L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford - Andrew Dominic (2007)
4 participants
Noir bazar :: Le bazar :: Films
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L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford - Andrew Dominic (2007)
...Ou l'impression d'avoir vu un chef d'oeuvre ou presque.
De quoi parle t on ? De western (par l'époque) ? De biopic ? de tragédie (ah, ce titre...) ? De film noir, assurément...
Le film ne tente pas de "cerner" la légende Jessy James. Voleur ? assurément; doté d'une conscience politique ? sûr; sociopathe ? tout l'indique. Héros sudiste ? Evidemment.
Et Robert Ford, ce gamin qui assassina Jessy James dans le dos après l'avoir adulé pendant toute sa jeunesse, qui est il ?
A toutes ces questions, au final, on n'a pas la réponse, juste quelques éléments, parce que, de toutes façons, la Vérité n'existe pas.
Le réalisateur s'attache, tout au long (2h35, mon seul bémol) du film, à un ensemble de choses, importantes ou non, qui ont amené à ce geste fatal.
L'image est superbe, automnale et, alliée à une musique en mode mineur, confère au film une mélancolie qui frise la tristesse. Les paysages, hivernaux, pour la plupart, rajoutent au sentiment de désolation et d'amertume. On pourrait penser à un film de Terence Mallick.
Brad Pitt, au delà de son encombrante image de bellâtre, incarne avec finesse et ambiguité cette icone dépressive engoncée dans une célébrité qui ne le rend que plus incompris. Casey Affleck, est très bon aussi, jouant avec finesse un être mal aimé, tiraillé entre ses rêves de jeunesse et une réalité toute autre.
Un très beau film, vraiment, lyrique et d'une grande beauté formelle.
De quoi parle t on ? De western (par l'époque) ? De biopic ? de tragédie (ah, ce titre...) ? De film noir, assurément...
Le film ne tente pas de "cerner" la légende Jessy James. Voleur ? assurément; doté d'une conscience politique ? sûr; sociopathe ? tout l'indique. Héros sudiste ? Evidemment.
Et Robert Ford, ce gamin qui assassina Jessy James dans le dos après l'avoir adulé pendant toute sa jeunesse, qui est il ?
A toutes ces questions, au final, on n'a pas la réponse, juste quelques éléments, parce que, de toutes façons, la Vérité n'existe pas.
Le réalisateur s'attache, tout au long (2h35, mon seul bémol) du film, à un ensemble de choses, importantes ou non, qui ont amené à ce geste fatal.
L'image est superbe, automnale et, alliée à une musique en mode mineur, confère au film une mélancolie qui frise la tristesse. Les paysages, hivernaux, pour la plupart, rajoutent au sentiment de désolation et d'amertume. On pourrait penser à un film de Terence Mallick.
Brad Pitt, au delà de son encombrante image de bellâtre, incarne avec finesse et ambiguité cette icone dépressive engoncée dans une célébrité qui ne le rend que plus incompris. Casey Affleck, est très bon aussi, jouant avec finesse un être mal aimé, tiraillé entre ses rêves de jeunesse et une réalité toute autre.
Un très beau film, vraiment, lyrique et d'une grande beauté formelle.
txoa- Messages : 1108
Date d'inscription : 11/06/2008
Localisation : To lose ou presque
Re: L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford - Andrew Dominic (2007)
Celui-là, je regrette vraiment de ne pas l'avoir vu. Il faudrait que je le loue.
dahud- Messages : 57
Date d'inscription : 02/09/2008
Age : 43
Localisation : Bordeaux
Re: L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford - Andrew Dominic (2007)
Je suis assez d'accord avec ce que tu dis de ce film, Txoa (tu as bien fait d'insister). En particulier pour les paysages hivernaux, assez splendides à l'écran, et la manière d'y mettre en scène des personnages - minuscules, perdus dans une immensité. John Ford abordait souvent les paysages de cette façon.
Un peu trop long, sans doute. On sait ce qui va se passer, mais vers la fin l'événement est repoussé sans cesse, il tarde et offre des longueurs peut-être pas utiles. Paradoxalement, vers le début, certaines longueurs sont saisissantes : des attentes, des immobilités, du temps qui passe (le jeu des nuages en vitesse accélérée est très bien géré, notamment).
Quant à la photographie, avec ses flous et ses tons jaunes dominants, elle est très efficace ; c'est un beau travail.
Un peu trop long, sans doute. On sait ce qui va se passer, mais vers la fin l'événement est repoussé sans cesse, il tarde et offre des longueurs peut-être pas utiles. Paradoxalement, vers le début, certaines longueurs sont saisissantes : des attentes, des immobilités, du temps qui passe (le jeu des nuages en vitesse accélérée est très bien géré, notamment).
Quant à la photographie, avec ses flous et ses tons jaunes dominants, elle est très efficace ; c'est un beau travail.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford - Andrew Dominic (2007)
Remis à un peu plus tard pour moi pour cause de déprime, qui m'a fait regarder des comédies et des vieux musicals ce week-end.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
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