Behm Marc - La reine de la nuit (1985 - Rivages 1992)
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Behm Marc - La reine de la nuit (1985 - Rivages 1992)
"La reine de la nuit relate, sur un mode picaresque, la mortelle randonnée d’une jeune Allemande devenue nazie à son corps défendant, qui se retrouve, d’aventures en tribulations, membre des S.A. Puis des S.S., avant de finir pendue pour crimes contre l’humanité. L’humour particulièrement noir de l’auteur est totalement ravageur, notamment dans les chapitres où figurent tous les ténors du Reich. D’autres passages se révèlent, eux, à la limite du supportable. Quoi qu’il en soit, un fabuleux roman." (Jean-Pierre Deloux, Polar) "Un livre qui pourrait bien être en avance sur son temps et qui traite l’horreur des années de l’holocauste en thriller métaphysique, picaresque, psychologique qui, souvent, tourne au pur surréalisme." (Maxim Jakubowski)
"Je hais les clowns et les meubles"
Telle est la première phrase de ce roman, suite d'un avant-propos de l'auteur où il explique, à travers une anecdote glaçante, ce qu'il a voulu écrire.
"Je hais les clowns et les meubles". Marc Behm s'est livré à l'écriture à la cinquantaine et je me dis que lorsqu'un auteur d'age mur commence un roman par une telle phrase, c'est qu'il s'est autorisé à écrire ce qu'il voulait, sans aucune restriction, sans limite, en totale liberté.
Ce roman raconte l'histoire d'Edmonde, jeune fille, homosexuelle à la libido ravageuse, qui, par les hasards de l'histoire va voir son existence intimement liée à l'histoire du nazisme. C'est toute l'histoire du troisième Reich qui est revisitée, vue sous un angle sexuel. Apparaissent tous les "ténors du Reich" (Hitler, Himmler, Bormann, Rohm etc..) considérés à travers le prisme du désir lesbien. C'est tout à fait singulier d'autant plus que le fond historique est plutôt rigoureux. Le résultat est un hallucinant récit ou pulsions sexuelles et morbides se confondent.
C'est un grand texte qui devrait être étudié en classe d'histoire, on ne s'intéresse pas assez aux pulsions sexuelles des dictateurs et autres hommes de pouvoir. C'est aussi un livre que je conseillerai vigoureusement à tous les amateurs du genre un peu oublié aujourd'hui des séries " gretchen en uniforme", ça devrait leur permettre d'accéder à un niveau supérieur de littérature.
"Je hais les clowns et les meubles"
Telle est la première phrase de ce roman, suite d'un avant-propos de l'auteur où il explique, à travers une anecdote glaçante, ce qu'il a voulu écrire.
"Je hais les clowns et les meubles". Marc Behm s'est livré à l'écriture à la cinquantaine et je me dis que lorsqu'un auteur d'age mur commence un roman par une telle phrase, c'est qu'il s'est autorisé à écrire ce qu'il voulait, sans aucune restriction, sans limite, en totale liberté.
Ce roman raconte l'histoire d'Edmonde, jeune fille, homosexuelle à la libido ravageuse, qui, par les hasards de l'histoire va voir son existence intimement liée à l'histoire du nazisme. C'est toute l'histoire du troisième Reich qui est revisitée, vue sous un angle sexuel. Apparaissent tous les "ténors du Reich" (Hitler, Himmler, Bormann, Rohm etc..) considérés à travers le prisme du désir lesbien. C'est tout à fait singulier d'autant plus que le fond historique est plutôt rigoureux. Le résultat est un hallucinant récit ou pulsions sexuelles et morbides se confondent.
C'est un grand texte qui devrait être étudié en classe d'histoire, on ne s'intéresse pas assez aux pulsions sexuelles des dictateurs et autres hommes de pouvoir. C'est aussi un livre que je conseillerai vigoureusement à tous les amateurs du genre un peu oublié aujourd'hui des séries " gretchen en uniforme", ça devrait leur permettre d'accéder à un niveau supérieur de littérature.
Re: Behm Marc - La reine de la nuit (1985 - Rivages 1992)
C'est un livre terrible. Je ne sais pas quelle est la part de réalité historique mais ce que nous montre Behm des nazis tend à trouver la vérité. A savoir qu'un pays civilisé, un jour, a amené des malades mentaux au pouvoir. Et cette femme, même pas antisémite mais haïssant le genre humain, désespérée par nature, qui n"agit qu'en fonction de sa libido, est elle coupable ? Et à quel degré ?
txoa- Messages : 1108
Date d'inscription : 11/06/2008
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