Braquage à l'anglaise - Roger Donaldson (2008)

Dans la famille des films de braquage, je voudrais le dernier du réalisateur de La recrue, du Pic de Dante, du Bounty, de Smash palace… Dans les rôles principaux : Jason Statham et Saffron Burrows. L’histoire se déroulerait en Angleterre, au début des années 70.

Terry est un petit escroc londonien qui va se laisser embarquer par la somptueuse Martine qui lui propose de braquer une banque londonienne. Mais les motivations de Martine pour ouvrir certains coffres vont mettre en péril le petit groupe de braqueurs. Terry se retrouve coincé entre gangsters, flics corrompus, agents secrets et militants extrémistes.

La première partie du film consiste à cerner les différents protagonistes de cette complexe embrouille et à suivre la planification du projet de braquage. Dans les années 70, nous ne disposions pas des panoplies de gadgets sophistiqués qui font les grands braquages de nos jours, tel que celui d’Ocean’s eleven, par exemple. Ici, on creuse un tunnel et on communique avec des talkies-walkies.
La seconde partie, c’est le braquage lui-même, puis viennent les conséquences de l’ouverture d’environ 400 coffres. C’est le contenu de certains d’entre eux qui va semer le désordre et révéler successivement la face cachée d’un système politique et judiciaire un tantinet pervers et véreux.

Un film cru, sans artifice, ni démonstration superflue, ou les truands n’apparaissent ni comme des gentlemen insaisissables, ni comme des vaux-rien d’emblée condamnés par la nature des actes qu’ils envisagent. La vermine se dissimule ailleurs. Elle grouille et s’active à l’insu de tous, dans les sous-sols d’une banque.

Petit film de l'été, sans enjeux et sans conséquences...

Idéal quand votre meilleure amie est retenue dans un pays étranger alors que vous pensiez la serrer dans vos bras...

A voir lors de sa multi-diffusion future sur l'une des quatre-vingt douze mille chaînes de la TNT...