Des ruines
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Des ruines
Quelques sites créés par des passionnés de ruines, de photographie aussi.
Des lieux ou des images particulières résonneront peut-être avec l'univers intérieur de certains d'entre vous, amateurs de littérature noire que vous êtes.
Abandonned places
Dark passage
Opacity
Bonne exploration.
Des lieux ou des images particulières résonneront peut-être avec l'univers intérieur de certains d'entre vous, amateurs de littérature noire que vous êtes.
Abandonned places
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Opacity
Bonne exploration.
Dernière édition par stalker le Mar 1 Sep - 18:17, édité 4 fois
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
J'adore ce genre de photos.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Des ruines
Un autre site consacré aux ruines, celui d'Yves Marchand et Romain Meffre : ICI
Merci à Romain pour son signe matinal et ce lien.
Bonne visite.
Merci à Romain pour son signe matinal et ce lien.
Bonne visite.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Ahlalaaaaaa..........................................
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Cette dernière et toute la série des Théâtres... Mamma mia, une splendeur...
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Des ruines
Un autre : Urban exploring
Les images sont protégées, impossibles à copier-coller, mais ça vaut le détour également.
Les images sont protégées, impossibles à copier-coller, mais ça vaut le détour également.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Par exemple cet endroit-là
Où j'irais bien passer quelques jours et quelques nuits, juste muni de petites provisions, de deux ou trois bouteilles, d'un peu de tabac, d'un carnet et d'un stylo.
Pour avoir la paix, ou autre chose de plus compliqué.
Où j'irais bien passer quelques jours et quelques nuits, juste muni de petites provisions, de deux ou trois bouteilles, d'un peu de tabac, d'un carnet et d'un stylo.
Pour avoir la paix, ou autre chose de plus compliqué.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Mais il arrive à copier-coller, l'animal.
Oui c'est celle-là.
Oui c'est celle-là.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Mais tu n'avais pas demandé les explications à quelqu'un ?stalker a écrit:Mais il arrive à copier-coller, l'animal.
Dernière édition par Varg le Mer 12 Aoû - 23:39, édité 1 fois (Raison : Accord du participe)
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Des ruines
Si, mais j'ai rien compris...
De toute façon, quand je veux copier-coller c'est pour mettre des liens ici. Je ne vois pas pourquoi ils protègent à ce point les images. Elles sont en basse définition, on ne peut rien en faire, sauf les coller sur un site et dire qu'on les a réalisées soi-même, éventuellement (suis-je naïf...), ce qui revient à une certaine forme de stupidité.
De toute façon, quand je veux copier-coller c'est pour mettre des liens ici. Je ne vois pas pourquoi ils protègent à ce point les images. Elles sont en basse définition, on ne peut rien en faire, sauf les coller sur un site et dire qu'on les a réalisées soi-même, éventuellement (suis-je naïf...), ce qui revient à une certaine forme de stupidité.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Il y a des gens qui réutilisent des images même en basse def, suffit de pouvoir les capturer quand elles sont protégées (c'est le cas de certains portfolios sur flickr) et éventuellement d'avoir les outils pour les retravailler, supprimer les effets de compression et tout le reste...
Mais c'est vrai que c'est dommage.
Mais c'est vrai que c'est dommage.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Des ruines
Dans le genre lieux inquiétants, je viens de trouver celui-ci, sur Opacity. Je vous recommande une visite de la galerie en question, et la lecture de certains commentaires (sous les images quand vous les agrandissez) qui donnent des détails sur des choses photographiées.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Moi aussi j’aime beaucoup ces lieux. Je les aime beaucoup notamment parce qu’ils perdent dans leur abandon leurs fonctionnalités d’origine, malgré les indices du passé qui subsistent ça et là. Il ne s’agit alors plus d’entrer (en vrai ou virtuellement) dans un endroit pour y habiter, travailler, se faire soigner, aller voir un spectacle, etc., avec des pièces dédiées à telle ou telle activité à l’intérieur, en miroir des activités balisées de l’extérieur (elles aussi dans des lieux dédiés). C’est la possibilité de reconfigurer comme on l’entend un espace matériel, et soi dans cet espace. Ils ne sont pas seulement les traces précaires d’un passé (industriel, social, etc.) révolu ou en cours de disparition, ils sont aussi des possibles, à s’approprier comme on veut. Des lieux d’imagination pure.
limbes- Messages : 640
Date d'inscription : 05/06/2008
Re: Des ruines
Je crois que je les perçois de cette façon aussi : par l'imaginaire, l'appropriation, la projection. Tout ce qu'on peut en faire sans nécessairement les parcourir physiquement - toutes sortes de choses avec l'imagination -, même si je crève souvent d'envie d'errer quelques heures dans certains de ces lieux.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Moi je n'y vois que la mort, notre propre insignifiance, et celle-ci peut être rudement belle. On doit pouvoir peupler ces lieux de tous les êtres qui y passèrent, fantômes trop translucides pour que l'œil de l'appareil aient pu les saisir, le plaisir des femmes et des hommes dansant dans cette salle de bal à Detroit, les chœurs rythmés dans cette église délaissée, les rires des spectateurs de ces théâtres... parce que tout ceci s'éteint et ne reste alors que ces exo-squelettes de ce que nous fûmes, nous qui ne sommes rien.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Des ruines
Je ne pense pas qu'on puisse réduire à deux catégories les perceptions et les ressentis au sujet de tels lieux, mais il y a effectivement les personnes qui vont plutôt projeter dans le passé, c'est à dire dans la fonction initiale, déchue, d'un lieu, et celles qui vont plutôt les considérer au présent, pour l'état dans lequel sont ces lieux sur l'instant, à leurs yeux. Présent ou futur, par ailleurs.
Une autre catégorie de personnes trouve les lieux abandonnés lugubres, morbides, tristes, et s'en détournent.
Il y a sans doute d'autres possibilités encore.
En vous lisant, Limbes et Varg, je me disais que vos perceptions des ruines pouvaient refléter assez fidèlement vos façons respectives d'aborder les sujets sur le forum (livres, films, questions critiques, autres). Sont en jeu le passé et le présent. Pas le futur ; sauf par l'imaginaire, au sens projection vers l'avant. Mais l'imaginaire peut aussi être l'affaire d'un moment présent et d'un désir qu'on entretient, mais qu'on assouvit pas - qu'on sait qu'on assouvira pas, mais qu'on cultive néanmoins.
Pour ma part, je n'imagine pas les danseurs dans la salle de bal. Je n'ai d'ailleurs perçu à aucun moment cette salle comme une salle de bal, tout en sachant que c'en fut une. C'est une salle d'autre chose à présent. Une salle de rien du tout ou une salle de tous les possibles. Ou un couloir d'hôpital ou un hôtel aux parois écaillées ou une usine rouillée à perte de vue ou une simple résidence paumée dans un bois ou un pré, ou un théâtre sans spectacle, ni spectateurs.
On en revient à une question que tu as posé à plusieurs reprises, Varg : où se situe-t-on ?
Ici, en terme de temps. Mais aussi d'espace. Et d'Histoire, naturellement. Je n'ai pas encore trouvé de métaphore plus forte que les lieux pour révéler des êtres.
Une autre catégorie de personnes trouve les lieux abandonnés lugubres, morbides, tristes, et s'en détournent.
Il y a sans doute d'autres possibilités encore.
En vous lisant, Limbes et Varg, je me disais que vos perceptions des ruines pouvaient refléter assez fidèlement vos façons respectives d'aborder les sujets sur le forum (livres, films, questions critiques, autres). Sont en jeu le passé et le présent. Pas le futur ; sauf par l'imaginaire, au sens projection vers l'avant. Mais l'imaginaire peut aussi être l'affaire d'un moment présent et d'un désir qu'on entretient, mais qu'on assouvit pas - qu'on sait qu'on assouvira pas, mais qu'on cultive néanmoins.
Pour ma part, je n'imagine pas les danseurs dans la salle de bal. Je n'ai d'ailleurs perçu à aucun moment cette salle comme une salle de bal, tout en sachant que c'en fut une. C'est une salle d'autre chose à présent. Une salle de rien du tout ou une salle de tous les possibles. Ou un couloir d'hôpital ou un hôtel aux parois écaillées ou une usine rouillée à perte de vue ou une simple résidence paumée dans un bois ou un pré, ou un théâtre sans spectacle, ni spectateurs.
On en revient à une question que tu as posé à plusieurs reprises, Varg : où se situe-t-on ?
Ici, en terme de temps. Mais aussi d'espace. Et d'Histoire, naturellement. Je n'ai pas encore trouvé de métaphore plus forte que les lieux pour révéler des êtres.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Il m'est tout à fait impossible de voir du "possible" dans tout cet amas d'abandon, sauf à parcourir la distance temporelle entre le moment où chacun de ces futurs squelettes étaient vivants, animés, ressentis, vécus par l'homme et l'instant présent de sa déchéance constatée par le photographe.
Le seul futur de ces lieux est éventuellement le futur de leur représentation, sous forme de photographies qu'on prendra ou non pour de l'art. Même le projet de leur éventuelle transformation en un nouveau possible n'est pas un futur de ce lieu-là.
C'est évidemment de notre rapport à la mort dont nous parlons. Nous n'avons pas le même, d'évidence.
Le seul futur de ces lieux est éventuellement le futur de leur représentation, sous forme de photographies qu'on prendra ou non pour de l'art. Même le projet de leur éventuelle transformation en un nouveau possible n'est pas un futur de ce lieu-là.
C'est évidemment de notre rapport à la mort dont nous parlons. Nous n'avons pas le même, d'évidence.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Des ruines
Bien entendu, c'est d'un rapport à la mort dont il s'agit.
Mais outre l'imaginaire, la projection, voire le fantasme, j'ajouterais l'idée de détournement. Non pas dans la perspective de restructuration d'un lieu, ou sa conservation au sens muséal, mais dans l'exploitation possible du lieu tel quel : désaffecté et dépeuplé. En matière de création, par exemple. Pas seulement photographique. Pas non plus dans l'esprit d'un squat d'artiste. Je pense le lieu en tant que base possible d'une histoire qui s'y déroule, mais qui ne tiendrait pas compte de l'histoire du lieu, de sa fonction passée, etc (on peut nier ces paramètres-là). Le lieu comme point de départ de quelque chose.
Mais outre l'imaginaire, la projection, voire le fantasme, j'ajouterais l'idée de détournement. Non pas dans la perspective de restructuration d'un lieu, ou sa conservation au sens muséal, mais dans l'exploitation possible du lieu tel quel : désaffecté et dépeuplé. En matière de création, par exemple. Pas seulement photographique. Pas non plus dans l'esprit d'un squat d'artiste. Je pense le lieu en tant que base possible d'une histoire qui s'y déroule, mais qui ne tiendrait pas compte de l'histoire du lieu, de sa fonction passée, etc (on peut nier ces paramètres-là). Le lieu comme point de départ de quelque chose.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Il y a quelques années, je me suis rendu compte d'un changement global de perspectives qui s'était opéré en moi, en regardant une émission historique sur Arte.
D'un seul coup, la mort était devenue prééminente dans ma façon de voir le monde et de me voir moi dans le monde. Je ne pouvais, avec effarement, plus regarder les nombreux extraits d'actualités, images d'archives sans ne voir là que des gens qui n'étaient plus, qui avaient aimé, vécu, baisé, chié, bouffé et qui étaient morts, et peuplaient désormais des images elles-mêmes représentation de la mort. Romero pouvait aller se rhabiller.
Je me suis calmé depuis. Je ne regarde plus la télé.
D'un seul coup, la mort était devenue prééminente dans ma façon de voir le monde et de me voir moi dans le monde. Je ne pouvais, avec effarement, plus regarder les nombreux extraits d'actualités, images d'archives sans ne voir là que des gens qui n'étaient plus, qui avaient aimé, vécu, baisé, chié, bouffé et qui étaient morts, et peuplaient désormais des images elles-mêmes représentation de la mort. Romero pouvait aller se rhabiller.
Je me suis calmé depuis. Je ne regarde plus la télé.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Des ruines
Je me rends compte en vous lisant que cette sorte d’effroi ou de conscience aigue de la précarité et de l’insignifiance des êtres et des choses, je l’éprouve presque systématiquement en regardant des photos, mais pas quand elles représentent des ruines, justement (ou des gens morts).
Au contraire, c’est lorsqu’elles saisissent ce qui est en cours d’existence que la mort me saute aux yeux. Je crois que c’est Barthes qui faisait une analogie dans La chambre claire entre une photo et une étoile, et pour moi c’est tout à fait ça : ça a été, mais ça n’est plus. C’est qu’elle fige un instant dans le cours inexorable du temps, mais ça paraît tellement dérisoire, au fond.
Pour les lieux en ruine, certes ils vont encore se transformer et se décomposer (ou être rasés ou "réhabilités" en salles de spectacle), mais dans une certaine mesure c’est comme s’ils étaient passés hors du temps, dans une autre dimension ; comme s’ils étaient déjà morts. Et dans le rapport imaginaire qui peut se créer alors, sans ou avec les fantômes qui les ont traversés, il y a peut-être l’idée (elle aussi dérisoire, sans doute) de retrouver un espace pour jouer, comme lorsqu’on est enfant et qu’on ignore l’histoire, le temps et la mort.
(L’expérience saisissante que tu décris Varg, je l’ai éprouvée ado mais pas en regardant la télé, c’était en regardant les gens dans les rues, au lycée, etc, tout d’un coup je ne voyais plus des gens mais des cadavres.)
Sur un autre plan ça m’intéresse aussi, le manque que souligne la photo du lieu en ruine. Elle saisit des émanations, des restes, seulement elle est impuissante à dire la manière dont les gens les ont investis, leurs gestes, leurs regards, leurs attachements, tout ce qui faisait que ce n’était pas simplement tel ou tel lieu, avec telles ou telles caractéristiques. Leur mémoire, à ces gens inconnus, je me dis qu’elle existe quelque part, mais qui pour la recueillir?
Au contraire, c’est lorsqu’elles saisissent ce qui est en cours d’existence que la mort me saute aux yeux. Je crois que c’est Barthes qui faisait une analogie dans La chambre claire entre une photo et une étoile, et pour moi c’est tout à fait ça : ça a été, mais ça n’est plus. C’est qu’elle fige un instant dans le cours inexorable du temps, mais ça paraît tellement dérisoire, au fond.
Pour les lieux en ruine, certes ils vont encore se transformer et se décomposer (ou être rasés ou "réhabilités" en salles de spectacle), mais dans une certaine mesure c’est comme s’ils étaient passés hors du temps, dans une autre dimension ; comme s’ils étaient déjà morts. Et dans le rapport imaginaire qui peut se créer alors, sans ou avec les fantômes qui les ont traversés, il y a peut-être l’idée (elle aussi dérisoire, sans doute) de retrouver un espace pour jouer, comme lorsqu’on est enfant et qu’on ignore l’histoire, le temps et la mort.
(L’expérience saisissante que tu décris Varg, je l’ai éprouvée ado mais pas en regardant la télé, c’était en regardant les gens dans les rues, au lycée, etc, tout d’un coup je ne voyais plus des gens mais des cadavres.)
Sur un autre plan ça m’intéresse aussi, le manque que souligne la photo du lieu en ruine. Elle saisit des émanations, des restes, seulement elle est impuissante à dire la manière dont les gens les ont investis, leurs gestes, leurs regards, leurs attachements, tout ce qui faisait que ce n’était pas simplement tel ou tel lieu, avec telles ou telles caractéristiques. Leur mémoire, à ces gens inconnus, je me dis qu’elle existe quelque part, mais qui pour la recueillir?
limbes- Messages : 640
Date d'inscription : 05/06/2008
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
stalker a écrit:
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Des ruines
Peut-être qu’aussi les ruines, ce sont nos ruines, ce qu’on a abandonné de soi ou des autres, ce qu’on met dans un coin mais qui nous hante toujours, à jamais. Ou ce sont peut-être juste nos souvenirs fragmentés, décalcifiés, dépourvus de toute chair mais qu’on tente vainement de réanimer, parfois, pour croire qu’on a vraiment existé. On n’est pas sûr d’y croire. On voudrait bien, malgré tout. Mais il faudrait pouvoir le regarder en face, le spectacle de notre désolation.
limbes- Messages : 640
Date d'inscription : 05/06/2008
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