Mécanique du roman noir
Page 1 sur 1
Mécanique du roman noir
Extraits d'un entretien avec Jim Nisbet dans le numéro 10 de la revue Temps noir.
Dans Sombre complice, l'aspect criminel ne commence qu'après une centaine de pages. C'est aussi ça le roman noir, détourner les conventions pour raconter d'autres choses, aller au-delà...
Oui. Je suis très intéressé par les moyens de détourner l'action criminelle "traditionnelle". Pour moi, le crime c'est ce que la société a fait à ce type. Dans un monde décent, il serait un membre utile à la société, mais il est un laissé-pour-compte de l'univers où il travaille. Il est aveuglé par son voisin et rendu aphasique par la société.
La première "déviation" remonte à ses origines : le polar ne peut être qu'un genre déviant. Et la seconde est ce qu'il devient à cause du marché. Et il y en a une troisième, inhérente à sa commercialisation. Vous êtes conscient de ça ?
Non (rires).
Dans Sombre complice, l'aspect criminel ne commence qu'après une centaine de pages. C'est aussi ça le roman noir, détourner les conventions pour raconter d'autres choses, aller au-delà...
Oui. Je suis très intéressé par les moyens de détourner l'action criminelle "traditionnelle". Pour moi, le crime c'est ce que la société a fait à ce type. Dans un monde décent, il serait un membre utile à la société, mais il est un laissé-pour-compte de l'univers où il travaille. Il est aveuglé par son voisin et rendu aphasique par la société.
La première "déviation" remonte à ses origines : le polar ne peut être qu'un genre déviant. Et la seconde est ce qu'il devient à cause du marché. Et il y en a une troisième, inhérente à sa commercialisation. Vous êtes conscient de ça ?
Non (rires).
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|