Retour à la nuit - Eric Maneval (2009)

Merci pour la critique.

- les fumeurs? non pas de provocation. Etant mon même bien enfumé, j'aurais du mal à imaginer un roman sans fumeur encore qu'en y reflechissant, un roman sans fumeur serais réellement plus angoissant pour moi.
- Dragnet. Je te recommande un épisode, n'importe lequel, juste pour les débuts. Il y a un style tres "polar" dans les debuts et le personnage de "friday", l'inspecteur principal est empli d'une bienveillance qui cadrait bien. Je l'imaginais bien veiller à travers le petit ecran sur toute cette histoire et tout ces enfants.(à noter que l'acteur principal est à la base, un acteur qui vient du comique).
- Quant à Edika et aux Bidochons, tu touches un point central. En dehors du fait que finalement les Bidochons representent une sorte d'archétype familial dont sont privés tout les pensionnaires du foyer, je cherchais à ce que les rares références culturelles du recit soient comprehensibles pour tous.(je me dis que tout le monde connait les Bidochons).

Un peu d'auto-congratulation, extension du domaine de l'auto congratulation. ICI

Sympa et plutôt juste.

Lu et apprécié par ma femme qui est creusoise (important ça, l'assentiment des "gens du cru", non ?!).

Tout à fait. Il faudrait davantage de gens du cru lecteurs de romans noirs contemporains, car ils sont assez rares. La grande plupart restant friande de romans de terroir avec bottes de foin, vaches rousses et querelles familiales sur fond de deuxième guerre mondiale. C'est assez déplorable...

stalker a écrit:La grande plupart restant friande de romans de terroir avec bottes de foin, vaches rousses et querelles familiales sur fond de deuxième guerre mondiale.

C'est ce qu'on appelle l'école de Brive, non ?

C'est possible. Et on a l'équivalent en peinture, au nord de la Creuse. Cela dit, je pense que beaucoup de départements détiennent ce fonds de patrimoine et le public qui va avec. On ne pas le nier, c'est de l'Histoire, d'accord. Mais en peinture, par exemple, ce qui m'inquiète c'est que d'autres générations ont pris le relai et produisent exactement les mêmes choses qu'il y a 50 ou 100 ans (parfois plus). En romans, c'est la même chose.

Oui c'est bien l'école de Brive. D'après mon expérience succincte, une bande de vieillards très imbus d'eux mêmes, et aussi très élitistes, ce qui va souvent ensemble. C'est un peu une Mafia locale.

On doit avoir la même brochette en tête, Searclaw.
On devrait les côtoyer de près sur le salon de Limoges, si on parle des mêmes.
Il faudrait inventer le roman noir de terroir contemporain, juste pour voir (avec la couverture de circonstance, naturellement, et le titre de la mort). Replay avait tenté des simulations, à une époque, je me souviens. Assez réussies (c'est à dire gerbantes).

A propos, le salon en question commence dans 11 jours. Parmi les auteurs dans le registre noir qui seront présents, trois sont inscrits sur le forum. Y en a-t-il parmi les autres membres qui ont prévu de faire une petite descente ?
Six semaines après, il y aura les Nuits noires d'Aubusson.

Allez hop, aucune raison de ne pas doubler l'info...

Je vous recommande de visiter sans plus tarder le blog de Fondu au noir, qui dirige la revue L'indic.
L'opération s'adresse surtout à ceux d'entre vous qui n'ont pas encore lu Retour à la nuit, d'Eric Maneval, puisque les 5 prochains nouveaux abonnés à la revue se verront offrir un exemplaire du roman en question, avec bien sûr ce numéro-là :

Retour à la nuit est pré-sélectionné pour le 7ème prix marseillais du polar.
Six romans finalistes seront désignés en septembre, pour le prix qui sera attribué le 2 octobre.
L'aventure continue...

J'en connais un qui prépare ses valises pour Cognac...
Délibération du jury et remise du prix Intramuros : samedi en fin de journée.
Mais, auparavant, rencontres avec les détenus de cinq établissements de Charente (et Charente-Maritime je crois), jeudi et vendredi.

Tu nous raconteras, Gropl?

Le programme d'Eric pour les deux jours à venir est détaillé aujourd'hui sur le site K-libre : ici

Le prix a été attribué à Taxi pour un ange, de Tony Cossu.
Gropl devrait nous dire deux mots de l'expérience à son retour de Cognac.

Ce fut tres intense. je vous raconterais (mais là, il faut que je revise mes morceaux pour la fête de la musique (je joue à Endoume, limbes, enfin a Samatan), que je révise mes morceaux en esperant que les autres musiciens fassent de même.

Je dois ecrire un texte sur mes impressions pour l'organisateur.
Je le mettrai ici.

Voila un article de presse. ici

Retour à la nuit (l'aventure, suite) :
La liste des vingt romans sélectionnés pour le prix marseillais du polar 2010 figure ici
Mais n'ayez pas mal au bide jusqu'à la date de proclamation du résultat, puisque l'essentiel est que le roman d'Eric poursuive son bonhomme de chemin et fasse encore parler de lui près d'un an après sa sortie.

Deuxième finale pour Retour à la nuit, après l'Intramuros à Cognac.
Le roman figure parmi les 6 retenus sur une pré-sélection de 20, pour le prix marseillais du polar.
Résultats en public le 3 octobre, à Marseille (naturellement).

D'après ce que vient de me dire Gropl, Retour à la nuit est passé très près du prix marseillais, mais ne l'a pas eu.
Il y avait beaucoup de bruit et je n'ai pas compris le nom du lauréat...
Le roman est en course à présent pour le prix lycéen du polar d'Aubusson 2011. Environ 400 lycéens vont le lire cette année et délibèreront en juin, à l'occasion des prochaines Nuits noires.

...Et sera en bonne exposition au 2ème festival du polar à Toulouse le week end prochain. J'y veille.

Ils sont terribles ces gens du sud, je leur avais pourtant demandé de reporter le salon, car le week-end prochain se déroule également la 5ème Rentrée littéraire buissonnière, à Limoges (où Retour à la nuit sera de même très bien exposé).



(si on avait un Txoa dans chaque grande ville de France, le tour serait joué)

le prix du polar Marseillais a été attribué à Sad Sunday, de Gilles Vincent.
Je l'ai acheté ainsi que d'autres, ce qui est terrible dans ces salons, c'est qu'aucun auteur ne s'interesse au travail des autres.

Il faut dire que la concurrence est rude : dans le roman noir francophone contemporain, il a presque autant d'auteurs que de lecteurs.

Bien sur, mais c'est quand même etonnant qu'aucun auteur fasse preuve de curiosité?
On était 50, y'en a forcement un ou deux qui doivent plus ou moins interpeller.