The big shave - Martin Scorsese (1967)
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The big shave - Martin Scorsese (1967)
Durée : 5mn
Quasiment du temps réel, mais tout dépend des gens, ou plutôt des hommes.
Personnellement, ce serait plutôt 7mn, voire 9, mais tout dépend à quand remonte la fois précédente. Après 4 ou 5 jours, c'est un peu rude. Après 6 ou 7, c'est hard, ça frôle les 10mn.
Alors pour quelqu'un qui le fait tout les jours, oui, 5mn ça doit être du temps réel. Qui le fait tous les jours pour confirmer ou rectifier ?
Un jeune homme entre dans sa salle de bain. Au son de la chanson de Bunny Berigan, "I Can't Get Started", il commence à se raser. Cette banale tache quotidienne va se transformer en cauchemar lorsque le sang va commencer à jaillir et couler le long de son visage.
Un commentaire glané sur la toile : The big shave est le premier court en couleur de Scorsese, et le premier où le sang fait une brute apparition. C'est un film miroir, métaphore d'une Amérique malade du conflit vietnamien, où les allusions au Christ sont partout (Martin Scorsese a eu une enfance religieuse), et cet égorgement est symbole (biblique) de culpabilité et d'autodestruction, omniprésent dans la filmographie du réalisateur.
Un beau travail de montage et quelques sensations désagréables garanties.
C'est le troisième court métrage de Martin Scorsese, qui fut précédé par It's Not Just You, Murray ! (1964) et What's a Nice Girl Like, you Doing in a Place Like This ? (1963), réalisés pendant ses études à la New-York University.
Quasiment du temps réel, mais tout dépend des gens, ou plutôt des hommes.
Personnellement, ce serait plutôt 7mn, voire 9, mais tout dépend à quand remonte la fois précédente. Après 4 ou 5 jours, c'est un peu rude. Après 6 ou 7, c'est hard, ça frôle les 10mn.
Alors pour quelqu'un qui le fait tout les jours, oui, 5mn ça doit être du temps réel. Qui le fait tous les jours pour confirmer ou rectifier ?
Un jeune homme entre dans sa salle de bain. Au son de la chanson de Bunny Berigan, "I Can't Get Started", il commence à se raser. Cette banale tache quotidienne va se transformer en cauchemar lorsque le sang va commencer à jaillir et couler le long de son visage.
Un commentaire glané sur la toile : The big shave est le premier court en couleur de Scorsese, et le premier où le sang fait une brute apparition. C'est un film miroir, métaphore d'une Amérique malade du conflit vietnamien, où les allusions au Christ sont partout (Martin Scorsese a eu une enfance religieuse), et cet égorgement est symbole (biblique) de culpabilité et d'autodestruction, omniprésent dans la filmographie du réalisateur.
Un beau travail de montage et quelques sensations désagréables garanties.
C'est le troisième court métrage de Martin Scorsese, qui fut précédé par It's Not Just You, Murray ! (1964) et What's a Nice Girl Like, you Doing in a Place Like This ? (1963), réalisés pendant ses études à la New-York University.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: The big shave - Martin Scorsese (1967)
Vous pouvez le visionner ici
stalker- Admin
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Localisation : un hameau paumé
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