La quatrième dimension : Saison 1, ép.02 : Pour les anges - Robert Parrish (1959-1960)
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La quatrième dimension : Saison 1, ép.02 : Pour les anges - Robert Parrish (1959-1960)
Au soir de la torride journée du 19 juillet, le vendeur ambulant Lewis J. Bookman rentre chez lui. Le bientôt septuagénaire est accueilli devant son immeuble par des enfants, parmi lesquels la jolie Maggie, qui l'apprécient beaucoup parce qu'il les gâte régulièrement. Dans son appartement l'attend un inconnu en costume noir qu'il a aperçu un peu plus tôt sur les marches où il avait installé son petit stand.
Un inconnu en costume noir, un étrange personnage, et beaucoup plus que ça.
La mort en personne. Fort élégante. Pas du tout l’image qu’on se fait de la mort, ni l’image que les mythologies en donnent de part les quatre coins du monde. Pas de faux, ni de masque mortuaire. Juste un homme en costume noir, distingué, déterminé – que seuls les êtres vivants sur le point de mourir sont en mesure de voir, tandis que les autres s’imaginent que vous, l’être humain condamné, parlez tout seul aux choses et aux végétaux.
Lewis J. Bookman est têtu, obstiné, mais, comme tout être vivant, convaincu et sensible sur cette Terre, il a ses limites. La mort en personne le retranchera dans une impasse, et l’aimable vendeur ambulant devra trouver une solution au défis que lui lance l’incarnation (jamais inquiétante, jamais menaçante – tout juste a-t-elle l’aspect d’un représentant venu frapper à votre porte pour vous casser les pieds.)
Et Bookman, derrière ses airs d’obtus endurci, trouvera une solution. Il utilisera ses propres méthodes et manipulera la mort. Les méthodes apparaîtront naïves, peu crédibles, mais la morale de l’histoire en vaut la peine.
Mais nous sommes en 1959, ne l’oublions jamais. En 2010, que pourrions-nous bien faire d’une telle histoire, motivée par une telle morale ? Certainement pas grand-chose. Dans le meilleur des cas, un scénariste et un réalisateur pourraient s’en emparer et la transformer, la remixer version XXIème siècle et nous dire : aujourd’hui, voyez-vous, Bookman ne réagit pas de la même façon. Ce serait un autre Bookman. Ce ne serait pas un conte.
Un inconnu en costume noir, un étrange personnage, et beaucoup plus que ça.
La mort en personne. Fort élégante. Pas du tout l’image qu’on se fait de la mort, ni l’image que les mythologies en donnent de part les quatre coins du monde. Pas de faux, ni de masque mortuaire. Juste un homme en costume noir, distingué, déterminé – que seuls les êtres vivants sur le point de mourir sont en mesure de voir, tandis que les autres s’imaginent que vous, l’être humain condamné, parlez tout seul aux choses et aux végétaux.
Lewis J. Bookman est têtu, obstiné, mais, comme tout être vivant, convaincu et sensible sur cette Terre, il a ses limites. La mort en personne le retranchera dans une impasse, et l’aimable vendeur ambulant devra trouver une solution au défis que lui lance l’incarnation (jamais inquiétante, jamais menaçante – tout juste a-t-elle l’aspect d’un représentant venu frapper à votre porte pour vous casser les pieds.)
Et Bookman, derrière ses airs d’obtus endurci, trouvera une solution. Il utilisera ses propres méthodes et manipulera la mort. Les méthodes apparaîtront naïves, peu crédibles, mais la morale de l’histoire en vaut la peine.
Mais nous sommes en 1959, ne l’oublions jamais. En 2010, que pourrions-nous bien faire d’une telle histoire, motivée par une telle morale ? Certainement pas grand-chose. Dans le meilleur des cas, un scénariste et un réalisateur pourraient s’en emparer et la transformer, la remixer version XXIème siècle et nous dire : aujourd’hui, voyez-vous, Bookman ne réagit pas de la même façon. Ce serait un autre Bookman. Ce ne serait pas un conte.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La quatrième dimension : Saison 1, ép.02 : Pour les anges - Robert Parrish (1959-1960)
Oui, ce serait triste. Mais ce serait logique. La façon dont Bookman trompe la mort n'est pas crédible une seule seconde. Pas plus que l'appartement extravagant dans lequel il est censé vivre. Pas plus que ce quartier populaire où tout le monde est gentil. Si on refaisait ce film, il devrait être plus réaliste, et probablement plus sombre.stalker a écrit:
Mais nous sommes en 1959, ne l’oublions jamais. En 2010, que pourrions-nous bien faire d’une telle histoire, motivée par une telle morale ? Certainement pas grand-chose. Dans le meilleur des cas, un scénariste et un réalisateur pourraient s’en emparer et la transformer, la remixer version XXIème siècle et nous dire : aujourd’hui, voyez-vous, Bookman ne réagit pas de la même façon. Ce serait un autre Bookman. Ce ne serait pas un conte.
Re: La quatrième dimension : Saison 1, ép.02 : Pour les anges - Robert Parrish (1959-1960)
Ma parole, tu les connais tous par coeur ?
stalker- Admin
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Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: La quatrième dimension : Saison 1, ép.02 : Pour les anges - Robert Parrish (1959-1960)
Ben, la première saison, oui ! Vue et revue. La deuxième, je connais assez bien aussi. Mais les autres, je ne les ai pas.
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