Southland tales - Richard Kelly (2006)
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Varg
stalker
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Southland tales - Richard Kelly (2006)
Face à la pénurie de carburants, une grande société américaine élabore un générateur d'énergie inépuisable à partir d'une technologie allemande qui canalise les flux de l'océan. Cette technologie altère inexorablement le mouvement de rotation de la Terre, provoquant une faille dans le continuum espace-temps qui perturbe les comportements humains.
Un acteur amnésique, une ex-star du porno, deux frères jumeaux, un sénateur et son équipe sont notamment emportés dans une lutte entre le pouvoir politico-militaire et des groupuscules néo-marxistes de Venice Beach.
C’est ainsi que finit le monde, tel un cauchemar orwellien. Un théâtre à l’échelle planétaire, orchestré par des fous. Nous sommes à l’ère du nucléaire, d’Internet et de Dieu, et, en toile de fond, le flux et reflux du grand océan gronde et ravage les âmes.
Kelly a lu K. Dick. Il le revendique et le hurle.
Car quel univers pouvait mieux s’accorder aux intentions du réalisateur ? A l’explosion de cette fresque high-tech corrompue et complètement défoncée ? A ce monde infusé au capitalisme, à la drogue, à la pornographie, à la guerre et au retour du Christ tant attendu ?
Tous ces ingrédients mêlés, toutes ces innovations issues du cerveau de l’Homme, toutes ces déviances et ces croyances, rendent un Los Angeles en ébullition. Il est spectaculaire et apocalyptique. Nous sommes en 2008. Inutile d’aller chercher plus loin dans le futur. Les feux d’artifice du 4 juillet répondent aux émeutes meurtrières qui dévastent les rues et menacent d’ébranler le pouvoir en place. Le suprême Karma-fluide contamine tout et rend des automobiles qui copulent, des corps organiques qui ne pissent plus, ne chient plus ; un zeppelin lumineux qui s’auto-régénère dans le ciel en flamme et des pulsions que plus aucune morale ne parvient à canaliser.
C’est ainsi que finit le monde.
Un acteur amnésique, une ex-star du porno, deux frères jumeaux, un sénateur et son équipe sont notamment emportés dans une lutte entre le pouvoir politico-militaire et des groupuscules néo-marxistes de Venice Beach.
C’est ainsi que finit le monde, tel un cauchemar orwellien. Un théâtre à l’échelle planétaire, orchestré par des fous. Nous sommes à l’ère du nucléaire, d’Internet et de Dieu, et, en toile de fond, le flux et reflux du grand océan gronde et ravage les âmes.
Kelly a lu K. Dick. Il le revendique et le hurle.
Car quel univers pouvait mieux s’accorder aux intentions du réalisateur ? A l’explosion de cette fresque high-tech corrompue et complètement défoncée ? A ce monde infusé au capitalisme, à la drogue, à la pornographie, à la guerre et au retour du Christ tant attendu ?
Tous ces ingrédients mêlés, toutes ces innovations issues du cerveau de l’Homme, toutes ces déviances et ces croyances, rendent un Los Angeles en ébullition. Il est spectaculaire et apocalyptique. Nous sommes en 2008. Inutile d’aller chercher plus loin dans le futur. Les feux d’artifice du 4 juillet répondent aux émeutes meurtrières qui dévastent les rues et menacent d’ébranler le pouvoir en place. Le suprême Karma-fluide contamine tout et rend des automobiles qui copulent, des corps organiques qui ne pissent plus, ne chient plus ; un zeppelin lumineux qui s’auto-régénère dans le ciel en flamme et des pulsions que plus aucune morale ne parvient à canaliser.
C’est ainsi que finit le monde.
stalker- Admin
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Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Fred, je suppose que tu as vu ce film. Dans le cas contraire, c'est une urgence.
stalker- Admin
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Localisation : un hameau paumé
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
J'ai vu ce film, une seule fois, et je n'ai absolument pas compris le message qu'il véhiculait. Car message il y a, c'est évident, mais comme dévoré par une forme d'apparence brillante, sûrement baroque et profondément sibylline.
A ces niveaux de complexité d'intentions, je préfère toujours le livre (mais bon, j'ai mis de nombreuses années pour seulement commencer à comprendre Philip K. Dick donc, j'ai des excuses).
A ces niveaux de complexité d'intentions, je préfère toujours le livre (mais bon, j'ai mis de nombreuses années pour seulement commencer à comprendre Philip K. Dick donc, j'ai des excuses).
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Rassure-toi, pas mal d'éléments ont dû m'échapper aussi. Devant cette confusion et les reliefs que je parvenais à saisir, je me suis dit que la réalité qui nous cerne au quotidien est peut-être tout aussi complexe. Disons que des évidences ressortent dans le film, mais qu'il est compliqué de les assembler de façon cohérente.
stalker- Admin
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Localisation : un hameau paumé
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
J'avais pas mal discuté avec les personnes qui m'avaient recommandé ce film et j'avais été plutôt perplexe devant les nombreuses explications qu'elles me donnaient qui toutes me semblaient profondément connotées à un référentiel qui n'était définitivement pas le mien.
Aucune n'avaient pu m'éclairer sur l'utilisation du magnifique Kiss me deadly d'Aldrich en début et fin de Southland Tales (ils ne l'avaient d'ailleurs pas repéré). Dans la maison de Krysta Now, la scène d'ouverture du film (avec la femme courant de façon répétée sur la route) passe à la télé. Peu de temps avant la destuction du zeppelin, on voit sur les écrans de télévision la scène finale du film, celle ou Lily ouvre la boite de Pandore et laisse échapper le feu nucléaire. Une idée ?
Aucune n'avaient pu m'éclairer sur l'utilisation du magnifique Kiss me deadly d'Aldrich en début et fin de Southland Tales (ils ne l'avaient d'ailleurs pas repéré). Dans la maison de Krysta Now, la scène d'ouverture du film (avec la femme courant de façon répétée sur la route) passe à la télé. Peu de temps avant la destuction du zeppelin, on voit sur les écrans de télévision la scène finale du film, celle ou Lily ouvre la boite de Pandore et laisse échapper le feu nucléaire. Une idée ?
Varg- Messages : 1263
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Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Il n'y a pas grand-chose à comprendre. Philip K. Dick était un type qui prenait des amphétamines pour écrire. Je pense que lui-même ne devait pas être très conscient de ce qu'il écrivait.Varg a écrit:
A ces niveaux de complexité d'intentions, je préfère toujours le livre (mais bon, j'ai mis de nombreuses années pour seulement commencer à comprendre Philip K. Dick donc, j'ai des excuses).
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Manuel a écrit:Il n'y a pas grand-chose à comprendre. Philip K. Dick était un type qui prenait des amphétamines pour écrire. Je pense que lui-même ne devait pas être très conscient de ce qu'il écrivait.
Tsssst....
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
J'attends l'interprétation de la personne qui m'a vivement recommandé le film. Je pense que des réponses (et des questions) se trouvent dans le montage du début du film, à la façon d'une page Internet animée d'informations grouillantes et sans cesse changeantes, qu'on retrouve par la suite. Une sorte d'Etat du monde rendu par cette somme complexe d'informations, d'images, de slogans...
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Manuel a écrit:
Il n'y a pas grand-chose à comprendre. Philip K. Dick était un type qui prenait des amphétamines pour écrire. Je pense que lui-même ne devait pas être très conscient de ce qu'il écrivait.
Oui, tu as sans doute raison, c'était un drogué ce type.
Je me demande d'ailleurs pourquoi on parle encore de lui aujourd'hui, et pourquoi tant d'artistes et d'auteurs s'y réfèrent...
Je vais aller regarder Capitaine Flammes, tiens...
Dernière édition par stalker le Mer 29 Avr - 11:29, édité 1 fois
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Bof, depuis, il y a prescription.Varg a écrit:Manuel a écrit:Il n'y a pas grand-chose à comprendre. Philip K. Dick était un type qui prenait des amphétamines pour écrire. Je pense que lui-même ne devait pas être très conscient de ce qu'il écrivait.
Tsssst....
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Manuel a écrit:[Il n'y a pas grand-chose à comprendre. Philip K. Dick était un type qui prenait des amphétamines pour écrire. Je pense que lui-même ne devait pas être très conscient de ce qu'il écrivait.
Je ne crois pas qu'il se droguait POUR écrire et qu'il était très conscient de ce qu'il écrivait.
En revanche, acceder à son oeuvre demande un fort travail de la conscience (au sens groplien du terme, bien entendu!). Je m'étonne que toi, Manuel, tu poses ce genre de considération sachant que tu es amateur d'ésotérisme (il me semble avoir lu cela à quelque part), P.K. DICK, outre le fait qu'il est sans doute un des écrivains le plus important de l'histoire de la littérature du XX° siècle (et du XXI°, car on a pas fini de le comprendre) est aussi (toujours dans une perspective groplienne) un producteur de pensée ésotérique, quelqu'un qui fait reculer (ou avancer, selon ou on se place) les limites de l'obscurité.
De même qu'on pourrait dire que Marco Pantani a fait reculer les limites de la bicyclette, le fait qu'il ait été dopé ne modifie en rien son chronométrage dans le Ventoux.
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Heuh, pour les auteurs de SF, j'en sais fichtrement rien...mais Pantani, je suis pas sur que l'exemple soit bon ! Parce que vu la hauteur de la barre de nos jours, je crains fort qu'on ne voie de sitôt un mec pas dopé la franchir.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Je suis un admirateur et un lecteur de K. Dick, même si je préfère personnellement Matheson. Mais on peut admirer quelqu'un sans être aveugle. On ne peut vraiment étudier l'univers totalitaire et répressif que dépeint K. Dick si on n'a pas présent à l'esprit ce qu'il prenait et l'influence que cela exerçait sur son cerveau. Cela n'enlève rien à son talent, mais il faut le savoir, tout simplement.stalker a écrit:Manuel a écrit:
Il n'y a pas grand-chose à comprendre. Philip K. Dick était un type qui prenait des amphétamines pour écrire. Je pense que lui-même ne devait pas être très conscient de ce qu'il écrivait.
Oui, tu as sans doute raison, c'était un drogué ce type.
Je me demande d'ailleurs pourquoi on parle encore de lui aujourd'hui, et pourquoi tant d'artistes et d'auteurs s'y réfèrent...
Je vais aller regarder Capitaine Flammes, tiens...
PS : Pour Pantani, je suppose que c'est une blague. Si on n'est pas dopé, on ne peut pas gagner sur le Ventoux, tous les cyclistes le savent.
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Manuel a écrit:Je suis un admirateur et un lecteur de K. Dick, même si je préfère personnellement Matheson. Mais on peut admirer quelqu'un sans être aveugle. On ne peut vraiment étudier l'univers totalitaire et répressif que dépeint K. Dick si on n'a pas présent à l'esprit ce qu'il prenait et l'influence que cela exerçait sur son cerveau. Cela n'enlève rien à son talent, mais il faut le savoir, tout simplement.
Pour bien faire avec cet écrivain – qui à mon sens n'est pas un écrivain de SF mais un penseur mainstream ayant subverti le genre SF –, il suffit de comparer les premières nouvelles, les grands romans et enfin ceux dont est certains (et là, il y a beaucoup de légendes urbaines) qu'ils ont été écrits en période de grande paranoïa suite à la prise de cocktails médicamenteux. Les grandes lignes de l'œuvre, notamment celle sur le double, la crainte de la destruction de l'humanité et évidemment le christianisme de l'auteur (que l'on prendra à tort, ensuite, pour un revival mystique alors que la réflexion religieuse traverse toute l'œuvre) sont présentes dans les trois strates parce qu'on sait aussi que leur origine est située dans la zone d'enfance (et de petite enfance pour la dualité) de l'auteur. Donc hors amphétamines...
Pour bien faire encore, il faut se débarrasser de toute la gaine et gangrène mythique héritée de la découverte 60's et 70's de Dick et qui en faisait un auteur marxiste dénonçant un univers totalitaire et répressif. L'œuvre est bien au delà de ces poncifs – qui manifestement ont la vie dure – ou de la vision simpliste des adaptations cinématographiques (je ne sauve péniblement que Blade Runner).
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Peut-étre devrait-on dissocier plus souvent l'auteur de son oeuvre...et ce dans bien des cas.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Dopé ou pas, la performance est là, peut-être qu'avec du nouveau materiel ou une soudaine évolution de l'espèce, le cycliste lambda pourra atteindre les performances de Pantani.Manuel a écrit:. Si on n'est pas dopé, on ne peut pas gagner sur le Ventoux, tous les cyclistes le savent.
Pareil pour Dick, peut-être qu'un jour, ce qu'il a écrit paraîtra évident, et la question des substances deviendra secondaire.
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
la question des substances deviendra secondaire.
C'est une thése en effet...que j'entend souvent de la bouche de mes petits camarades bodybuilders, qu'hormis quelques cas d'accidentés notoires, ils vieillisent beaucoup mieux que leurs contemporains fumeurs et alcooliques, que tous ça sera scientifiquement démontré comme un progrés un jour parce que pour l'instant, c'est dérangeant à admettre..
Dans les seventies ,y avait eu un bouquin ""Je veux regarder dieu en face " un essai sur cette dimension de l'individu et la substance.
C'est une thése en effet...que j'entend souvent de la bouche de mes petits camarades bodybuilders, qu'hormis quelques cas d'accidentés notoires, ils vieillisent beaucoup mieux que leurs contemporains fumeurs et alcooliques, que tous ça sera scientifiquement démontré comme un progrés un jour parce que pour l'instant, c'est dérangeant à admettre..
Dans les seventies ,y avait eu un bouquin ""Je veux regarder dieu en face " un essai sur cette dimension de l'individu et la substance.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
J'ai réussi à récupérer le dvd pour une seconde vision sans doute ce week-end.
Stalker, pour info, il existe trois comics prequel représentant les trois premières Tales (le film étant les trois suivantes, IV, V et VI).
Stalker, pour info, il existe trois comics prequel représentant les trois premières Tales (le film étant les trois suivantes, IV, V et VI).
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Plaisanterie mise à part, la métaphore sportive entre le dopé et l'artiste défoncée est non pertinente.
Je ne vois pas en quoi ce que prend ou pas l'auteur doit entrer en ligne de compte dans l'estimation de son oeuvre. D'abord, qui peut dire si c'est le produit qui influence l'artiste ou si la prise de produit n'est que la conséquence de que l'artiste a dans la tronche et écrit (ou peint, ou joue) ?
Novi: commence par te renseigner sur le nombre de décés par cancer de joueurs du Calcio des 70's. Pour ceux de 77 (je crois, mais c'est dans ces eaux là), plus de la moitié y sont passés. Et ce n'est qu'un début. Et les cyclistes ? Simpson, puisqu'on parle du ventoux, Pantani, of course...
Je ne vois pas en quoi ce que prend ou pas l'auteur doit entrer en ligne de compte dans l'estimation de son oeuvre. D'abord, qui peut dire si c'est le produit qui influence l'artiste ou si la prise de produit n'est que la conséquence de que l'artiste a dans la tronche et écrit (ou peint, ou joue) ?
Novi: commence par te renseigner sur le nombre de décés par cancer de joueurs du Calcio des 70's. Pour ceux de 77 (je crois, mais c'est dans ces eaux là), plus de la moitié y sont passés. Et ce n'est qu'un début. Et les cyclistes ? Simpson, puisqu'on parle du ventoux, Pantani, of course...
txoa- Messages : 1108
Date d'inscription : 11/06/2008
Localisation : To lose ou presque
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
txoa a écrit:
Je ne vois pas en quoi ce que prend ou pas l'auteur doit entrer en ligne de compte dans l'estimation de son oeuvre...
Dans le cas de Dick, il n'a jamais caché les choses et ecrit beaucoup sur ces phénomènes d'altération de la personnalité (phénomènes boostés par les drogues). Je crois que la drogue est un paramètre non-négligeable dans son oeuvre et son élaboration. (de lui, j'ai surtout lu les textes plus ou moins autobiographiques)
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
edmond Gropl a écrit:Dans le cas de Dick, il n'a jamais caché les choses et ecrit beaucoup sur ces phénomènes d'altération de la personnalité (phénomènes boostés par les drogues). Je crois que la drogue est un paramètre non-négligeable dans son oeuvre et son élaboration. (de lui, j'ai surtout lu les textes plus ou moins autobiographiques)
Il semble toutefois qu'il y ait eu beaucoup de mythomanie de sa part s'agissant des drogues (on pense qu'il tenta une fois l'acid, point final). On n'est pas chez Burroughs (autre auteur génialissime) !
Par contre qu'il ait été bourré de médicaments, dont les amphétamines que rappelaient Manuel, c'est certain. Depuis Chester Himes, je prends avec beaucoup de pincettes les écrits autobiographiques...
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Difficile de parler de Verlaine ou Rimbaud sans parler de l'absinthe. Et difficile d'évoquer objectivement la carrière de Bogart ou Erroll Flynn sans parler des quantités de whisky qu'ils ingurgitaient.txoa a écrit:
Je ne vois pas en quoi ce que prend ou pas l'auteur doit entrer en ligne de compte dans l'estimation de son oeuvre. D'abord, qui peut dire si c'est le produit qui influence l'artiste ou si la prise de produit n'est que la conséquence de que l'artiste a dans la tronche et écrit (ou peint, ou joue) ?
Cela étant dit, d'accord avec toi : ils prenaient ces produits parce qu'ils en avaient envie, pas parce qu'ils étaient artistes.
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
J'ai déplace ce qui avait trait au body-building et qui se trouve désormais ici :
Harry Crews et le body building
Harry Crews et le body building
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Varg a écrit:[Il semble toutefois qu'il y ait eu beaucoup de mythomanie de sa part s'agissant des drogues (on pense qu'il tenta une fois l'acid, point final). On n'est pas chez Burroughs (autre auteur génialissime) !
Par contre qu'il ait été bourré de médicaments, dont les amphétamines que rappelaient Manuel, c'est certain. Depuis Chester Himes, je prends avec beaucoup de pincettes les écrits autobiographiques...
Je sais pas, en ce qui concerne ses écrits comme "substance mort" "SIVA" ou "confession d'un barjot", qui ne sont pas du tout des livres SF, si on est si loin de Burroughs.
Ca fait un moment que j'ai envie de lire sa biographie par E. Carrère.
( Ce que je peux affirmer sur l'autobiographie de Chester Himes, c'est qu'il raconte qu'il était tombé en panne à Perpignan (en coccinelle il me semble?), alors qu'il se rendait en Espagne. Le garage qui l'a dépanné existe, à l'endroit et à l'époque ou il le dit. Je m'y étais rendu pour voir s'ils avaient gardé leurs archives de l'époque, voir si je pouvais récuperer la facture, hèlàs, ils n'avaient plus rien.)
Re: Southland tales - Richard Kelly (2006)
Je pensais... loin de Burroughs quant à la certitude de l'usage de drogues pour élaborer l'œuvre.edmond Gropl a écrit:
Je sais pas, en ce qui concerne ses écrits comme "substance mort" "SIVA" ou "confession d'un barjot", qui ne sont pas du tout des livres SF, si on est si loin de Burroughs.
edmond Gropl a écrit:( Ce que je peux affirmer sur l'autobiographie de Chester Himes, c'est qu'il raconte qu'il était tombé en panne à Perpignan (en coccinelle il me semble?), alors qu'il se rendait en Espagne. Le garage qui l'a dépanné existe, à l'endroit et à l'époque ou il le dit. Je m'y étais rendu pour voir s'ils avaient gardé leurs archives de l'époque, voir si je pouvais récuperer la facture, hèlàs, ils n'avaient plus rien.)
Oui, il était tout à fait dingue de cette Coccinelle, qui prend une place insupportable dans ses récits bio. Chester adore raconter toutes les misères des pannes et autres changements de moteur entre la France, l'Espagne, l'Allemagne et le Danemark qui étaient les terres de prédilection de ses déplacements, en fonction des femmes qu'il emmenait avec lui.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
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