Aux frontières de l’aube - Kathryn Bigelow (1987)
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Aux frontières de l’aube - Kathryn Bigelow (1987)
Une nuit, Caleb, un jeune fermier de l'Oklahoma, rencontre la belle Mae. Fasciné, il tente de la séduire et obtient d'elle un baiser qui devient une morsure. Ce contact va entraîner Caleb dans le monde des compagnons de Mae, des vampires. Il devra apprendre à tuer pour s'abreuver du sang de ses victimes.
Cette histoire débutait pourtant bien, sur une bande originale de Tangerine Dream, où viennent par ailleurs se greffer les Cramps à un moment donné. Tout débutait pourtant bien, car Jenny Wright est un petit bouton de rose blanche, délicat et maléfique. Tout se présentait assez bien en terme de paysages et de lieux, aussi : leurs allures, leurs situations, la façon de les saisir et d’y injecter des corps en mouvement.
C’est un film de vampires (même si le terme n’est pas prononcé une seule fois au cours du film – on se fait mordre, on se fait convertir, on est friand de sang, mais il n’est pas question de « vampire » dans le vocabulaire de la bande de brutes en scène), et celui-ci manquait à mon tableau.
Mais tout dégringole tranquillement, comme un château de cartes au ralenti. L’As, le Roi, la Reine, toute la galerie y passe et personne n’en réchappe. Tout ce joli petit monde est aspiré par une impressionnante collection d’invraisemblances qui en deviennent caricaturales. Intention de la réalisatrice ? Peut-être bien, et c’est ici que le mythe du vampire (qui n’est donc pas nommé) s’effondre, car il n’y en a pas un seul pour rattraper les autres : tous apparaissent comme de sombres crétins qui, pourtant, avant l’intervention du personnage principal, Caleb (Adrian Pasdar), sont parvenus à subsister à l’état de non-morts pendant des années, voire au-delà d’un siècle – on se demande comment, étant donné que tout est mis en œuvre ici pour affirmer qu’ils n’auraient pas dû tenir douze heures.
À prendre au second degré, ou à ne surtout pas prendre. Oubliez tout ce que vous savez des vampires (puisqu’il n’y a que des clowns ici) ; n’accordez aucune importance à la cohérence des éclairages (ceux de la Star academy, en comparaison, se tiennent) ; n’essayez surtout pas de chercher un sens à la morale de cette histoire (une partie de la vôtre s’en trouverait gaspillée).
Cette histoire débutait pourtant bien, sur une bande originale de Tangerine Dream, où viennent par ailleurs se greffer les Cramps à un moment donné. Tout débutait pourtant bien, car Jenny Wright est un petit bouton de rose blanche, délicat et maléfique. Tout se présentait assez bien en terme de paysages et de lieux, aussi : leurs allures, leurs situations, la façon de les saisir et d’y injecter des corps en mouvement.
C’est un film de vampires (même si le terme n’est pas prononcé une seule fois au cours du film – on se fait mordre, on se fait convertir, on est friand de sang, mais il n’est pas question de « vampire » dans le vocabulaire de la bande de brutes en scène), et celui-ci manquait à mon tableau.
Mais tout dégringole tranquillement, comme un château de cartes au ralenti. L’As, le Roi, la Reine, toute la galerie y passe et personne n’en réchappe. Tout ce joli petit monde est aspiré par une impressionnante collection d’invraisemblances qui en deviennent caricaturales. Intention de la réalisatrice ? Peut-être bien, et c’est ici que le mythe du vampire (qui n’est donc pas nommé) s’effondre, car il n’y en a pas un seul pour rattraper les autres : tous apparaissent comme de sombres crétins qui, pourtant, avant l’intervention du personnage principal, Caleb (Adrian Pasdar), sont parvenus à subsister à l’état de non-morts pendant des années, voire au-delà d’un siècle – on se demande comment, étant donné que tout est mis en œuvre ici pour affirmer qu’ils n’auraient pas dû tenir douze heures.
À prendre au second degré, ou à ne surtout pas prendre. Oubliez tout ce que vous savez des vampires (puisqu’il n’y a que des clowns ici) ; n’accordez aucune importance à la cohérence des éclairages (ceux de la Star academy, en comparaison, se tiennent) ; n’essayez surtout pas de chercher un sens à la morale de cette histoire (une partie de la vôtre s’en trouverait gaspillée).
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