L'histoire de l'art et le polar
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L'histoire de l'art et le polar
Cette rubrique est destinée à recenser deux catégories de polars et de romans noirs :
- Les romans qui investissent le monde de l'art.
- Les couvertures de romans illustrées de tableaux ou de photos (entiers ou des détails) empruntés à l'histoire de l'art, tous siècles confondus.
Pour la deuxième catégorie, de préférence faites figurer les couvertures en question.
- Les romans qui investissent le monde de l'art.
- Les couvertures de romans illustrées de tableaux ou de photos (entiers ou des détails) empruntés à l'histoire de l'art, tous siècles confondus.
Pour la deuxième catégorie, de préférence faites figurer les couvertures en question.
stalker- Admin
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Localisation : un hameau paumé
Re: L'histoire de l'art et le polar
Pour ouvrir le bal, un exemple tout frais de tableau célèbre emprunté :
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Le baiser, de Gustav Klimt (peint en 1906), dont un détail est repris pour le dernier roman de Paul Colize.
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Le baiser, de Gustav Klimt (peint en 1906), dont un détail est repris pour le dernier roman de Paul Colize.
Dernière édition par stalker le Lun 22 Fév - 14:38, édité 1 fois
stalker- Admin
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Localisation : un hameau paumé
Re: L'histoire de l'art et le polar
Et ces romans noirs qui se déroulent dans le monde de l'art, ou s'en abreuvent fortement :
- Le voleur qui aimait Mondrian, de Lawrence Block
- Trois carrés rouges sur fond noir, de Tonino Benacquista
- Hérésie, de Charles Willeford
- Le pape est dans une pièce noire, et il hurle, de Philippe Cousin
- Le voleur qui aimait Mondrian, de Lawrence Block
- Trois carrés rouges sur fond noir, de Tonino Benacquista
- Hérésie, de Charles Willeford
- Le pape est dans une pièce noire, et il hurle, de Philippe Cousin
stalker- Admin
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Localisation : un hameau paumé
Re: L'histoire de l'art et le polar
"Clara ou la penombre" de Somoza.
2006.
Dans ce futur dangereusement proche, la représentation des corps ne fait plus recette au sein du marché de l'art, qui cote désormais des toiles humaines.
Signées par de grands maîtres, elles sont louées, vendues, manipulées, livrées à tous les regards, à tous les fantasmes.
Clara est modèle.
Elle rêve d'être peinte par le dieu de l'art hyperdramatique : Bruno Van Tysch.
Mais, tandis que la jeune toile est apprêtée dans un pavillon isolé des abords d'Amsterdam, la Fondation Van Tysch est en émoi.
Une œuvre de grande valeur a été dérobée et détruite par un mystérieux meurtrier qui officie suivant des rites affreusement artistiques.
A la manière de Rembrandt, José Carlos Somoza dépeint de violents clairs-obscurs.
Les déviances de l'art font écho aux dérives de nos sociétés, et les contrastes de ce magistral jeu de lumière conduisent chacun à mesurer le prix du beau à l'aune de la valeur du vivant.
2006.
Dans ce futur dangereusement proche, la représentation des corps ne fait plus recette au sein du marché de l'art, qui cote désormais des toiles humaines.
Signées par de grands maîtres, elles sont louées, vendues, manipulées, livrées à tous les regards, à tous les fantasmes.
Clara est modèle.
Elle rêve d'être peinte par le dieu de l'art hyperdramatique : Bruno Van Tysch.
Mais, tandis que la jeune toile est apprêtée dans un pavillon isolé des abords d'Amsterdam, la Fondation Van Tysch est en émoi.
Une œuvre de grande valeur a été dérobée et détruite par un mystérieux meurtrier qui officie suivant des rites affreusement artistiques.
A la manière de Rembrandt, José Carlos Somoza dépeint de violents clairs-obscurs.
Les déviances de l'art font écho aux dérives de nos sociétés, et les contrastes de ce magistral jeu de lumière conduisent chacun à mesurer le prix du beau à l'aune de la valeur du vivant.
Dernière édition par edmond Gropl le Jeu 25 Fév - 13:36, édité 1 fois
Re: L'histoire de l'art et le polar
Le tout premier Fred Vargas, de mémoire : Les jeux de l'amour et de la mort.
stalker- Admin
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Localisation : un hameau paumé
Re: L'histoire de l'art et le polar
Il y a celui la (pas lu, mais l'auteur est tres bon):
Cashampton by the Sea, où Jackson Pollock est mort, où Pieter van Lukens, ami et condisciple de Pollock, vit et peint toujours, est une station balnéaire où se retrouvent les plus grosses fortunes du monde entier.
Chargé par un éditeur japonais d'enquêter sur les activités picturales et sexuelles de Pollock pendant la dernière année de sa vie, Roger Lymon, critique d'art à la mode des années 80 - c'est-à-dire largement ignorant et carrément cupide -, s'y installe.
Il vit chez John Dough, personnage mystérieux, multimillionnaire après avoir vendu chez Sotheby's des perles prétendument rapportées de Turquie...
Dans le même temps, les riches succombent à un virus sexuellement transmissible qui leur fait éclater la tête.
La complexité de l'intrigue répond à celle des idées, comme si, à l'instar d'Hegel, Guinzburg tentait de penser le monde.
Le racisme, les camps nazis, l'arrogance de la fortune, la débauche, le cynisme, la bêtise, la cupidité, la bonne conscience, tout y est, même l'amour et l'amitié.
Mais le plus important peut-être est l'interrogation sur l'art.
Pollock, mort pauvre en 1956, était-il le dernier artiste digne de ce nom ? L'action painting, dont la technique consistait à déjouer la suprématie du raisonnement, marque-t-elle la fin de l'art ?
Cashampton by the Sea, où Jackson Pollock est mort, où Pieter van Lukens, ami et condisciple de Pollock, vit et peint toujours, est une station balnéaire où se retrouvent les plus grosses fortunes du monde entier.
Chargé par un éditeur japonais d'enquêter sur les activités picturales et sexuelles de Pollock pendant la dernière année de sa vie, Roger Lymon, critique d'art à la mode des années 80 - c'est-à-dire largement ignorant et carrément cupide -, s'y installe.
Il vit chez John Dough, personnage mystérieux, multimillionnaire après avoir vendu chez Sotheby's des perles prétendument rapportées de Turquie...
Dans le même temps, les riches succombent à un virus sexuellement transmissible qui leur fait éclater la tête.
La complexité de l'intrigue répond à celle des idées, comme si, à l'instar d'Hegel, Guinzburg tentait de penser le monde.
Le racisme, les camps nazis, l'arrogance de la fortune, la débauche, le cynisme, la bêtise, la cupidité, la bonne conscience, tout y est, même l'amour et l'amitié.
Mais le plus important peut-être est l'interrogation sur l'art.
Pollock, mort pauvre en 1956, était-il le dernier artiste digne de ce nom ? L'action painting, dont la technique consistait à déjouer la suprématie du raisonnement, marque-t-elle la fin de l'art ?
Re: L'histoire de l'art et le polar
Je me souviens de ce roman, complètement déjanté. Je l'ai prêté, on ne me l'a pas rendu. L'approche du personnage Pollock, et de son époque, et du milieu décrit dans le synopsis ci-dessus, rendaient un paysage troublant, confus. Rien n'y était solide, définitif. Je garde un souvenir de chapitres qui se construisent méthodiquement et se dégradent sauvagement.
stalker- Admin
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Localisation : un hameau paumé
Re: L'histoire de l'art et le polar
Un Van Gogh, semble-t-il, pour cette réédition.
stalker- Admin
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Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: L'histoire de l'art et le polar
Je n'avais pas trouvé bon ce Guinzburg, un peu comme un roman sans objectif, navigant à vue.
txoa- Messages : 1108
Date d'inscription : 11/06/2008
Localisation : To lose ou presque
stalker- Admin
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Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: L'histoire de l'art et le polar
L'excellent C'est arrivé à Boston ?, de Russel Greenan, met en scène un jeune peintre amateur... et grand rêveur.
Dans un autre registre Patricia Cornwell, dans le livre enquête sur l'identité de Jack l'Eventreur, décortique la vie et l'oeuvre du peintre Sickert, qu'elle considère comme étant Jack L'Eventreur. (petite disgression : ce livre a été considéré comme un formidable coup de pub, puisque par la suite Patricia Cornwell a vendu aux enchères plusieurs tableaux de ce peintre).
Dans un autre registre Patricia Cornwell, dans le livre enquête sur l'identité de Jack l'Eventreur, décortique la vie et l'oeuvre du peintre Sickert, qu'elle considère comme étant Jack L'Eventreur. (petite disgression : ce livre a été considéré comme un formidable coup de pub, puisque par la suite Patricia Cornwell a vendu aux enchères plusieurs tableaux de ce peintre).
André Toutou- Messages : 88
Date d'inscription : 17/05/2009
Re: L'histoire de l'art et le polar
Iain Pears a écrit toute une série de polars se passant dans le monde de l'art : "L'Affaire Raphaël", "Le Comité Tiziano", "L'Affaire Bernini", "Le Jugement dernier", "Le Mystère Giotto", "L'Énigme San Giovanni", "Le Secret de la Vierge à l'Enfant". Pour ce qui est de la qualité, je ne sais pas; j'en ai lu un il y a longtemps qui était pas mal, il me semble, mais pfft! envolé de ma mémoire.
Il y a aussi un -assez moyen- Arturo Perez Reverde centré sur un tableau: "Le tableau du maître flamand".
Il y a aussi un -assez moyen- Arturo Perez Reverde centré sur un tableau: "Le tableau du maître flamand".
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