Eva - James Hadley Chase (1947)
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Eva - James Hadley Chase (1947)
De ce bouquin a été tiré un film célébrissime avec Jeanne Moreau.
L'argument du livre est simple, lumineux :
Un écrivain célèbre, dont le succès repose sur une monstrueuse imposture s'éprend d'une prostituée. Jusqu'ici, rien de bien extraordinaire. Sauf que ce livre est celui des rédemptions ratées. L'homme se persuade qu'il est différent. Il a vaguement conscience que son existence repose sur une vaste tricherie, mais c'est un fait qu'il refoule jusqu'à la nausée. L'intrigue développe l'opération de séduction dans laquelle il sombre. On songe à Amok, de Zweig, à la lecture de cet amour destructeur. On songe aussi que JHC était un petit fûté. Il nous dit : voici un type médiocre, regardez ce qu'il fait. Au bout de deux cent pages, vous vous dites merde. Je pourrais être ce type médiocre. Je suis ce type médiocre.
Très fort.
Quelqu'un a dit un jour que tout roman pourrait s'intituler "crime et châtiment", en voici une nouvelle illustration.
foncez
fredgev- Messages : 235
Date d'inscription : 26/07/2008
Age : 48
Localisation : lille
Re: Eva - James Hadley Chase (1947)
EVA un très beau film de losey, effectivement :
une belle ananlyse de critikat http://www.critikat.com/Eva.html
Place Saint Marc, la Mostra de Venise, une fête mondaine dans un palais vénitien : les plans d’une femme s’intercalent furtivement… Elle se dérobe puis réapparaît tout à coup en faisant irruption dans une maison dont le propriétaire ne tarde pas à se révéler. Il est écrivain et vient de faire le scénario d’un film, il est fiancé à une jolie italienne mais voudrait en savoir plus sur cette blonde intrigante qui s’installe chez lui avec une telle nonchalance. Tout le long du film, lui tentera de percer le dangereux mystère dans lequel elle l’entraînera jusqu’à l’enchaîner.
il n’y a pas que la maison qui est froide à Venise, mais la ville entière, plongée dans une atmosphère étrange. Même lorsqu’elle est en fête ou dans les lieux de mondanité comme l’Harry’s Bar ou le Danieli, elle garde un aspect presque mortifère qui n’est pas sans rappeler la Rome de La Dolce Vita, tourné à la même époque. C’est la même décadence langoureuse qui émane de ces décors fastueux où évoluent des personnages presque hébétés par la luxure vénitienne.
une belle ananlyse de critikat http://www.critikat.com/Eva.html
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