Modus operandi - Marin Ledun

Grenoble, des gosses disparaissent. Le poivrot et Morphinomane inspecteur Darrieux mène l'enquête en solo.
Pas grand chose à dire de plus sur le scenario qui peut paraitre génial ou completement raté, selon si le lecteur à par exemple lu "Shutter island" de Lehane. En ce qui me concerne, c'est bidon mais je concevrais qu'on trouve le procédé interessant, et pourquoi pas, épatant.

Sur le style, l'auteur abuse nettement des italiques, des phrases sans verbes, des répétitions et s'adresse au lecteur un peu comme Jean Pierre foucault au candidat de "qui veut gagner des millions" lorsqu'il a dépassé les 48000 euros de gains, avec une tension bien trop emphatique pour être honnete.

L'auteur aborde plusieurs thême et ourle son récit de considerations à pertinance variable sur Grenoble et son urbanisme, sur les populations marginales, sur la spéculation immobilière, les technologies tout cela dans le but, je suppose, d'ancrer son recit dans la réalité. C'est interessant, l'auteur a des connaissance à faire partager.

Le thême de la pédophilie est abordé sous l'angle du bourreau et de la victime. C'est tres bizarre.

En fait, je comprend rien à ce livre, je n'en comprends pas le sens.

En 4° de couverture, il est stipulé que l'auteur, né en 1975 ( dans la petite ville ou j'ai passé 15 ans de ma vie exaltante) est chercheur en sciences sociale, guitariste et ultramarathonien.

Ultramarathonien, c'est pareil, je comprends pas ce que ça veut dire.

((

Ultra pouvant signifier extrémiste ou intolérant, est-ce que cela veut dire que Marin Ledun ne supporte que les marathoniens (de l'écriture...) ?

A moins qu'il ne considère qu'un marathon fait un peu court et le pratique multiplié au carré ?

Bon, un livre qui ne va pas dans ma pile.

J'imagine qu'il doit faire des epreuves du genre 80 km en courant sous le soleil australien. J'admire cela mais je ne vois pas en quoi ça prédispose à l'écriture.

Laisse, c'est un truc mystique....
J'ai lu ce bouquin.
Si, tu en as compris le sens, Gropl...
Il y a du Shutter island pas tout à fait réussi, là dessous.

C'est quand même étrange, ayant lu quelques critiques d'internautes, que le recyclage par Marin Ledun du schéma de Shutter Island, ne provoque pas quelques remous.
N'est-ce pas un peu du plagiat?
Ou alors quelque chose m'échappe.

Dans le style "je plagie Shutter Island", il y eut bien pire. Encensé par la critique, "poétique de l'égorgeur" de Philippe Ségur (Buchet Chastel) se pose comme un concurrent sérieux. Charmé par les critiques, je me suis laissé avoir, résultat, une colère noire pour un pillage manifeste. Par de l'histoire, non, ni même du style, mais bien de l'idée de départ qui est le fondement du bouquin.

ou lalalalalalalala

bien le bonjour à vous

et entrons tout de suite dans le vif du sujet,
je vous trouve juste un peu leger ou épais (au choix) dan la critique de ce roman.
denis lehanne n'a rien invente de plus, connaissez vous la foret muette de pierre pelot et l'auteur thierry jonquet.


amicalement

Tu as raison, Holden et bonjour, tout d'abord. Mais la proximité des parutions des 2 (3, avec celui que je cite) romans accentue le malaise et la qualité d'écriture n'est pas extraordinaire, non plus. Mais pour un premier essai, c'était pas trop mal quand même. Son second roman n'a pas eu très bonne presse mais je ne l'ai pas lu.

Bienvenu Holden. Tu peux venir te présenter et, en toute humilité, on pourrait causer de Pelot et Jonquet.

Ce que je trouve surtout leger, c'est presenter comme oeuvre originale ce qui m'apparait comme vraiment une adaptation de "shutter island".
Si c'est ça l'ecriture, c'est un peu facile.

Ensuite, le grand talent de Lehane est d'avoir placé son recit dans un lieu et un contexte historique ( une ile, un asile, et les recherches sur les neuroleptiques), contexte qui me parait bien plus solide que celui de "modus operandi", c'est à dire celui de Grenoble et de sa rénovation urbaine.

rebonjour,

niveau presentation je suis un jeune quarantenaire, devoreur de livres
de crumley à peace à ledun, chainas, hunter stephen, james lee burke, et pelot etc etc etc

je suis aussi dans le forum de polar pourpre, sous le meme pseudo

merci de votre accueil

pour en revenir au sujet suscité,
je persite et je signe, je ne trouve aucune ressemblance avec lehanne
dans le meme esprit, lehanne a t il copié la foret muette ou la belle et la bête
de plus derriere la lecture de modus operandi, il y a des critiques acerbes

quand à son dernier, qui est en fait son premier, il a au contraire tres bonne presse et est totalement différent du tout au tout
salutations

http://www.polarnoir.fr/livre.php?livre=liv749

C'est tout ce que j'en ai lu, c'est vrai c'est un peu short. Mais chuis pas fan de thriller.

manifestement, mon cher Holden, nous ne sommes pas d'accord. Il faudrait, pour étayer ma thèse, que j'éffectue un comparatif precis entre les deux livres. J'ai la flemme.

J'ai trouvé le livre raté, mais pas ininteressant, encore que ce que tu nommes critique acerbe, se marie assez mal, à mon gout avec la fabrication d'un polar de consommation massive. En plus, je n'arrive pas à faire le lien entre tout ce que dénonce l'auteur sur la société post moderne et la pathologie du narrateur, non plus également, mais peut-être que quelque chose m'a échappé, avec le thême de la pédophilie.

edmond Gropl a écrit:manifestement, mon cher Holden, nous ne sommes pas d'accord. Il faudrait, pour étayer ma thèse, que j'éffectue un comparatif precis entre les deux livres. J'ai la flemme.

J'ai trouvé le livre raté, mais pas ininteressant, encore que ce que tu nommes critique acerbe, se marie assez mal, à mon gout avec la fabrication d'un polar de consommation massive. En plus, je n'arrive pas à faire le lien entre tout ce que dénonce l'auteur sur la société post moderne et la pathologie du narrateur, non plus également, mais peut-être que quelque chose m'a échappé, avec le thême de la pédophilie.

Fabrication d'un polarde consommation massive, je ne voyais pas ce livre du tout comme cela

pas de pub, ni de teaser, sur les ondes ou la presse comme un chattam ou grangé

je reste coi et loin du coît, par ta phrase

mis à part la trame final, je ne vois pas trop de ressemblances entre shutter island, a part le procédé qui a été déja utilisé bien avant lehanne