L'école des dingues - Cornelia Read (2009)
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L'école des dingues - Cornelia Read (2009)
Où l’on retrouve Madeline Dare, l’héroïne de Champs d’ombres, précédent roman de Cornelia Read. Madeline a fini par quitter son trou de Syracuse et, après quelques ennuis avec la justice (elle a quand même abattu un homme), la voilà dans les monts Berkshire, Massachusetts. Campagne tranquille et belles demeures. Son mari adoré ayant perdu son boulot, elle doit accepter un poste de professeur d’histoire à la Santangelo Academy, établissement privé pour adolescents à problèmes.
Derrière les grilles ornementées et les rideaux d’arbres, Madeline découvre un univers étrangement perturbé, composé d’individus – élèves comme profs – qui tous cachent quelque chose, ne fût-ce qu’un profond malaise personnel. Santangelo règne sur les lieux, impose ses méthodes, ses interdictions sélectives de gros mots, et oblige les profs à des entretiens psychologiques. Le malaise s’installe entre une équipe enseignante à côté de la plaque et des élèves aussi fragiles que retors.
Alors, quand deux adolescents se suicident, les pires craintes de Madeline se confirment, et c’est presque à son corps défendant qu’elle se lance dans une enquête qui révélera bien des secrets enfouis sous le vernis d’une société aussi policée que pourrie de l’intérieur.
Née à Oyster Bay’s Centre Island, Cornelia Read se définit comme une “rescapée” de son milieu social WASP. Son premier roman, Champs d’ombres (Actes noirs, 2007), a été finaliste de nombreux prix, dont l’Edgar Award.
Je suis une bille en anglais. Le titre original est "The crazy school", c'est traduit par "l'ecole des dingues" alors que me semble-t-il, le sens est "l'école dingue". C'est pas la même chose.
Le théâtre de l'intrigue est une institution pour adolescents difficiles, située dans la forêt. ( comme dans "retour à la nuit" du fameux Eric Maneval). La première partie sert essentiellement à mettre en place des interactions psychologiques entre élèves délinquants, professeurs dépassés, thérapeutes Zen et un directeur aux pratiques et au discours ambivalement. Là est le grand interêt de ce livre, nous immerger dans une institutions sociale managée avec des méthodes "New age dérivant". Si ce sujet vous interesse, ne passez pas à coté, le livre est une tres bonne illustration de ce genre de pratique secto-pedago-thérapo-formatrice, pratiques qui s'insinuent de plus en plus dans les organismes de formations en management (et autres). C'est tres réussi à ce propos.
Si ce sujet ne vous interesse pas, c'est pas la peine de lire ce livre car l'intrigue n'est pas terrible, il y a des changements de cap dans le recit, même si il y a une tres bonne idée dedans, une tres bonne idée dans le passé d'un personnage, idée qui donne un ancrage historique, réel et glaçant à cette histoire.
Hélàs (pour moi), l'héroïne a beaucoup d'humour, c'est une fausse ingénue qui raconte sa petite histoire avec drôlerie cynique, mais du coup, on passe à coté des personnages secondaires, ça oscille entre humour et tragique et finalement ça n'est ni franchement drôle, ni franchement noir. Dommage (pour moi). Ceci étant, je suis sur que d'autres vont se régaler avec ce livre, s'ils adherent à l'humour de la narratrice et si, dans leur vie professionnelle, il subissent les lubies de managers illuminés, ça devrait le faire.
L'objet est beau, presque trop.
En fin de volume, l'auteur remercie tout plein de monde dont ses camarades d'ateliers d'écritures, des libraires précis et aussi, les membres de son groupe de musique nommé "les anoraks tristes"
Actes sud/Actes noirs
Derrière les grilles ornementées et les rideaux d’arbres, Madeline découvre un univers étrangement perturbé, composé d’individus – élèves comme profs – qui tous cachent quelque chose, ne fût-ce qu’un profond malaise personnel. Santangelo règne sur les lieux, impose ses méthodes, ses interdictions sélectives de gros mots, et oblige les profs à des entretiens psychologiques. Le malaise s’installe entre une équipe enseignante à côté de la plaque et des élèves aussi fragiles que retors.
Alors, quand deux adolescents se suicident, les pires craintes de Madeline se confirment, et c’est presque à son corps défendant qu’elle se lance dans une enquête qui révélera bien des secrets enfouis sous le vernis d’une société aussi policée que pourrie de l’intérieur.
Née à Oyster Bay’s Centre Island, Cornelia Read se définit comme une “rescapée” de son milieu social WASP. Son premier roman, Champs d’ombres (Actes noirs, 2007), a été finaliste de nombreux prix, dont l’Edgar Award.
Je suis une bille en anglais. Le titre original est "The crazy school", c'est traduit par "l'ecole des dingues" alors que me semble-t-il, le sens est "l'école dingue". C'est pas la même chose.
Le théâtre de l'intrigue est une institution pour adolescents difficiles, située dans la forêt. ( comme dans "retour à la nuit" du fameux Eric Maneval). La première partie sert essentiellement à mettre en place des interactions psychologiques entre élèves délinquants, professeurs dépassés, thérapeutes Zen et un directeur aux pratiques et au discours ambivalement. Là est le grand interêt de ce livre, nous immerger dans une institutions sociale managée avec des méthodes "New age dérivant". Si ce sujet vous interesse, ne passez pas à coté, le livre est une tres bonne illustration de ce genre de pratique secto-pedago-thérapo-formatrice, pratiques qui s'insinuent de plus en plus dans les organismes de formations en management (et autres). C'est tres réussi à ce propos.
Si ce sujet ne vous interesse pas, c'est pas la peine de lire ce livre car l'intrigue n'est pas terrible, il y a des changements de cap dans le recit, même si il y a une tres bonne idée dedans, une tres bonne idée dans le passé d'un personnage, idée qui donne un ancrage historique, réel et glaçant à cette histoire.
Hélàs (pour moi), l'héroïne a beaucoup d'humour, c'est une fausse ingénue qui raconte sa petite histoire avec drôlerie cynique, mais du coup, on passe à coté des personnages secondaires, ça oscille entre humour et tragique et finalement ça n'est ni franchement drôle, ni franchement noir. Dommage (pour moi). Ceci étant, je suis sur que d'autres vont se régaler avec ce livre, s'ils adherent à l'humour de la narratrice et si, dans leur vie professionnelle, il subissent les lubies de managers illuminés, ça devrait le faire.
L'objet est beau, presque trop.
En fin de volume, l'auteur remercie tout plein de monde dont ses camarades d'ateliers d'écritures, des libraires précis et aussi, les membres de son groupe de musique nommé "les anoraks tristes"
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