La quatrième dimension : Saison 1, ép.01 : Solitude - Robert Stevens (1959-1960)
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La quatrième dimension : Saison 1, ép.01 : Solitude - Robert Stevens (1959-1960)
Amnésique, un homme se réveille dans une ville qu’il ne connaît pas et qui semble totalement inhabitée.
Immédiatement nous vient en tête l’atmosphère de Je suis une légende, de Richard Matheson, écrit cinq ans avant la réalisation de ce premier épisode de La quatrième dimension. Une ville déserte (Oakwood), mais intacte, où le personnage a sans cesse l’impression d’être épié. En tant que spectateur, nous ignorons par qui, contrairement au roman de Matheson.
Déserte, mais pas depuis longtemps ; quelques minutes à peine, puisque le personnage découvrira dans un cendrier un cigare encore fumant et, dans une cellule de prison, un robinet qui coule encore. Dans une épicerie, il découvrira également de nombreux exemplaires d’un livre intitulé Le dernier homme sur Terre.
L’envie d’évoluer plus longtemps dans cette ville dépeuplée peut nous prendre : l’explorer mieux, s’introduire dans des espaces publics et des espaces privés, trouver des signes, disposer de tous les biens imaginables à volonté. Mais l’angoisse guette. Elle saisira en premier lieu notre personnage amnésique (Earl Holliman), qui parle seul depuis tout ce temps (mais combien de temps au juste ?).
Comment et pourquoi sont les deux questions posées par cet épisode. La réponse nous sera donnée dans les dernières minutes. Elle touche aux ambitions de l’homme, à l’inconnu, à l’imaginaire et précisément à l’angoisse.
Rien d’irrationnel dans cet épisode. Juste l’ombre de l’inconnu qui plane et qui nous est familière. Nous la connaissons très bien. Elle nous anime.
Immédiatement nous vient en tête l’atmosphère de Je suis une légende, de Richard Matheson, écrit cinq ans avant la réalisation de ce premier épisode de La quatrième dimension. Une ville déserte (Oakwood), mais intacte, où le personnage a sans cesse l’impression d’être épié. En tant que spectateur, nous ignorons par qui, contrairement au roman de Matheson.
Déserte, mais pas depuis longtemps ; quelques minutes à peine, puisque le personnage découvrira dans un cendrier un cigare encore fumant et, dans une cellule de prison, un robinet qui coule encore. Dans une épicerie, il découvrira également de nombreux exemplaires d’un livre intitulé Le dernier homme sur Terre.
L’envie d’évoluer plus longtemps dans cette ville dépeuplée peut nous prendre : l’explorer mieux, s’introduire dans des espaces publics et des espaces privés, trouver des signes, disposer de tous les biens imaginables à volonté. Mais l’angoisse guette. Elle saisira en premier lieu notre personnage amnésique (Earl Holliman), qui parle seul depuis tout ce temps (mais combien de temps au juste ?).
Comment et pourquoi sont les deux questions posées par cet épisode. La réponse nous sera donnée dans les dernières minutes. Elle touche aux ambitions de l’homme, à l’inconnu, à l’imaginaire et précisément à l’angoisse.
Rien d’irrationnel dans cet épisode. Juste l’ombre de l’inconnu qui plane et qui nous est familière. Nous la connaissons très bien. Elle nous anime.
Dernière édition par stalker le Jeu 29 Juil - 2:56, édité 1 fois
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La quatrième dimension : Saison 1, ép.01 : Solitude - Robert Stevens (1959-1960)
Eh bien, je dois dire que cela reste mon épisode favori de la série, à égalité avec "La nuit du jugement". Je l'aime à cause de sa simplicité, poussée à l'extrême. Et aussi à cause de Earl Holliman, vu dans quantité de westerns. Cette promenade solitaire dans une ville désertée me fascine d'autant plus qu'elle correspond à un de mes fantasmes d'adolescent. Franchement, je ne crois pas que Rod Serling ait pensé au livre de Matheson. L'inspiration du scénario vient d'ailleurs (je ne peux pas le dire sans révéler la fin).
"La quatrière dimension" a été très critiquée pour son côté artificiel. En effet, quand le héros entre dans un bar, on voit clairement que c'est un décor de cinéma, et pas un véritable bar. On retrouve cela dans tous les épisodes. Pour ma part, c'est secondaire, mais un certain nombre de gens n'aiment pas la série à cause de ça.
"La quatrière dimension" a été très critiquée pour son côté artificiel. En effet, quand le héros entre dans un bar, on voit clairement que c'est un décor de cinéma, et pas un véritable bar. On retrouve cela dans tous les épisodes. Pour ma part, c'est secondaire, mais un certain nombre de gens n'aiment pas la série à cause de ça.
Re: La quatrième dimension : Saison 1, ép.01 : Solitude - Robert Stevens (1959-1960)
Effectivement l'idée est inspirée d'un autre livre, et aussi d'un film, apparemment.
Je citais Matheson par rapport à mes propres impressions.
Si quelqu'un est motivé par la chronique de certains épisodes, qu'il ne se gêne surtout pas. Le tout, c'est de les intituler de sorte à ce qu'on s'y retrouve et que les robots s'y retrouvent aussi (je ne suis pas sûr que ma méthode soit la plus efficace, d'ailleurs). En tout cas, je pense me les faire chronologiquement et écrire quelque chose sur chacun.
Je citais Matheson par rapport à mes propres impressions.
Si quelqu'un est motivé par la chronique de certains épisodes, qu'il ne se gêne surtout pas. Le tout, c'est de les intituler de sorte à ce qu'on s'y retrouve et que les robots s'y retrouvent aussi (je ne suis pas sûr que ma méthode soit la plus efficace, d'ailleurs). En tout cas, je pense me les faire chronologiquement et écrire quelque chose sur chacun.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La quatrième dimension : Saison 1, ép.01 : Solitude - Robert Stevens (1959-1960)
Juste une precision : Matheson signait beaucoup des scenarios des debuts de la serie, ou en tous cas jouait un role important. Il etait pote avec sterling.
fredgev- Messages : 235
Date d'inscription : 26/07/2008
Age : 48
Localisation : lille
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