Lady killers - Joel et Ethan Coen (2004)
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Lady killers - Joel et Ethan Coen (2004)
Ladykillers est un remake homonyme du classique de 1955, réalisé par Alexander Mackendrick. "
Joel et moi avions adoré le film original", raconte Ethan Coen. "C'est une histoire redoutablement efficace qui offre un potentiel comique puissant. Nous l'avons épurée jusqu'à n'en garder que la structure principale, les rouages, et nous avons repensé tout le reste. Les spécificités des personnages et le cadre de l'action sont complètement différents de l'original." Joel Coen précise : "L'idée de situer Ladykillers dans le Sud et de faire de la vieille dame une fervente de l'Eglise baptiste a été notre point de départ. Cela redéfinissait tout l'ensemble".
Le docteur Goldthwait Higginson Dorr III réunit un gang "d'experts" pour accomplir le casse du siècle. Ses associés ? Un spécialiste en explosifs, un perceur de tunnel, un gros bras et un complice infiltré qui risque d'être découvert... Le QG de l'opération ? La cave d'une vieille dame, Mrs. Munson, qui fréquente assidûment l'église et ne se doute de rien. Les cinq hommes se font passer pour des musiciens qui ont besoin d'un endroit où répéter. Le premier problème ? Dorr et ses associés sont des amateurs. Le vrai problème ? Ils ont sérieusement sous-estimé leur hôtesse. Lorsque Mrs. Munson découvre leurs projets et menace de les dénoncer aux autorités, les cinq malfrats décident de l'associer à l'affaire. Après tout, se débarrasser d'elle ne devrait pas être un problème...
Sur le parcours des frères Coen, se trouvent des perles telles que Fargo (1996), The big Lebowski (1998) ou No country for old men (2007). Il se trouve aussi des comédies comme Burn after reading (2008), Intolérable cruauté (2003) ou Lady killers.
Anecdote ou simple clin d’œil – un choix de la part du tandem Coen qui peut autant livrer à l’écran le pire que le meilleur. Là, il s’agirait d’une part du pire, mais ce n’est qu’une opinion, n’est-ce pas. Il y en a que ça fait beaucoup rire.
Le potentiel comique puissant ?
Ah.
Tom Hanks, peut-être, serait-il drôle en parodie du lettré bourgeois raté qui chantonne Edgar Alan Poe pour apaiser les moments tendus ? Irma P. Hall, amusante et touchante avec ses jambes arquées et son esprit total vrillé sur Dieu ? Cette bande de crétins qui creuse un tunnel en direction d’une fortune, en semant gaffe énorme sur gaffe énorme sur son parcours ?
Ah.
Le potentiel ennui puissant, j’aurais dit, mais sans doute est-ce une affaire de goûts, ou de dispositions, ou d’amour aveugle des frères Coen.
Quoi qu’il en soit, à la fin, le gospel et Dieu sont vainqueurs. Les autres, cette bande d’incapables (étrange mélange ethnique, assurément concocté par les réalisateurs eux-mêmes), finissent tout simplement aux ordures, dans une décharge (splendide, cela dit ; située sur une île, à l’horizon ; dressée là-bas à la façon d’un destin inéluctable promis aux pécheurs).
A ennuyeux, j’ajouterais douteux.
Seul point fort remarquable : le générique d’ouverture. Magnifique. Graphiquement excellent et prometteur. Mais, ensuite, c’est la chute libre, vers les ordures.
Si vous aimez le gospel, les églises blanches immaculées et les comédies à deux balles, allez-y, ruez-vous.
Sinon, c’est un Coen à éviter.
Joel et moi avions adoré le film original", raconte Ethan Coen. "C'est une histoire redoutablement efficace qui offre un potentiel comique puissant. Nous l'avons épurée jusqu'à n'en garder que la structure principale, les rouages, et nous avons repensé tout le reste. Les spécificités des personnages et le cadre de l'action sont complètement différents de l'original." Joel Coen précise : "L'idée de situer Ladykillers dans le Sud et de faire de la vieille dame une fervente de l'Eglise baptiste a été notre point de départ. Cela redéfinissait tout l'ensemble".
Le docteur Goldthwait Higginson Dorr III réunit un gang "d'experts" pour accomplir le casse du siècle. Ses associés ? Un spécialiste en explosifs, un perceur de tunnel, un gros bras et un complice infiltré qui risque d'être découvert... Le QG de l'opération ? La cave d'une vieille dame, Mrs. Munson, qui fréquente assidûment l'église et ne se doute de rien. Les cinq hommes se font passer pour des musiciens qui ont besoin d'un endroit où répéter. Le premier problème ? Dorr et ses associés sont des amateurs. Le vrai problème ? Ils ont sérieusement sous-estimé leur hôtesse. Lorsque Mrs. Munson découvre leurs projets et menace de les dénoncer aux autorités, les cinq malfrats décident de l'associer à l'affaire. Après tout, se débarrasser d'elle ne devrait pas être un problème...
Sur le parcours des frères Coen, se trouvent des perles telles que Fargo (1996), The big Lebowski (1998) ou No country for old men (2007). Il se trouve aussi des comédies comme Burn after reading (2008), Intolérable cruauté (2003) ou Lady killers.
Anecdote ou simple clin d’œil – un choix de la part du tandem Coen qui peut autant livrer à l’écran le pire que le meilleur. Là, il s’agirait d’une part du pire, mais ce n’est qu’une opinion, n’est-ce pas. Il y en a que ça fait beaucoup rire.
Le potentiel comique puissant ?
Ah.
Tom Hanks, peut-être, serait-il drôle en parodie du lettré bourgeois raté qui chantonne Edgar Alan Poe pour apaiser les moments tendus ? Irma P. Hall, amusante et touchante avec ses jambes arquées et son esprit total vrillé sur Dieu ? Cette bande de crétins qui creuse un tunnel en direction d’une fortune, en semant gaffe énorme sur gaffe énorme sur son parcours ?
Ah.
Le potentiel ennui puissant, j’aurais dit, mais sans doute est-ce une affaire de goûts, ou de dispositions, ou d’amour aveugle des frères Coen.
Quoi qu’il en soit, à la fin, le gospel et Dieu sont vainqueurs. Les autres, cette bande d’incapables (étrange mélange ethnique, assurément concocté par les réalisateurs eux-mêmes), finissent tout simplement aux ordures, dans une décharge (splendide, cela dit ; située sur une île, à l’horizon ; dressée là-bas à la façon d’un destin inéluctable promis aux pécheurs).
A ennuyeux, j’ajouterais douteux.
Seul point fort remarquable : le générique d’ouverture. Magnifique. Graphiquement excellent et prometteur. Mais, ensuite, c’est la chute libre, vers les ordures.
Si vous aimez le gospel, les églises blanches immaculées et les comédies à deux balles, allez-y, ruez-vous.
Sinon, c’est un Coen à éviter.
Dernière édition par stalker le Lun 23 Mar - 3:02, édité 1 fois
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Lady killers - Joel et Ethan Coen (2004)
Trois ans plus tard, les frères Coen ont adapté Cormac McCarthy.
Cherchez l'erreur, ou bien le propre des frères Coen.
Cherchez l'erreur, ou bien le propre des frères Coen.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Lady killers - Joel et Ethan Coen (2004)
Lady Killers est le remake d'un film anglais des années 50-60 avec Alec Guinness comme vedette.
André Toutou- Messages : 88
Date d'inscription : 17/05/2009
Re: Lady killers - Joel et Ethan Coen (2004)
Yes.
Remanié par les frères Coen, à leur sauce (excessivement fantaisiste, je pense).
Tu as vu cette première version de Lady Killer ?
Remanié par les frères Coen, à leur sauce (excessivement fantaisiste, je pense).
Tu as vu cette première version de Lady Killer ?
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Lady killers - Joel et Ethan Coen (2004)
Oui. Cela a vieilli mais on s'aperçoit que les frères Coen ont juste forci le trait et transféré l'action dans le Mississipi. D'ailleurs, quand j'avais vu Lady Killers des frère Coen, j'avais trouvé que le héros du film était en fait le fleuve, très large, très impressionnant et cette ile dans laquelle les bateaux allaient paresseusement y déposer les immondices.
André Toutou- Messages : 88
Date d'inscription : 17/05/2009
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