Question pour un bazar

Ooooaahhh, t'as triché ? J'y crois pas...
Je reprends la main, du coup.
Film de 1983 réunissant dés sa scène d'ouverture: Lawrence Fishburne, Matt Dillon, Nocolas Cage et Tom Waits.

Rumble Fish (Rusty James en frenchie) de Coppola

:-P

Si je puis me permettre... Trop d'informations "sensibles" pour un premier niveau d'énigme. J'ai entré la date et deux noms d'acteurs dans ma base et j'ai eu le titre en 2 secondes. Idem en utilisant IMDB...

Next...

Début du film :

- Un vrai roman de quatre sous!
- C'est ce que j'écris.
- Je n'ai pas entendu parler de vous. Votre nom déjà ?
(...)
- Non, désolé.
- "Le cavalier de Santa Fé", ça ne vous dit rien ?
- Ma foi, non...

Barton fink?

txoa a écrit:
Ooooaahhh, t'as triché ? J'y crois pas...

Appelle ça comme tu veux. N'oublie tout de même pas qu'on est sur Internet.

un woody Allen?

Ou ce film avec Belmondo qui ecrit des livres a 4 sous?

Un indice visuel pour situer le lieu de l'action :

Un indice visuel pour situer l'époque...



Le film remporta le grand prix du festival de Cannes.

Le troisième homme, de Carol Reed ?

Yes it is...

Les indices que tu as donnés ont permis des recherches très instructives, ma foi. En particulier sur l'histoire du festival de Cannes depuis sa création.

On cherche le titre d'un roman et son auteur.
Voici un extrait :

La lecture des journaux n'a fait que réveiller ma peur. De nouvelles enquêtes donnaient des statistiques atroces sur à peu près tout. Les preuves apportées suggéraient que nous n'allions pas bien. Les chercheurs en convenaient sinistrement. Des psychologues de l'environnement étaient interviewés. Des dégâts avaient été commis "involontairement". On "redoutait des défaillances". On parlait "d'estimations erronées" du potentiel. Les situations s'étaient "détériorées". La cruauté augmentait et il n'y avait rien que l'on pût faire à ce sujet. La population était déconcertée et pourtant s'en fichait. Des études non publiées faisaient allusion au fait que nous allions tous devoir en payer le prix. Les scientifiques scrutaient les données et concluaient qu'il nous fallait être inquiets. Personne ne savait plus ce qu'était un comportement normal ; certains prétendaient que c'était une chose positive et personne ne soutenait le contraire. Personne ne contestait plus quoi que ce soit. L'angoisse imprégnait la vie de tous les jours de la plupart des gens. Tout le monde était désormais préoccupé par l'horreur. La folie rôdait partout.

C'est un auteur américain.

stalker a écrit:Les indices que tu as donnés ont permis des recherches très instructives, ma foi. En particulier sur l'histoire du festival de Cannes depuis sa création.

Oui, moi aussi, mais j'arrivais à d'autres films. J'optais pour "le poison" de Billy Wilder, un film qui m'a l'air fabuleux. ( apparemment le héros est un écrivain raté, ce qui pouvait coincider avec le 1°indice). Du coup j'ai visionné un bon quart d'heure de ce film qui me parait terrible.

stalker a écrit:On cherche le titre d'un roman et son auteur.
Voici un extrait :

La lecture des journaux n'a fait que réveiller ma peur. De nouvelles enquêtes donnaient des statistiques atroces sur à peu près tout. Les preuves apportées suggéraient que nous n'allions pas bien. Les chercheurs en convenaient sinistrement. Des psychologues de l'environnement étaient interviewés. Des dégâts avaient été commis "involontairement". On "redoutait des défaillances". On parlait "d'estimations erronées" du potentiel. Les situations s'étaient "détériorées". La cruauté augmentait et il n'y avait rien que l'on pût faire à ce sujet. La population était déconcertée et pourtant s'en fichait. Des études non publiées faisaient allusion au fait que nous allions tous devoir en payer le prix. Les scientifiques scrutaient les données et concluaient qu'il nous fallait être inquiets. Personne ne savait plus ce qu'était un comportement normal ; certains prétendaient que c'était une chose positive et personne ne soutenait le contraire. Personne ne contestait plus quoi que ce soit. L'angoisse imprégnait la vie de tous les jours de la plupart des gens. Tout le monde était désormais préoccupé par l'horreur. La folie rôdait partout.

C'est un auteur américain.

On pourrait croire que c'est tres actuel, mais peut-être que ça été écrit il y a quelques décennies.

Le roman a été écrit au XXIème siècle.

edmond Gropl a écrit:Oui, moi aussi, mais j'arrivais à d'autres films. J'optais pour "le poison" de Billy Wilder, un film qui m'a l'air fabuleux. ( apparemment le héros est un écrivain raté, ce qui pouvait coincider avec le 1°indice). Du coup j'ai visionné un bon quart d'heure de ce film qui me parait terrible.

Oui, The Lost Weekend est un très grand film de Wilder, sans doute l'un de ses meilleurs.

L'action se déroule au XXI°?

Oui.
L'extrait choisi dénote un peu par rapport au ton d'autres romans de l'auteur. Celui-ci, roman, est complètement déjanté.

J.G. BALLARD? (le propos correspondrait mais pas le style)

Non, ce n'est pas Ballard.
Mais je comprends que tu aies pensé à ce genre-là.

Autre indice : ce roman est le seul de l'auteur qui n'aie pas encore été adapté au cinéma.

(Je ne trouve que les titres avec "park" dedans.)

Alors, pour changer, un extrait d'une pièce de théâtre contemporaine, inspiré de faits réels:

"Je suis un garçon normal et raisonnable, monsieur. Je ne me suis jamais fait remarquer. M’auriez-vous remarqué si je ne m’étais pas assis à côté de vous? J’ai toujours pensé que la meilleure manière de vivre tranquille était d’être aussi transparent qu’une vitre, comme un caméléon sur la pierre, passer à travers les murs, n’avoir ni couleur ni odeur ; que le regard des gens vous traverse et voie les gens derrière vous, comme si vous n’étiez pas là. C’est une rude tâche d’être transparent; c’est un métier; c’est un rêve, très ancien rêve d’être invisible. Je ne suis pas un héros. Les héros sont des criminels. Il n’y a pas de héros dont les habits ne soient pas trempés de sang, et le sang est la seule chose au monde qui ne puisse passer inaperçue. C’est la chose la plus visible du monde. Quand tout sera détruit, qu’un brouillard de fin du monde recouvrira la terre, il restera toujours les habits trempés de sang des héros".

Bien vu, Limbes.

(en fait, il s'agissait de Michel Houellebecq, mais c'est pas grave, je suis galant)

limbes a écrit:Alors, pour changer, un extrait d'une pièce de théâtre contemporaine, inspiré de faits réels:

"Je suis un garçon normal et raisonnable, monsieur. Je ne me suis jamais fait remarquer. M’auriez-vous remarqué si je ne m’étais pas assis à côté de vous? J’ai toujours pensé que la meilleure manière de vivre tranquille était d’être aussi transparent qu’une vitre, comme un caméléon sur la pierre, passer à travers les murs, n’avoir ni couleur ni odeur ; que le regard des gens vous traverse et voie les gens derrière vous, comme si vous n’étiez pas là. C’est une rude tâche d’être transparent; c’est un métier; c’est un rêve, très ancien rêve d’être invisible. Je ne suis pas un héros. Les héros sont des criminels. Il n’y a pas de héros dont les habits ne soient pas trempés de sang, et le sang est la seule chose au monde qui ne puisse passer inaperçue. C’est la chose la plus visible du monde. Quand tout sera détruit, qu’un brouillard de fin du monde recouvrira la terre, il restera toujours les habits trempés de sang des héros".

Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès

Bravo Varg! (mes énigmes ne font décidément pas long feu...)