La mort dans la peau (Saga Bourne, partie 2) - Paul Greengrass (2004)
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La mort dans la peau (Saga Bourne, partie 2) - Paul Greengrass (2004)
Depuis deux ans, l'ex-agent / tueur à gages de la CIA Jason Bourne et sa compagne Marie ont réussi à tromper leurs poursuivants au prix d'une vigilance sans faille. Ce paisible village de Goa aurait dû être leur dernier refuge. Vain espoir. Deux ans plus tôt, Jason avait juré de se venger de quiconque le relancerait. Il tiendra parole...
Pour cette deuxième partie de la saga Bourne, Paul Greengrass prend le relais de Doug Liman à la réalisation. Le rythme déjà éprouvant de La mémoire dans la peau se trouve ici décuplé, tant dans l’enchaînement des séquences que dans le montage et les mouvements de caméra.
Séquences courtes, cuts, flashes, où la caméra capte des bribes de décors ou de gestes, de corps ou de visages ; bagnoles qui se défoncent ou hommes qui s’empoignent ; hommes qui courent dans la ville, coups de feu qui fusent et explosions à tous les étages.
On a le tournis. Une heure et 48 minutes pour 15 à 35 plans par minutes, soutenus par une bande originale fidèle à la première partie de la saga : électronique et violons synthétiques suivent l’action ou la stimulent, on peut s’interroger. On est en présence d’une profusion d’informations tout au long du film, quasiment une saturation.
Au final, on ne saurait dire si les acteurs nous livrent un jeu de qualité, ou si un tel montage ne parvient pas à dissimuler des lacunes à ce niveau-là. On ignore si direction d’acteurs il y a, tant les coupes, les mouvements et la vitesse mènent la danse. Quant à la mise en scène, elle est diluée dans tant d’agitation et d’urgence. Le scénario est minimal, réduit à quatre ou cinq parties composées de centaines de petits fragments d’images et de bruits mis bout à bout sur le mode vidéo-clip. Dans son siège, le spectateur souffle rarement, et quand il en a l’occasion, ça ne dure pas ; il se cramponne et, s’il est friand de ce genre de film d’action, il a sa dose et davantage. Film d’action, car le terme film d’espionnage n’a plus vraiment de sens ici : on ne sait plus trop qui espionne qui, ni pourquoi. On passe de Goa à Berlin, puis de Londres à Naples sans trop comprendre pour quelle raison ; la traque prime sur les raisons d’Etats et l’espionnage n’est plus qu’un prétexte à grand spectacle ou grand n’importe quoi – au choix.
Pour cette deuxième partie de la saga Bourne, Paul Greengrass prend le relais de Doug Liman à la réalisation. Le rythme déjà éprouvant de La mémoire dans la peau se trouve ici décuplé, tant dans l’enchaînement des séquences que dans le montage et les mouvements de caméra.
Séquences courtes, cuts, flashes, où la caméra capte des bribes de décors ou de gestes, de corps ou de visages ; bagnoles qui se défoncent ou hommes qui s’empoignent ; hommes qui courent dans la ville, coups de feu qui fusent et explosions à tous les étages.
On a le tournis. Une heure et 48 minutes pour 15 à 35 plans par minutes, soutenus par une bande originale fidèle à la première partie de la saga : électronique et violons synthétiques suivent l’action ou la stimulent, on peut s’interroger. On est en présence d’une profusion d’informations tout au long du film, quasiment une saturation.
Au final, on ne saurait dire si les acteurs nous livrent un jeu de qualité, ou si un tel montage ne parvient pas à dissimuler des lacunes à ce niveau-là. On ignore si direction d’acteurs il y a, tant les coupes, les mouvements et la vitesse mènent la danse. Quant à la mise en scène, elle est diluée dans tant d’agitation et d’urgence. Le scénario est minimal, réduit à quatre ou cinq parties composées de centaines de petits fragments d’images et de bruits mis bout à bout sur le mode vidéo-clip. Dans son siège, le spectateur souffle rarement, et quand il en a l’occasion, ça ne dure pas ; il se cramponne et, s’il est friand de ce genre de film d’action, il a sa dose et davantage. Film d’action, car le terme film d’espionnage n’a plus vraiment de sens ici : on ne sait plus trop qui espionne qui, ni pourquoi. On passe de Goa à Berlin, puis de Londres à Naples sans trop comprendre pour quelle raison ; la traque prime sur les raisons d’Etats et l’espionnage n’est plus qu’un prétexte à grand spectacle ou grand n’importe quoi – au choix.
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