Ecorce

Un nouveau bébé et une nouvelle collection des éditions Ecorce : Arobase
Elle ne comprendra que des textes au format numérique, gratuits.

Un clic sur l'image vous en dira davantage :

Récupéré et évidemment, me suis précipité lire la nouvelle de Gropl. Bien bien aimé. Malin mélange de fiction et de réalité (je suppose). Bonne petite montée en stress pour ma part dont je trouve que le point culminant est la rencontre dans la salle des fêtes (bien moins inquiétant, le château ensuite, finalement). Et c'est marrant, j'ai trouvé que l'histoire se suffisait en elle-même, c'est-à-dire que finalement, la chute, je l'ai presque trouvée de trop. Je crois que je n'avais pas besoin "d'explication", de résolution. Bon, du coup, j'ai trouvé le nom de famille de Jeannette ! Lecture très sympa anyway. Bravo.

Merci,

pour ma part, j'en suis à me demander comment manipuler cet objet. Souvent, on achète un livre qu'on attendait, on rentre chez soi, et en attendant le bon moment pour le lire (ce genre de livre ou on se réserve du temps et de la disponibilité), on le pose a un certain endroit d'où on peut le surveiller, Là, c'est un sentiment assez nouveau, il est là, et il est pas là.
Je me dis aussi qu'il se peut (je ne sais pas) que ce recueil soit aussi un des premiers recueil de noir virtuel et qu'il va devenir un objet recherché par les collectionneurs du futur mais j'igniore totalement les modalités possibles d'une hypothétique valeur virtuelle d'un objet tout autant virtuel. C'est à la fois grisant et effrayant.

Bon, je délire un peu.

edmond Gropl a écrit:
Je me dis aussi qu'il se peut (je ne sais pas) que ce recueil soit aussi un des premiers recueil de noir virtuel et qu'il va devenir un objet recherché par les collectionneurs du futur

Ben voyons...
L'avantage, c'est que le recueil est disponible à volonté. Dans 30 ans, il le sera toujours.
Le mieux c'est de l'imprimer et de le faire relier avec une spirale (blanche comme neige).

Notes : la version en ligne ne possède pas de numérotation des pages. Ce sera réparé mardi.

Mais euh le pdf est protege contre l!impression. Que faire?

Aïe...
Alors il va vraiment falloir attendre mardi pour que tout soit réparé.
La webmasteuse est absente ce week-end et la technicienne du PDF définitif m'envoie le fichier ce soir ou demain.
Désolé.
Je voulais que ça sorte le jour du printemps, c'était très serré.

pas grave, c'est un bel objet et en plus la couverture mérite que j'aie accès à l'impression couleur.

Merci pour ce beau boulot

Gloups ! Otez-moi d'un doute: les éditions "Ecorce" auraient-elles quelque chose à voir avec Stalker ? P'tain, j'ai l'impression de plus en plus insidieuse d'être le bleu total débarquant presque par hasard dans une soirée costumée où je m'aperçois petit à petit que tous les mecs présents bossent dans la même boite (enfin, un sentiment approchant, see what I mean ?). Les forums de polars ne seraient donc peuplés que d'écrivains, éditeurs, libraires, correcteurs, lecteurs professionnels etc... Help ! OU SONT LES SIMPLES LECTEURS BASIQUES ??????

Ernest Kurtz a écrit: OU SONT LES SIMPLES LECTEURS BASIQUES ??????

Ils sont tous morts (ils reposent en paix dans un cimetierre de banlieue)

Pas de panique, Colonel Kurtz.
Il y a des lecteurs partout. Puis des membres qui s'activent pour créer des choses. Je songe aux forums Pol'art noir (où on croise des auteurs aussi, puis par exemple les instigateurs de la revue L'indic) et Polars d'Eux (pas mal d'auteurs aussi). Et d'autres encore, ailleurs... Ecorce est un grain de sable, et Noir bazar aussi.

Hop, ce petit message d'une lectrice, reçu à l'instant.
Pour les auteurs qui passeront par ici :

Je viens de terminer Polychromes: Blanc.
J'ai lu aussi le premier chapitre de Retour à la nuit, et j'avoue avoir un faible pour Eric Maneval, je vais essayer de trouver son livre, au pire je passerai commande via Ecorce. J'ai apprécié les textes de Franck Bouysse, Séverine Chevalier, Fred Gevart (je me suis un peu retrouvée dans celui-là, au niveau des sentiments) et Laurence Biberfeld (même si celui-ci au début me laissait perplexe, j'ai eu du mal à saisir l'histoire mais avec la fin tout s'est démêlé impeccablement).
Il faudrait que je relise celui de Patrick, une lecture ne suffit jamais pour tout saisir. Cela dit, il m'a captivée comme d'habitude.
J'imprimerai le recueil je pense, j'aime sentir les pages vibrer sous mes doigts, la texture du papier, tout ça.
Enfin voila mes premières impressions.

Non, non, je ne panique pas; je me suis juste vu pendant un instant dans la peau du héros de Matheson dans "Je suis une légende", genre -légèrement mégalo- "Je suis le dernier lecteur !! "Ça m'a fait mousser une seconde.
Sinon, je salue bien bas (et sans ironie) toutes les initiatives en la matière, notamment la tienne.

Il faudrait que je relise celui de Patrick, une lecture ne suffit jamais pour tout saisir.

C'est clair, je suis un type insaisissable. ^^
Sinon, bravo à tous pour ce recueil. Des auteurs que je connais qui ont confirmé, et d'autres dont j'ai découvert l'écriture fine et sensible.
J'espère que ça aura l'effet de pub escompté.

Searclaw a écrit:
C'est clair, je suis un type insaisissable. ^^

Ça va les chevilles ?

Bon, je ne veux pas me servir de Noir bazar pour promouvoir Ecorce, mais je suis très content du résultat aussi.
Et il y aura d'autres Polychromes.

Je me pose la question du format i-pod (sans abandonner celle du PDF, accessible à tous). Caramba ! publishing est en train d'exploiter le terrain avec sa collection (à un prix symbolique : 0,79 euros - tandis que mon premier roman qui a été converti en numérique il y a quelques mois est vendu 7 euros (la version poche vaut 9 euros), je suis outré...).

Mais ce n'est pas le bon fuseau, je vais aller en parler ailleurs...

Quand on est un auteur insaisissable (c'est à dire qu'il faut relire dix fois ce qu'on écrit pour comprendre là où on veut en venir) on ne peut pas se permettre un enflement des chevilles. Ça crée une prise, et du coup, on perd son insaisissabilité. On est obligé de se contenter de la pratique de la troisième personne.

Je suis ravi qu'IL soit satisfait de cette expérience, alors.

Pour info, le fichier Polychromes : blanc est à présent imprimable.
Ses pages sont numérotées et le texte est doté de césures, contrairement à la version provisoire.
Tout ceci grâce à Aline qui a fait des heures sup. un dimanche.

Un grand merci à Aline alors! (que je vois en fin de semaine)

Je poursuis ma lecture de "Polychromes: blanc" et livre à chaud mon sentiment, imaginant que cela puisse intéresser l'éditeur et les auteurs.
Après avoir lu quatre des nouvelles, un constat: Y'a de la qualité ! Et donc le "pur lecteur" que je suis (je dis ça juste pour énerver Limbes...) y trouve du plaisir.
Vraiment bien aimé la nouvelle de F Gévard, j'ai trouvé ça solide, concis, j'ai grimpé illico dans le taxi et me suis laissé emmené avec plaisir sur toute la route. Thème sans doute un peu dans l'air du temps, mais même si l'idée n'est pas hypra originale, j'ai vraiment apprécié le traitement. Juste, histoire de dire, je me serais passé des deux derniers paragraphes; finir sur le sac, cela aurait eu plus d'impact à mes yeux.
J'ai été moins sensible à la nouvelle de L. Biberfeld. Peut-être parce qu'après avoir avalé des centaines d'histoires, j'ai senti d'emblée de quelle viande il était question. Et puis, je ne suis pas fan du changement de narrateur (d'abord Sabine, puis le couple) et enfin je m'interroge juste un brin sur le comportement des deux femmes (retourner 3 fois sur les lieux ?). En revanche, très belle richesse de vocabulaire, quelques vraiment très belles images, tout le passage dans le train m'a bien plu, bien aimé aussi les dialogues pas immédiatement compréhensibles mais à mes yeux super crédibles. Du plaisir de lecture quant même.
Lu celle de P.Dewney; j'ai beaucoup aimé toutes les parties concernant le quotidien du personnage: quelques phrases, cela va assez vite, mais tout y est, bien campé, on s'y voit, on ressent bien les sentiments du personnage, sa vie. J'ai même adhéré à la relation avec le chien (dans le genre, pas facile de ne pas tomber dans le gnan gnan, et là, pour moi, ça passe ok). Moins aimé toute les parties "rêves", je n'aime pas trop ce type de lyrisme. Et si je puis me permettre, en toute modestie, j'aurai peut-être trouvé pas mal d'y trouver, en accroche de l'histoire, par exemple un truc genre la définition du somnambulisme (ce qui aurait pu constituer une explication de la chute, à moins que les rêves du personnage ne soient vraiment que de simples rêves ?). En tout cas, encore une dizaine de minutes agréablement passées pour moi.
Voilà l'opinion d'un lecteur sans prétention -pas d'un critique- qui prend en tout cas du plaisir à cette initiative et tire son chapeau aux auteurs.

Cool. Merci.

Je n'ai lu pour l'instant que le dernier texte, celui d'Eric, qui est impeccable. J'ai été complètement bluffé par la chute, parce que Gaston et Mademoiselle Jeanne, ça me faisait plutôt penser à Franquin, et le nom du député-maire à celui de certain éditeur du coin…
D'autant plus plaisant lorsqu'on a déjà réellement lu une enquête du tandem Moreno/Mina…

J'ai également pensé à la mademoiselle Jeanne de Gaston en lisant le texte. On aurait pu mettre simplement Jeannette,
comme ailleurs, mais je trouve ça plutôt amusant. Ça fausse d'autant plus les pistes.

Vos commentaires font plaisir.

Merci (d'autant que c'était plutôt succinct), mais moins qu'à moi votre travail, ici et sur papier.
Mais je diverge d'avis : il fallait "Jeanne" quelque part, sinon ça ne marche pas, rapport à l'obsédée des boutons, l'ancêtre de Mireille…

George Weaver a écrit: J'ai été complètement bluffé par la chute, parce que Gaston et Mademoiselle Jeanne, ça me faisait plutôt penser à Franquin, …

Si je suis parvenu à te transporter mentalement de Gaston lagaffe à notre champion historique de serial Killing, alors je suis content.