White Sonya - Charyn / Loustal (2000)

La découverte du Sang des voyous (Loustal / Paringaux) m’a poussé à fouiller un peu au rayon Loustal, récemment. J’ai choisi White Sonya pour son titre et pour l’aspect vestimentaire du personnage en couverture. Qui est donc cette nana habillée comme un gangster, munie d’un pistolet et d’un sac ?

Cinq années auparavant, Sonya, la catin, a buté Darl et ses frères. Cinq ans de prison pour homicide involontaire, et la voilà de nouveau dehors, bien décidée à ne pas retomber dans l’enfer des rues et des bordels. Mais on l’attend.

On retrouve là le trait caractéristique de Loustal, naïf et brut, presque enfantin, d’où l’essentiel ressort de chaque case ; à savoir, le traitement des visages. Les visages qui répondent très justement à la parcimonie des dialogues. Tout est dit. Un mot de plus et c’était trop ; un mot de moins et le sens d’une scène nous échappait.

La chute de ce récit est d’une subtilité rare dans ce monde de brutes.
Je vais revenir fouiner au rayon Loustal.