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Mexico Juarez

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Manuel
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Message par novi Mer 29 Avr - 23:44

Mexico Juarez Mexico15

Mexico DF

Une douce mélopée sous forme de Jazz, trompette en sourdine et sax qui vibre, baigne la pénombre entre les dossiers des sièges et le bas plafonnier et s’il n’y avait la sourde vibration des réacteurs et ces soudains changements de paliers annonciateurs de la descente ; l’on aurait pu se croire encore en plein ciel dans l’infini du vol de nuit. Ci et là, l’ombre des hôtesses qui remontent les travées, sérieuses et affairées, mais rien ne bouge si ce n’est ce jazz qui monte. Facétie d’un commandant mélomane, seul maître à bord du 747 siglé du serpent vert et or.

Aquí es México ; los mejores pilotos del mundo…

Seul celui dont c’est le premier voyage ignore encore que la piste est courte, la descente brutale et que les pilotes Mexicains aiment approcher au plus prés et que des immeubles, des avenues, vont surgir dans les hublots encore glacés par l’altitude.

Vámonos a aparcar , Cabrón !

Quelques tressautements et le frémissement d’une aile ne suffisent pas encore à secouer la torpeur de la cargaison des voyageurs du monde, entassés, serrés, endormis dans des positions acrobatiques pour ceux qui l’ont pu. Sur le bord de l’allée 2B, au dernier rang, un passager tente doucement de descendre ses jambes relevées en travers du dossier supérieur. Son siège au mécanisme cassé l’a maintenu horizontalement malgré les efforts insensés de l’hôtesse. Son voisin, un Galicien, ouvre un œil d’ibère lorsqu’il sait qu’un petit déjeuner de Jamon y queso l’attend. Ils ne sont pas encore adressés la parole et il ne sait pas encore si son voisin de nuitée parle espagnol. Il a l’air d’un américain, d’un russe peut-être vu l’accent zozotant dont il a accablé l’hôtesse- une bonne Catalane - au départ de Madrid. Une fois encore, c’est un simple sourire qui vient marquer leur éphémère relation tandis que la voix sérieuse du co-pilote annonce la température extérieure, le jour qu’on est et qu’il fait beau sur Mexico.

Que hoy sera un buen dia ; Guéy !

Les hôtesses courent dans le bruit des chariots. Elles inspirent l’affection avec leur rimmel éclaté, les cernes de l’age qui rendent si belle parfois la maturité chez une femme. L’homme du bout du rang n’a pratiquement rien mangé du repas de la veille et son voisin qui lui, a férocement dévoré son plateau sous cellophane tout en l’arrosant copieusement du mauvais vin en capsule, se dit que décidément c’est un étranger. D’ailleurs avec le même sourire, il prend juste un peu de café avec un morceau de brioche sèche, arrosé d’un jus d’orange, dédaignant le jambon et le fromage tandis que le galicien en fait une provision en bon Galliego.

Damas y Caballero

Les hôtesses s’activent de plus belle, l’avion vibre tel un cheval Appaloosa cambré sur ses paturons, tandis qu’un jet de lumière intense perce le hublot. L’homme du dernier rang jette un regard au flux des toilettes, la ronde des sphincters semble tirer à sa fin et il se saisit de son sac à dos, coupant avec souplesse la file du retour. « « Con muchas velocidad » fait-il avec un sourire de pirate à l’hôtesse un peu stressée. Il claque la porte d’un pied, soulève son Tshirt noir d’une main tout en écartant de l’autre la fermeture éclair du sac de sport. Il s’ébroue, mouille ses cheveux courts et son visage à la barbe naissante, puis en sort une mini brosse à dents, frotte et crache sèchement. Il enfile un nouveau Tshirt noir aussi, étire des bras tatoués et s’extrait de la cabine tandis que la sortie du train d’atterrissage secoue l’appareil. Lorsqu’il revient, une lumière différente a envahi les hublots, celle des lumières du District fédéral : Mexico City – el DF…

Ceintures verrouillées sous l’œil fatigué des hôtesses pressées de rejoindre les sièges de bout ; prés des emergency gates. La lumière des plafonniers s‘éteint tandis que le jazz revient et que sur le grand écran central, la piste apparaît, magique, dans les spots de la city qui l’entoure – le commandant est un poète. Le silence se fait comme toujours lorsque certains ressentent le besoin de recommander leurs âmes à Dieu. Entre le ciel et la terre, là où l’incompétence de la main de l’homme peut laisser basculer dans l’infini ouaté de l’incertitude, la tension est palpable tandis que les deux passagers du bout du rang se font un dernier sourire. D’ailleurs l’étranger ne l’est plus tout à fait ; il a décliné le formulaire de la « Migracion » avec toujours le même sourire. L’hôtesse a cru a un malentendu linguistique, mais non, il semble avoir bien compris et lui a exhibé rapidement un passeport orné de l’aigle doré.

Un sifflement de réacteurs qui s’inversent, une dernière et ultime impression que la structure s’immobilise dans l’espace, puis un choc sourd mais tranquille, suivi des secousses du roulement – bienvenue sur la terre ferme.

L’hôtesse de l‘allée 2B soupire comme elle le fait depuis tant d’années, à la fin de tant de traversées de l’Atlantique. Le malaise est toujours là, malgré les milliers de décollages et d’atterrissages qui se finissent invariablement par ce soupir salvateur lorsque qu’on déverrouille les portes ; Hasta luego y muchas gracias.

6 heures du matin, l’aéroport dort encore.

Les passagers du vol 7011 hésitent d’un pas maladroit, au hasard des halls vides, sous le regard d’un policier blasé, seul indicateur d’un chemin ouvert. Quelques uns sont déjà agglutinés autour du seul tapis roulant qui s’est ébranlé et fixent hagards les premiers bagages. L’homme du dernier rang remonte en sifflant, lunettes de soleil remontées sur les cheveux, pantalon battledress kaki qui se saisit d’une grosse valise étiquetée d’un superbe drapeau Anglais. Le galicien se frotte le menton devant la vision de la malle flambante neuve et manque d’en oublier la sienne. De toute façon, tout le monde va dans la même direction, là ou un Y se forme entre la file des nationaux et les autres : les étrangers.

- A Donde vas, amigo ?
- Leone, Guanajuato.
L’employé n’a cillé que deux secondes, dubitatif, puis a tranché d’un coup de tampon.

Le galicien cherche un taxi. A cette heure, le grand aéroport est sinistre à souhait, tout est blafard, même l’uniforme verdâtre des quelques flics en faction. Un soldat casqué, un M16 en bandoulière lui indique qu’il vaut mieux couper par le parking ; plus sûr. La flotte des voitures stationnées y est impressionnante, sauf qu’il n’y a pas âme qui vive. Le galicien marche entre les allées, se dirigeant vers ce qui lui semble être la rue. Un autre militaire lui demande s’il est touriste et cela le ferait sourire dans un autre moment, les galiciens ont une longue histoire avec cette terre. L’autre enchaîne que c’est dangereux, il faut rejoindre un car en partance ou un taxi avant que la cité ne soit véritablement réveillée. Le cessez-le-feu ne durera pas lorsque l’étrange lumière entre chien et loup se sera dissipée. Des phares au xénon l’éblouissent, tandis que le bruit sourd d’un moteur de bateau résonne maintenant à sa hauteur. Le blanc immaculé de la Mercedes S 600 qui contraste avec les vitres noires et opaques le laisse un peu idiot, désemparé. La vitre descend dans un chuintement électrique sur le sourire goguenard de l’homme du dernier rang.

- A donde te vas ?
- No sé, bus,taxi ,no importa !
- Poco mas léro, no !

Se disant, il est descendu avec un regard circulaire aiguisé et s’est dirigé vers le coffre qui s’est ouvert automatiquement tandis que le galicien finit d’halluciner sur les plaques numérotées 666. Son hôte lui ouvre la porte arrière où un homme lui fait un sourire. Il s’assoit en saluant ; l’oeil fixé sur l’énorme pistolet mitrailleur court posé en travers des genoux de son nouveau voisin. Il ne sait plus s‘il doit continuer de remercier ou s’inquiéter. S’il s’agit d’un enlèvement ; il devrait bientôt figurer dans les annales du touriste enlevé sans avoir pu poser un pied sur la ville. La limousine file dans un souffle, contourne tout en souplesse un rond-point d’où l’on aperçoit déjà la zone, puis s‘immobilise. La vitre est descendue de nouveau et la discussion s’est engagée rapide et saccadée :

Claro, claro, muy bien

L’homme du dernier rang est descendu, a rouvert la portière et avec toujours ce même sourire, a fait soudain sérieux et grave :

- Es un taxista muy séguro, no problem ! Que te vaya muy bien, Galliego…

Au même moment, un soleil rougeoyant inonde la ville tandis que Mexico se lève enfin.

Novi

Nouvelle inédite, le 29 04 2009


Dernière édition par novi le Jeu 30 Avr - 17:25, édité 1 fois
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Message par Manuel Jeu 30 Avr - 12:52

Quelques réserves :

-On ne traverse pas une travée, on la remonte.
-Il n'y a pas de cargaison de voyageurs. Une cargaison, c'est de la marchandise.

Ce que j'ai vu de plus impressionnant, c'est l'aéroport de Guatemala City. Le pilote doit laisser tomber l'avion pour "accrocher" la piste d'atterrissage. S'il la rate, il y a un précipice au bout... Et pour décoller, c'est encore pire. Impressionnant !
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Message par novi Jeu 30 Avr - 13:39

Il n'y a pas de cargaison de voyageurs. Une cargaison, c'est de la marchandise.

Je sais, mais une seconde classe de chez Iberia de nos jours...ressemble plus à un wagon à bestiaux qu'à une croisiére sur le Titanic- Tiens ça me fait penser que j'ai complétement oublié de parler des odeurs, des effluves d'urines qui remontent au petit matin.

On parle pas assez des aéroports dans les polars, et pourtant une journée à observer des gens dans ces lieux internationaux, c'est une dizaine de polars possibles à imaginer et lorsqu'on voit la pauvreté des thèmes abordés aujourd'hui, l'on se dit que la matiére disponible n'était pourtant pas loin.

Un bon polar, c'est avant tout un avion qui arrive avec sa cargaison d'intrigues possibles...
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Message par edmond Gropl Jeu 30 Avr - 17:13

Le style est bizarre, mais l'atmosphère est bonne, le final aussi.

C'est quoi "une bonne catalane"?
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Message par novi Jeu 30 Avr - 18:09

C'est quoi "une bonne catalane"?

Une espagnole qui dit rua au lieu de calle, platge au lieu de playa à ce qu'il me semble...
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Message par edmond Gropl Jeu 30 Avr - 18:52

Calle se dit Carrer, généralement, mais peut-être aussi rua.

mais tu ne dis pas en quoi elle est "bonne"?
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Message par novi Jeu 30 Avr - 19:05

Effectivement rua est plutôt galicien après reflexion - bonne parce qu'à Madrid, c'est comme un parisien vis à vis d'un provincial et vice versa...donc bonne comme fiére de laisser entrevoir qu'elle est catalane dans un avion madriléne...mais bon n'étant point espagnol, ça reste une réflexion d'étranger.
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Message par txoa Jeu 30 Avr - 20:51

Rua est portugais.
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Message par novi Jeu 30 Avr - 22:07

txoa a écrit:Rua est portugais.

Pas étonnant, j'ai passé un moment en Gallice du coté de Vigo ainsi que dans des villlages incroyables dans la montagne...de même, il y a une vieille tradition des Galiciens et des Basques aussi au Mexique.
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Message par txoa Ven 1 Mai - 12:15

Les basques ont essaimé au Mexique et en Californie comme berger. Ils étaie,nt un sous prolétariat agricole. C'est comme ça que j'ai un grand oncle américain parti en Californie dans les 50's.

Voui, pas mal. Comme tu l'as déjà dit, Novi, quitte à faire dans l'atmosphère, autant que tous les sens soient interpelés. Ca me gêne pas, moi, cargaison de voyageurs, ça renvoie le dit voyageur au statut de marchandise.
Par contre, si on veut être lu, il convient de ne pas faire preuve d'élitisme et de traduire toutes les phrases en langue étrangère. Rien ne m'énerve plus qu'un texte en anglais, espagnol, javanais non traduit, je trouve que ça ce la pète, style on est initié, si tu l'es pas, tant pis. Tout le contraire de la littérature populaire. Je précise que je cause espagnol.
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Message par stalker Dim 3 Mai - 3:48

Idem, pour les mêmes raisons que Txoa, la cargaison de voyageurs fonctionne très bien à mes yeux. Mais c'est l'exemple typique d'expression que pas mal de profs de français ou d'instituteurs te souligneront en rouge (Manuel, cette remarque ne t'est pas adressée personnellement).

Ce texte possède une dimension sonore et lumineuse que j'apprécie.
De plus, je trouve que tu as découpé le récit en écho à la configuration des sièges dans un avion. C'est compartimenté, aéré, et ton texte ressemble un peu à un travelling qu'une caméra effectuerait dans une adaptation en court métrage. C'est très bien vu de ces points de vue là.

Remarque de forme : ta ponctuation n'est pas du tout au point. En particulier tes points virgules. Certaines virgules aussi. Je te suggère de lire ton texte à voix haute, seul dans une pièce. Normalement, tu vas entendre les défauts de ponctuation. Tu vas trébucher dessus, ou te mettre à hoqueter curieusement.
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Message par novi Dim 3 Mai - 15:12

Tout le contraire de la littérature populaire.

Exact lorsque cela concerne cette tradition du roman de gare français que je revendique pour ma saga actuelle, qui à cause de cet enracinement dans des sous -cultures locales sera probablement intraduisible et du coup inexportable.

Je serais curieux d'ailleurs dans un registre trés voisin : le polar dit regionaliste ...de savoir ce que les auteurs concernés pensent de cette difficulté, comment transposez un récit conçu dans l'étroitesse d'un contexte historique trés local à 20 000 kms de là ; pas évident.

C'est la premiére fois que je tente une nouvelle disons internationale et il m'est paru évident, intuitivement toujours que pour ces deux cultures linguistiques au moins : la latine et la slave, que l'on ne pouvait priver le lecteur de cette musicalité (sans en abuser bien sur ).

Autant effectivement, il me parait un peu bling bling et vain de faire des citations en Anglais- langue ne contenant plus aucun codes pour le voyageur virtuel ou pas - autant pour les autres, le récit risque de patir d'une sorte de froideur, d'un manque de respect même à des cultures fortes. ( j'aurai du ainsi écrire poquito au lieu de poco pour marquer le Mexicanisme trés important dans la compréhension de ce qui pourrait étre une suite a cette courte nouvelle ).

De plus, je trouve que tu as découpé le récit en écho à la configuration des sièges dans un avion. C'est compartimenté, aéré, et ton texte ressemble un peu à un travelling qu'une caméra effectuerait dans une adaptation en court métrage. C'est très bien vu de ces points de vue là.

Je suis vraiment trés content parce que c'est cet effet ""travelling "" justement que je cherche à approcher pour ce genre de récit et s'il a pu étre perçu, c'est que quelque part, j' ai du réussir à froler du doigt le truc ...

Autrement j'ai effectivement et ça se confirme grave, un vilain probléme résilient avec la ponctuation...je vais adopter la méthode à Stalker qui me parait saine.
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Message par txoa Dim 3 Mai - 15:37

Je reconnais qu'il n'est pas aisé de traduire des phrases dans une langue étrangère, anglais, espagnol ou vénusien, je ne vois pas pourquoi plus une que l'autre. J'ai écrit une nouvelle dans laquelle parle un arabe en arabe, il est hors de question que je ne traduise pas. On la met où la traduction ? A la suite ? Astérisque et bas de page ? C'est ce que je choisis, sachant que rien n'est vraiment la panacée mais ça me semble indispensable au risque d'exclure le lecteur.

"Poquito" est est employé en espagnol de façon courante pour "un petit peu".
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Message par novi Dim 3 Mai - 15:54

il est hors de question que je ne traduise pas. On la met où la traduction ? A la suite ? Astérisque et bas de page ? C'est ce que je choisis, sachant que rien n'est vraiment la panacée mais ça me semble indispensable au risque d'exclure le lecteur

Ouep, une vraie phrase dans une langue peu usuelle oblige fatalement à l'astérisque de bas de page, mais il me semble que de courtes interjections dans une langue comme l'espagnol assez facile d'approche peut étre révélateur de phrasés typiques aux moeurs locale par exemple. La délinquance mexicaine toujours par exemple, est connue pour l'usage cynique de la fomule polie ou le contraste du tutoiement ajoute un sel unique à des atmosphéres difficiles parfois à coucher sur la papier.

Ouep aussi, Poquito est plus un diminutif trés employé au Mexique plutôt qu'un vrai mexicanisme comme "andalé ! " ou ""chingar "
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Message par Ham and Jam Mar 9 Fév - 18:27

Je ne sais pas pour Gutaemala City mais pour Ciudad de Mexico, l'atterrissage est pas mal aussi : on se demande si on ne va pas raser les bidonvilles en bout de piste !
Sinon bonne atmoshère ...

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Message par stalker Mar 9 Fév - 18:46

Damned, tu as commencé ton exploration de la rubrique par un texte de Novi...
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Message par Ham and Jam Mar 9 Fév - 18:56

Le titre m'a attiré ayant fait une excursion au Mexique il y a .. oufff .
Mias ce qui est marrant c'est que j'ai dans les cartons une idée de polar qui se déroule au Mexique et tout le début se passe dans l'avion et à l'aéroport.

Sinon, pour Novi j'ignore tout... Je ne sais rien , je ne suis pas complice, je n'ai rien fait, ce n'est pas moi...

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Message par txoa Mer 10 Fév - 0:02

Pourquoi tu te justifies ?
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Message par Ham and Jam Mer 10 Fév - 16:51

Pourquoi tu me poses cette question ?

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