Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
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edmond Gropl
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Manuel
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Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
LE THÈME : Deux policiers de Dunkerque, Dacié et Marquet, doivent faire équipe pour résoudre une affaire comprenant la profanation d'une église, des attaques de pharmacies et le meurtre d'une militante d'extrême-droite. Ils soupçonnent tour à tour un leader politique, un militant syndical, un jeune drogué. Mais l'enquête permet surtout aux deux hommes de se connaître et d'entamer une véritable amitié.
LE POSITIF : Max Gillio écrit très bien. On voit qu'il est prof de lettres, car il maîtrise la grammaire et notamment le subjonctif (ce qui n'est pas mon cas, hélas). En tout cas, le livre accroche vraiment. Pour les cinéphiles, le duo de flics n'est pas sans rappeler celui du "Chien Enragé", de Kurosawa. En tout cas, Dacié et Marquet plaisent au lecteur. On s'attache à eux, on a envie de les suivre. On est déçu quand ils se fâchent, on est soulagé quand ils se réconcilient. C'est essentiellement pour eux qu'on va jusqu'au bout du bouquin. L'intrigue est également bien ficelée et le dénouement apparaît logique, de même que la manière dont les flics ont mené l'enquête. J'ajoute que l'édition est impeccable : bonne présentation, bonne impression, pas de fautes. Quand on a lu quelques bouquins que j'ai lus récemment, on apprécie.
LE NEGATIF : Ben, tout est subjectif. J'ai trouvé que les paragraphes étaient trop longs : aller à la ligne permet d'aérer le texte. Les descriptions sont aussi trop longues. On peut admettre que l'accumulation de détails sur la vie quotidienne des personnages a pour but de les rendre proches du lecteur, mais la description de chaque lieu et de chaque personnage n'apporte rien, selon moi. Enfin, à titre personnel, je dois dire que j'ai deviné assez rapidement qui était le coupable. Ce qui n'est pas grave, car l'intérêt réside dans les deux flics.
CONCLUSION : Il faut être honnête : ce n'est pas le meilleur polar que j'ai lu. Mais Max Gillio écrit très, très bien (qui a dit "mieux que Manuel Ruiz ?") et le duo Dacié-Marquet accroche vraiment. Il y a là le matériel pour une série longue et riche. C'est en tout cas mon avis et je le partage.
J'ai noté la phrase suivante, comme ça : "trois adolescents unissaient leurs forces en s'adossant à un immeuble pour éviter que ce dernier ne s'effondre".
Ed. Ravet-Anceau
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
J'ai enlevé le prix du bouquin de ta chronique, Manuel. C'est pas la peine de l'indiquer.
Si je suis ton raisonnement, il n'y a que les profs de lettres qui maîtrisent ces règles de la langue française, et personne d'autre, puisque toi-même ne les maîtrises pas. Eh bien je te ferions disez que ce n'étions plus jamais le cas du tout. Non non non. Il y eurent des exceptions que nous relèveras dans le futur du perspectif contemporain. Elles étiez rares, mais elles sommes.Manuel a écrit:Max Gillio écrit très bien. On voit qu'il est prof de lettres, car il maîtrise la grammaire et notamment le subjonctif (ce qui n'est pas mon cas, hélas).
stalker- Admin
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Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Manuel a écrit:
J'ai noté la phrase suivante, comme ça : "trois adolescents unissaient leurs forces en s'adossant à un immeuble pour éviter que ce dernier ne s'effondre"
C'est la définition du hittiste.
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Bon comme on connait mon avis sur ce genre de quatriéme de couverture, je m'étendrais pas vu qu'aujourd'hui ça m'indiffére plus qu'autre chose ( au contraire, cyniquement je me réjouis qu'on en édite de plus en plus ; les éditions Bargain devraient d'ailleurs battre le record mondial bientôt ).
Par contre, cela m'améne une reflexion plus globale sur le bien écrit, le sans fautes. Je viens de lire conjointement ""Traque sanglante"" ( on rigole pas, c'est pas plus débile comme titre que "meurtres machins" ) de Andy MacNab qui n'est pas prof de français mais a éte plutôt joyeux commando de sa majesté dès l'age de 16 ans y parait ......et """le brasier de l'Ange" de Lee Burke !
Le premier récupéré flambant neuf pour 3 euros chez un bouquiniste et le second en Biblio...
Le Nab aurait pu étre un récit fantatisque vu la densité de la matiére et la crédibilité de l'auteur en rapport....sauf que le 1er propriétaire de ce livre qui devait étre prof lui ...a souligné et corrigé au crayon de bois toutes les fautes - je l'en remercierai jamais assez pour ce cours à 3 euros - mais cela ne reste qu'un détail vu que par un lecteur moyen qui s'en taperait de l'orto, le reste est bien ailleurs dans une histoire débitée telle une main courante, ponctuée de réflexions lourdingues d'un amerloque façon GI du fin fond de l'Utah qui découvre le sud de la France ( style tous les bronzés sont pédérastes et les français des gros niais ) ...restes des passages qu'aucun prof de francais ne pourra jamais écrire comme par exemple l'épisode du commando stressé qui doit réguler son auto-ventilation - un monument de scéne réaliste. La violence est trés bien décrite à chaque fois aussi, l'expertise est rare à ce niveau.
Alors je ne sais pas entre un livre trés bien écrit mais à chier au niveau du synopsis et un bouquin mal écrit, mal déroulé, lourdingue dans ses théses mais bénéficiant d'un synopsis d'enfer .....quel est celui des deux qu'on gardera en mémoire ? question personnelle sans doute ?
Peut-étre s'agit-il de la différence oubliée entre la littérature noire et la blanche ? les écrivains et les polardeux ? L'intello et le prolétaire ?
Dans mon cas, pas de souci puisque j'ai basculé chez le Louisianais ....une autre dimension.
Par contre, cela m'améne une reflexion plus globale sur le bien écrit, le sans fautes. Je viens de lire conjointement ""Traque sanglante"" ( on rigole pas, c'est pas plus débile comme titre que "meurtres machins" ) de Andy MacNab qui n'est pas prof de français mais a éte plutôt joyeux commando de sa majesté dès l'age de 16 ans y parait ......et """le brasier de l'Ange" de Lee Burke !
Le premier récupéré flambant neuf pour 3 euros chez un bouquiniste et le second en Biblio...
Le Nab aurait pu étre un récit fantatisque vu la densité de la matiére et la crédibilité de l'auteur en rapport....sauf que le 1er propriétaire de ce livre qui devait étre prof lui ...a souligné et corrigé au crayon de bois toutes les fautes - je l'en remercierai jamais assez pour ce cours à 3 euros - mais cela ne reste qu'un détail vu que par un lecteur moyen qui s'en taperait de l'orto, le reste est bien ailleurs dans une histoire débitée telle une main courante, ponctuée de réflexions lourdingues d'un amerloque façon GI du fin fond de l'Utah qui découvre le sud de la France ( style tous les bronzés sont pédérastes et les français des gros niais ) ...restes des passages qu'aucun prof de francais ne pourra jamais écrire comme par exemple l'épisode du commando stressé qui doit réguler son auto-ventilation - un monument de scéne réaliste. La violence est trés bien décrite à chaque fois aussi, l'expertise est rare à ce niveau.
Alors je ne sais pas entre un livre trés bien écrit mais à chier au niveau du synopsis et un bouquin mal écrit, mal déroulé, lourdingue dans ses théses mais bénéficiant d'un synopsis d'enfer .....quel est celui des deux qu'on gardera en mémoire ? question personnelle sans doute ?
Peut-étre s'agit-il de la différence oubliée entre la littérature noire et la blanche ? les écrivains et les polardeux ? L'intello et le prolétaire ?
Dans mon cas, pas de souci puisque j'ai basculé chez le Louisianais ....une autre dimension.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
C'est un clivage un peu facile, limite démago. Une super idée écrite à la truelle est gâchée. Une platitude servie par un style ampoulé n'est que putassière (ex: Raphaël Majan).
txoa- Messages : 1108
Date d'inscription : 11/06/2008
Localisation : To lose ou presque
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
C'est un clivage un peu facile, limite démago.
Au delà de ça ...demeure une interrogation ?
Je détestais le style de narration à G Arnaud , je pense même que les oreilles couchées seraient difficile à lire pour le lecteur d'aujourd'hui sans se remettre dans le contexte de l'époque. Je n'aime pas trop le syle à Marignac.....il n'empèche que dans ces deux cas différents et divergents, l'on est devant de supers putains de bonne histoires que l'on lit en général d'une traite parce que c'est passionnant - pas le style, pas l'auteur, mais uniquement l'histoire.
C'est un peu le truc de l'ane à qui même en coupant les oreilles en pointe ne sera jamais un cheval de course - des gens qui seraient trés bon à écrire de la blanche parce qu'ils écrivent tout simplement bien font malgré tout tache dans le polar lorsque la matiére n'y est pas.
Après faut-il modérer un peu le jugement dans la mesure où même le plus brillant des auteurs ne peut rien contre la lassitude du lecteur face à des thèmes totalement éculés.
Au delà de ça ...demeure une interrogation ?
Je détestais le style de narration à G Arnaud , je pense même que les oreilles couchées seraient difficile à lire pour le lecteur d'aujourd'hui sans se remettre dans le contexte de l'époque. Je n'aime pas trop le syle à Marignac.....il n'empèche que dans ces deux cas différents et divergents, l'on est devant de supers putains de bonne histoires que l'on lit en général d'une traite parce que c'est passionnant - pas le style, pas l'auteur, mais uniquement l'histoire.
C'est un peu le truc de l'ane à qui même en coupant les oreilles en pointe ne sera jamais un cheval de course - des gens qui seraient trés bon à écrire de la blanche parce qu'ils écrivent tout simplement bien font malgré tout tache dans le polar lorsque la matiére n'y est pas.
Après faut-il modérer un peu le jugement dans la mesure où même le plus brillant des auteurs ne peut rien contre la lassitude du lecteur face à des thèmes totalement éculés.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
C'est Djian qui l'a dit et d'autres aussi sans doute : toutes les histoires ont déjà été racontées. Tout ce qui fait la différence, c'est la manière.
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
toutes les histoires ont déjà été racontées
Faux et je me fais fort de démontrer le contraire...D'ailleurs même si la chose se fait un peu rare de nos jours certes, je ne suis pas seul à raconter des histoires totalement inédites.....Ci-et-là, on croise de temps en temps des ouvrages traitant d'univers, de contextes non ou trés peu traités...
Exemple le monde de la finance, de l'escroquerie à tous niveaux, quant au grand banditisme :c'est pratiquement peanuts aussi...
Un conseil, abandonnez les librairies et cherchez là ou c'est caché, peu visible !
Faux et je me fais fort de démontrer le contraire...D'ailleurs même si la chose se fait un peu rare de nos jours certes, je ne suis pas seul à raconter des histoires totalement inédites.....Ci-et-là, on croise de temps en temps des ouvrages traitant d'univers, de contextes non ou trés peu traités...
Exemple le monde de la finance, de l'escroquerie à tous niveaux, quant au grand banditisme :c'est pratiquement peanuts aussi...
Un conseil, abandonnez les librairies et cherchez là ou c'est caché, peu visible !
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Peut-être est-ce simplement le décor qui change, l'humain qui est derrière ayant toujours déjà été conté ?
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Varg a écrit:Peut-être est-ce simplement le décor qui change, l'humain qui est derrière ayant toujours déjà été conté ?
Ma foi ! Voilà une question qui interpelle !
Pour commencer de façon intuitive sans la reflexion qui influe - Certes, mais l'humain évolue, se situationnise dans les époques à lesquelles il est confronté et il est là ! Le crime absolu qui m'agace tant dans ce risque de passer à coté, de laisser dans l'oubli des choses qui auraient du étre narrées bien ou mal...
Ecrire bien ou médiocrement d'un point de vue stylistique, ça reléve de l'égo de l'auteur au fond parce que la mission est bien ailleurs.
Mon Macnabe est minablement écrit certes, les puristes le fuieront, les politiquement corrects aussi à cause des thèses nauséabondes qui transpirent et pourtant il est plus que possible que le gamin qui trouvera un jour ce livre dans 50 ans, 100 ans apprendra plus de chose sur notre époque que dans ces innombrables enquétes policieres plus ou moins imaginées.
C'est troublant et ça m'améne fatalement à une reflexion plus profonde sur la fonction, la mission du roman populaire.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
La façon intuitive ne vaut que pour celui qui l'a, c'est comme la promesse électorale.novi a écrit:Pour commencer de façon intuitive sans la reflexion qui influe - Certes, mais l'humain évolue, se situationnise dans les époques à lesquelles il est confronté et il est là ! Le crime absolu qui m'agace tant dans ce risque de passer à coté, de laisser dans l'oubli des choses qui auraient du étre narrées bien ou mal...
Il n'est pas sûr que ce qui était présent de façon plus évidente chez Stendhal, Proust ou Dostoïesvki - en termes de problématiques humaines : désir, jalousie, envie et violence corrolaire - ne se retrouve pas à l'état brut chez tous les auteurs qui les ont précédés et suivis. Je dis de façon évidente parce qu'ils sont à mes yeux les seuls à avoir partiellement ou complètement mis à jour, disons de façon explicite, ces éléments de relations interdividuelles.
L'humain qui se situe par rapport à son environnement spatial et temporel changeant (mais les relations immédiates, les rapports à la vie et à la mort ont-ils changé ?) le fait-il avec d'autres moyens que ses prédécesseurs ? Je n'en suis pas, pour ma part, convaincu.
Là aussi, tu n'en sais rien, c'est du domaine du rêve. Tu projettes vers le futur un espoir de reconnaissance de ton travail (pourquoi, parce que le présent ne l'a pas fait ?) qui ne repose sur rien que sur lui-même. C'est un vision très romantique de soi... Qu'est-ce qui intéressera un gamin dans 50 ans ? Est-ce que le livre existera encore ?novi a écrit:Ecrire bien ou médiocrement d'un point de vue stylistique, ça reléve de l'égo de l'auteur au fond parce que la mission est bien ailleurs.
Mon Macnabe est minablement écrit certes, les puristes le fuieront, les politiquement corrects aussi à cause des thèses nauséabondes qui transpirent et pourtant il est plus que possible que le gamin qui trouvera un jour ce livre dans 50 ans, 100 ans apprendra plus de chose sur notre époque que dans ces innombrables enquétes policieres plus ou moins imaginées.
Voilà un de tes points communs avec wrath. Le roman populaire "pur" avec une mission contre le méchant roman intello qui ne sert à rien. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut discriminer ainsi...novi a écrit:C'est troublant et ça m'améne fatalement à une reflexion plus profonde sur la fonction, la mission du roman populaire.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Voilà un de tes points communs avec wrath. Le roman populaire "pur" avec une mission contre le méchant roman intello qui ne sert à rien. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut discriminer ainsi...
Je me le demande sincérement ...autrefois c'était ceux qui détenaient les moyens de productions qui dirigaient le monde; aujourd'hui ce sont les moyens de communication et lorsque London écrivit le peuple de l'abime , c'était en phase avec son époque et complétement en contradiction avec la littérature bourgeoise...
Je crois que l'on est en train de vivre la même chose sauf que les pistes sont brouillées à cause des moyens de communications, d'autant que ne m'intéréssant pas à la litté blanche, je risque pas d"évoquer le déclin français.
PS :Aprés reconnaissance de mon travail n'éxagérons rien, je suis situé sur une niche microscopique...un détail insignifiant de l'histoire sociale française.
Je me le demande sincérement ...autrefois c'était ceux qui détenaient les moyens de productions qui dirigaient le monde; aujourd'hui ce sont les moyens de communication et lorsque London écrivit le peuple de l'abime , c'était en phase avec son époque et complétement en contradiction avec la littérature bourgeoise...
Je crois que l'on est en train de vivre la même chose sauf que les pistes sont brouillées à cause des moyens de communications, d'autant que ne m'intéréssant pas à la litté blanche, je risque pas d"évoquer le déclin français.
PS :Aprés reconnaissance de mon travail n'éxagérons rien, je suis situé sur une niche microscopique...un détail insignifiant de l'histoire sociale française.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Je ne comprends pas ta réponse par rapport à ce que tu as mis en gras de la mienne, pardonne-moi...
People of Abyss est un écrit journalistique et politique, pas un roman (ou alors j'ai mauvaise mémoire) et si London fut sans doute le plus talentueux à dénoncer le prix que le capital industriel faisait payer aux hommes, il ne fut pas le seul non plus.
People of Abyss est un écrit journalistique et politique, pas un roman (ou alors j'ai mauvaise mémoire) et si London fut sans doute le plus talentueux à dénoncer le prix que le capital industriel faisait payer aux hommes, il ne fut pas le seul non plus.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Ah, mon cher Novi, toujours en train d'exagérer ! Et pourtant, tu sais que je te trouve sympathique.novi a écrit:toutes les histoires ont déjà été racontées
Faux et je me fais fort de démontrer le contraire...D'ailleurs même si la chose se fait un peu rare de nos jours certes, je ne suis pas seul à raconter des histoires totalement inédites.....Ci-et-là, on croise de temps en temps des ouvrages traitant d'univers, de contextes non ou trés peu traités...
Exemple le monde de la finance, de l'escroquerie à tous niveaux, quant au grand banditisme :c'est pratiquement peanuts aussi...
Un conseil, abandonnez les librairies et cherchez là ou c'est caché, peu visible !
Il n'y a rien d'inédit dans ce que tu mentionnes :
-Le monde de la finance : les prétendants de Pénélope qui veulent l'épouser pour lui piquer son pognon.
-L'escroquerie : Ulysse escroquant le Cyclope.
-Le grand banditisme : les chefs grecs s'unissant pour aller piller Troie et se partager le butin.
Tous les thèmes ont déjà été traités par tel ou tel auteur. Ce qui change, c'est la forme : le polar ou la SF racontent sous une nouvelle forme des thèmes déjà racontés depuis longtemps. À moins de passer dans une autre dimension, je ne vois guère comment faire quelque chose d'inédit.
Disons, pour te faire plaisir, que certains thèmes ont été moins souvent traités que d'autres, come ceux que tu cites. Si c'était ça que tu voulais dire, OK.
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Oui, rien de nouveau, dans Homère ou la bible tout a déjà été raconté sur l'humain, c'est BHL qui le dit... (Bon, j'arrête !)
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Tout n'a sûrement pas été dit dans ces deux seuls livres puisque la problématique de la modernité (la mort de Dieu, l'effacement du sacré) a posé d'autres problèmes aux humains que les romanciers ont bien été obligés de se coltiner.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
-Le grand banditisme : les chefs grecs s'unissant pour aller piller Troie et se partager le butin.
Diantre mon ami, que n'avais-je oublié cet aspect homérique de mes personnages romanesques, Alex Monte et Ludo Steiner, ces deux illettrés unissant leurs destins pour piller des chateaux, ces derniers vestiges d'une civilisation dépassée dont nos ancêtres se montrérent coupables de ne pas les avoir tous exécutés, et dont nous devons aujourd'hui de par cette inadvertance, étre obligé de supporter leur descendance condescendante qui sévit outrageusement dans les ressources humaines ou dans l'édition...pire parfois dans la magistrature.
Diantre mon ami, que n'avais-je oublié cet aspect homérique de mes personnages romanesques, Alex Monte et Ludo Steiner, ces deux illettrés unissant leurs destins pour piller des chateaux, ces derniers vestiges d'une civilisation dépassée dont nos ancêtres se montrérent coupables de ne pas les avoir tous exécutés, et dont nous devons aujourd'hui de par cette inadvertance, étre obligé de supporter leur descendance condescendante qui sévit outrageusement dans les ressources humaines ou dans l'édition...pire parfois dans la magistrature.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Alex Monte = Agamemnon
Ludo Steiner = Achille
Il ne faut pas croire : les chefs achéens n'étaient pas très différents des bandits actuels.
Maintenant, est-ce que quelqu'un compte suivre mon exemple et lire "Bienvenue à Dunkerque" ? C'est aux éditions Ravet-Anceau (édition fondée en 1853, sous Napoléon III, puirqu'on en est aux références historiques.
Ludo Steiner = Achille
Il ne faut pas croire : les chefs achéens n'étaient pas très différents des bandits actuels.
Maintenant, est-ce que quelqu'un compte suivre mon exemple et lire "Bienvenue à Dunkerque" ? C'est aux éditions Ravet-Anceau (édition fondée en 1853, sous Napoléon III, puirqu'on en est aux références historiques.
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Je crois que je vais sauter directement au "Cimetière des morts qui chantent".
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Athéna a écrit:Je crois que je vais sauter directement au "Cimetière des morts qui chantent".
Manuel qui a quelques compétences dans l'univers de l'occulte va fatalement vous répondre que les morts chantent en effet, avec quelques effets lumineux parfois en plus...
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Il n'y a qu'un suppôt de Priam pour affirmer cela !Manuel a écrit:Il ne faut pas croire : les chefs achéens n'étaient pas très différents des bandits actuels.
Manuel a écrit:Maintenant, est-ce que quelqu'un compte suivre mon exemple et lire "Bienvenue à Dunkerque" ? C'est aux éditions Ravet-Anceau (édition fondée en 1853, sous Napoléon III, puirqu'on en est aux références historiques.
Hélas pas dans les rayons de ma biblio pour le moment. Mais c'est noté.
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
L'auteur semble lui-même dire que son dernier roman est plus mûr.
Il en parle ici et se dévoile. Il se met même presque à nu, si on fouille bien. Bonne lecture Athena.
Il en parle ici et se dévoile. Il se met même presque à nu, si on fouille bien. Bonne lecture Athena.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
La littérature noire n'est elle fondée irrémédiablement sur ces deux piliers que sont la vengeance et la rédemption ?
txoa- Messages : 1108
Date d'inscription : 11/06/2008
Localisation : To lose ou presque
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
Les sept péchés capitaux ne doivent pas être innocents aux origines de la littérature noire.txoa a écrit:La littérature noire n'est elle fondée irrémédiablement sur ces deux piliers que sont la vengeance et la rédemption ?
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Bienvenue à Dunkerque - Maxime Gillio (2007)
txoa a écrit:La littérature noire n'est elle fondée irrémédiablement sur ces deux piliers que sont la vengeance et la rédemption ?
Pas pour moi toujours, mais il semble bien que pour beaucoup cela le soit...
Bon, il y a d'autres dogmes plus grossiers ...à dégrossir avant ( enfin tout dépend de quelle lecture on parle, truc à enigme, policier pur, etc )
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
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