La quatrième dimension : Saison 1, ép.03 : La seconde chance - Allen Reisner (1959-1960)

Ex-fine gâchette de l'Ouest, Al Denton est devenu un ivrogne qui mendie son alcool en chantant une chanson. Après avoir subit une de ces humiliations, il trouve dans la rue un revolver grâce auquel, conjugué avec la présence d'un mystérieux commerçant itinérant, il va réussir à changer le cours de son destin.



Dans mes souvenirs et dans les commentaires qu’on a pu me confier, il y a d’excellents épisodes (qui nous travaillent encore des années après), mais aussi des oubliables. Celui-ci pourrait faire partie de la deuxième catégorie, à mon sens.
Peu captivant, à peine étonnant, à la limite ennuyeux, je m’étonne même que l’auteur de la série, Rod Serling, l’ait retenu. Les points forts reposent essentiellement sur les prestations d’acteurs et sur la mise en scène, impeccable, mais le scénario et l’idée peuvent laisser perplexe, voire indifférent.

Parmi ces prestations, je soulignerais celle de Martin Landau, tout à fait brillante, qui joua la même année (1959) dans Les incorruptibles, puis par la suite, entre autres, dans La mort aux trousses, Cosmos 1999 et Ed Wood. Le charisme de cet acteur est assez saisissant. Je dirais que dans cet épisode, il balaye tous les autres, au détriment d’ailleurs du personnage principal, Dan Duryea, en dépit du rôle tenu par ce dernier, qui, effectivement, le fait paraître en épave humaine à l’ouverture du film.

Je révèlerais un élément clé de l’histoire en développant les raisons pour lesquelles je suis resté sur ma faim. Je poursuis l’aventure…

stalker a écrit:

Dans mes souvenirs et dans les commentaires qu’on a pu me confier, il y a d’excellents épisodes (qui nous travaillent encore des années après), mais aussi des oubliables. Celui-ci pourrait faire partie de la deuxième catégorie, à mon sens.
Peu captivant, à peine étonnant, à la limite ennuyeux, je m’étonne même que l’auteur de la série, Rod Serling, l’ait retenu.

Ah, ah, MDR ! Je peux te répondre, mon cher Stalker, puisque j'ai le même problème. Quand je fais une série radiophonique de 25 épisodes... Eh bien, il doit y avoir 25 épisodes. Alors, je rajoute quelques histoires dont je sais qu'elles ne vont rien apporter. Mais il faut bien avoir 25 épisodes. Voilà l'explication.

Pour celui-ci, il est mauvais, mais pas à cause du scénario. C'est à cause de la fin (que je ne peux pas révéler). On s'attend à un dénouement fort, et on a une chute affreusement banale, digne d'une cour de récréation.

En dehors de Martin Landau et de Dan Duryea, signalons la présence du jeune Doug McClure, qui devint plus tard le héros de la série "Le Virginien".