Ne touchez à rien - Bézian / Simsolo
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Ne touchez à rien - Bézian / Simsolo
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Dans un quartier résidentiel de Bordeaux, en 1890, un hôtel particulier est mis en vente. Seule condition pour l’acheteur potentiel : ne toucher à rien – ni aux choses, ni aux meubles ayant appartenus aux anciens propriétaires ; un couple de taxidermistes.
Ne pas toucher non plus aux anciens propriétaires eux-mêmes, naturalisés dans une pièce de l’hôtel, selon leur dernières volontés.
C’est une histoire étrange que livre ici Simsolo, servie par le trait de Bézian. Une histoire inquiétante qui se déroule dans un univers graphique singulier, imprégné d’une colorimétrie qui accentue encore ce sentiment inquiétant qui perdure tout le long de l’album. Ce bleu, ce violet, ces ombres et ces lumières qui baignent l’endroit et tranchent les visages qui s’y croisent et s’y heurtent successivement.
Ce récit laisse un goût bizarre dans la mémoire. Un goût de Poe ou d’Edogawa. Cette bâtisse, dans cette ville, au fil des années, prend les airs d’un trou noir ou d’une carcasse pourrissante indélébile – comme une marque profonde du passé inscrit dans la mémoire d’une ville. Une vieille plaie qui ne se referme pas.
Albin Michel (2004)
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Dans un quartier résidentiel de Bordeaux, en 1890, un hôtel particulier est mis en vente. Seule condition pour l’acheteur potentiel : ne toucher à rien – ni aux choses, ni aux meubles ayant appartenus aux anciens propriétaires ; un couple de taxidermistes.
Ne pas toucher non plus aux anciens propriétaires eux-mêmes, naturalisés dans une pièce de l’hôtel, selon leur dernières volontés.
C’est une histoire étrange que livre ici Simsolo, servie par le trait de Bézian. Une histoire inquiétante qui se déroule dans un univers graphique singulier, imprégné d’une colorimétrie qui accentue encore ce sentiment inquiétant qui perdure tout le long de l’album. Ce bleu, ce violet, ces ombres et ces lumières qui baignent l’endroit et tranchent les visages qui s’y croisent et s’y heurtent successivement.
Ce récit laisse un goût bizarre dans la mémoire. Un goût de Poe ou d’Edogawa. Cette bâtisse, dans cette ville, au fil des années, prend les airs d’un trou noir ou d’une carcasse pourrissante indélébile – comme une marque profonde du passé inscrit dans la mémoire d’une ville. Une vieille plaie qui ne se referme pas.
Albin Michel (2004)
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Localisation : un hameau paumé
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