champ à la planète et offre ainsi un important recul. On entre moins dans les détails et les mécaniques individuelles. Nada se resserre davantage sur les instigateurs immédiat que sur les chefs d’Etats qui sont évoqués dans La princesse du sang, et relayés par des intermédiaires pourris jusqu’à la moelle.
Ce qui m’avait captivé, complètement, dans ce roman, c’est l’isolation d’Ivy dans cette région sauvage, quasi inhabitée. Son jeu de Robinsonne, lasse des photos de guerres, des manipulations, des trahisons et des cadavres explosés dont la presse est si friande. Lasse, elle se fait la malle et décide de vivre sous une tente, en pleine forêt, pendant un an. De son plein grès. En partie.
L’ambiance du roman est restituée. La nature sauvage alternée de scènes qui continuent d’avoir lieu dans le monde civilisé – là où les politiques et leurs hommes de mains mènent des complots, des trafics d’armes et des massacres.
Ivy photographie des animaux et s’en émerveille. Elle parvient même à cesser de boire du rhum au goulot. Elle se promène en short dans les sous-bois et se baigne nue dans les rivières, sous le regard de personne. Ou presque.
Je ne peux que recommander de lire le roman, plus que la BD. Même si cette dernière est réussie et que j’attends impatiemment le deuxième volet. Avis aux amateurs. D’autant que Doug Headline va faire en sorte de boucler le récit à partir des notes de son père.
Un hommage, c’est certain. Et une nécessité aussi. Cette BD est une excroissance de l’œuvre de Manchette, dans ce domaine qu’il a beaucoup investi de son vivant. Une façon de ne pas oublier, de ne pas faire oublier. Un peu plus d’un an après la publication de la première partie de son Journal. Les archives semblent entre de bonnes mains. Ce n’est donc pas terminé.
A suivre…
1er janvier 1956. Une année de tempêtes commence... Comme tous les ans, la jeune photographe Ivory Pearl vient passer le réveillon en Normandie chez son protecteur, l'ancien officier de la Royal Air Force, Robert Messenger.
À 27 ans, Ivy est une photographe célèbre pour ses reportages violents sur les champs de bataille et pour son mépris du danger. Mais Ivy est fatiguée et elle a décidé de passer l'année dans un endroit isolé. Elle s'y reposera de la violence en photographiant la nature.
Pour des raisons connues de lui seul, Messenger profite de cette occasion et la persuade de partir à Cuba, dans la Sierra Maestria, impliquant Ivy à son insu dans une opération des services du contre-espionnage français visant à mettre hors course Aaron Black, trafiquant d'armes international et oncle d'Alba, qui a commandité le kidnapping de sa nièce 6 ans plus tôt.
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Je n’ai lu aucun album de Max Cabanes, mais une chose m’a vite semblé évidente : son trait colle à l’univers manchettien. J’ignore comment le choix du dessinateur s’est effectué ; si c’est Doug Headline (fils de Manchette et auteur de l’adaptation) qui l’a désigné, ou si les choses se sont présentées différemment.
J’ai lu tout Manchette, en revanche, et je l’avais précisément découvert avec ce roman inachevé : La princesse du sang. Inachevé, mais pourvu de notes préparatoires de l’auteur en fin d’ouvrage – frustrantes, naturellement, et complexes.
C’est le roman le plus politique de Manchette, après Nada. Mais l’approche est différente. Nada nous colle contre une lentille de microscope orienté sur l’Europe, tandis que La princesse du sang étend le champ à la planète et offre ainsi un important recul. On entre moins dans les détails et les mécaniques individuelles. Nada se resserre davantage sur les instigateurs immédiat que sur les chefs d’Etats qui sont évoqués dans La princesse du sang, et relayés par des intermédiaires pourris jusqu’à la moelle.
Ce qui m’avait captivé, complètement, dans ce roman, c’est l’isolation d’Ivy dans cette région sauvage, quasi inhabitée. Son jeu de Robinsonne, lasse des photos de guerres, des manipulations, des trahisons et des cadavres explosés dont la presse est si friande. Lasse, elle se fait la malle et décide de vivre sous une tente, en pleine forêt, pendant un an. De son plein grès. En partie.
L’ambiance du roman est restituée. La nature sauvage alternée de scènes qui continuent d’avoir lieu dans le monde civilisé – là où les politiques et leurs hommes de mains mènent des complots, des trafics d’armes et des massacres.
Ivy photographie des animaux et s’en émerveille. Elle parvient même à cesser de boire du rhum au goulot. Elle se promène en short dans les sous-bois et se baigne nue dans les rivières, sous le regard de personne. Ou presque.
Je ne peux que recommander de lire le roman, plus que la BD. Même si cette dernière est réussie et que j’attends impatiemment le deuxième volet. Avis aux amateurs. D’autant que Doug Headline va faire en sorte de boucler le récit à partir des notes de son père.
Un hommage, c’est certain. Et une nécessité aussi. Cette BD est une excroissance de l’œuvre de Manchette, dans ce domaine qu’il a beaucoup investi de son vivant. Une façon de ne pas oublier, de ne pas faire oublier. Un peu plus d’un an après la publication de la première partie de son Journal. Les archives semblent entre de bonnes mains. Ce n’est donc pas terminé.
A suivre…
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La princesse du sang - D'après Manchette
suttree a écrit:Je viens de lire La princesse du sang et franchement l'adaptation est trés réussie. Une des meilleures bd que j'ai lu cette année. Ne vous en privez pas. J'attends la deuxième partie avec impatience.
Lu aussi. Et d'accord : une des meilleures BD de ces derniers temps. Attends aussi la suite ...
Ham and Jam- Messages : 58
Date d'inscription : 06/02/2010
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