Les affranchis - Martin Scorsese (1990)
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Les affranchis - Martin Scorsese (1990)
Depuis sa plus tendre enfance, Henry Hill, né d'un père irlandais et d'une mère sicilienne, veut devenir gangster et appartenir à la Mafia. Adolescent dans les années cinquante, il commence par travailler pour le compte de Paul Cicero et voue une grande admiration pour Jimmy Conway, qui a fait du détournement de camions sa grande spécialité. Lucide et ambitieux, il contribue au casse des entrepôts de l'aéroport d'Idlewild et épouse Karen, une jeune Juive qu'il trompe régulièrement. Mais son implication dans le trafic de drogue le fera plonger...
Il y a des films, comme celui-ci, qui reposent sur les rayons et prennent la poussière. On croise leurs titres régulièrement, tandis qu’on cherche une référence ou simplement un DVD à se mettre sous l’œil. On sait qu’on va les regarder encore, un jour ou l’autre ; sans savoir quand. Il y aura un moment où on choisira de le faire, après avoir hésité avec d’autres films de même acabit, comme par exemple Scarface, Main streets, Il était une fois en Amérique ou les Incorruptibles.
Il y en a aussi qu’on n’est pas certains de revoir avant de rendre l’âme. On croise de même leurs titres sur les rayons, mais on ne s’arrête pas. C’est angoissant. Ils sont là, mais il y en a tellement d’autres, et surtout tellement de nouveaux qu’il va falloir découvrir. On va crever sans les avoir revus et ce sont eux qui nous regardent, au bout du compte.
Pas le meilleur Scorsese, mais certainement pas le pire. Dans la moyenne, je dirais, mais avec enthousiasme. Après Taxi driver et Raging bull, mais avant Kundun et A tombeau ouvert. Serrant de très près Les nerfs à vifs et Les infiltrés.
Ça ne vous dit pas grand-chose… Ou alors ça résonne à mort, et vous n’êtes pas d’accord avec l’ordre ci-dessus. Peu importe ou tant mieux.
Et au milieu des scènes où le sang asperge quasiment l’oculaire de la caméra, il y en a une qui m’était resté très nettement en tête ; celle où Cicero coupe de l’ail dans la prison. Le narrateur, Henry Hill, nous livre alors une recette de cuisine qu’on a immédiatement envie d’exécuter. Non, ce n’est pas un détail. Car le moindre détail dans le quotidien de cette bande de truands est un indice précieux qui permet de comprendre à quel point leurs vices sont grands, et à quel point ils savent dévorer la vie sur le dos des lois et des morales.
Je jure de le revoir avant de rendre l’âme.
Il y a des films, comme celui-ci, qui reposent sur les rayons et prennent la poussière. On croise leurs titres régulièrement, tandis qu’on cherche une référence ou simplement un DVD à se mettre sous l’œil. On sait qu’on va les regarder encore, un jour ou l’autre ; sans savoir quand. Il y aura un moment où on choisira de le faire, après avoir hésité avec d’autres films de même acabit, comme par exemple Scarface, Main streets, Il était une fois en Amérique ou les Incorruptibles.
Il y en a aussi qu’on n’est pas certains de revoir avant de rendre l’âme. On croise de même leurs titres sur les rayons, mais on ne s’arrête pas. C’est angoissant. Ils sont là, mais il y en a tellement d’autres, et surtout tellement de nouveaux qu’il va falloir découvrir. On va crever sans les avoir revus et ce sont eux qui nous regardent, au bout du compte.
Pas le meilleur Scorsese, mais certainement pas le pire. Dans la moyenne, je dirais, mais avec enthousiasme. Après Taxi driver et Raging bull, mais avant Kundun et A tombeau ouvert. Serrant de très près Les nerfs à vifs et Les infiltrés.
Ça ne vous dit pas grand-chose… Ou alors ça résonne à mort, et vous n’êtes pas d’accord avec l’ordre ci-dessus. Peu importe ou tant mieux.
Et au milieu des scènes où le sang asperge quasiment l’oculaire de la caméra, il y en a une qui m’était resté très nettement en tête ; celle où Cicero coupe de l’ail dans la prison. Le narrateur, Henry Hill, nous livre alors une recette de cuisine qu’on a immédiatement envie d’exécuter. Non, ce n’est pas un détail. Car le moindre détail dans le quotidien de cette bande de truands est un indice précieux qui permet de comprendre à quel point leurs vices sont grands, et à quel point ils savent dévorer la vie sur le dos des lois et des morales.
Je jure de le revoir avant de rendre l’âme.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Les affranchis - Martin Scorsese (1990)
Pas revu depuis une petite dizaine d'années, mais dans mon souvenir, un des meilleurs Scorsese (avec ok pour "Taxi Driver" et "Raging Bull", mais aussi -et celui-là revu récemment- "Casino" -Tiens, les 4 avec De Niro; une coïncidence ?). J'ai encore en mémoire le traveling fou-furieux lorsque Ray Liotta et Lorraine Bracco pénètrent dans un restau par les cuisines !! Me donne envie de le revoir.
En revanche, "Les nerfs à vif" est pour moi un des plus mauvais Scorsese. Sentait le film de commande. De plus, à comparer avec la première version: Mitchum était bien plus terrifiant sous ses airs douceureux...
En revanche, "Les nerfs à vif" est pour moi un des plus mauvais Scorsese. Sentait le film de commande. De plus, à comparer avec la première version: Mitchum était bien plus terrifiant sous ses airs douceureux...
Re: Les affranchis - Martin Scorsese (1990)
Le duo Robert Mitchum - Gregory Peck était si complémentaire que je me demande pourquoi on a eu l'idée de faire un remake. Le résultat ne pouvait être qu'inférieur.Ernest Kurtz a écrit:
En revanche, "Les nerfs à vif" est pour moi un des plus mauvais Scorsese. Sentait le film de commande. De plus, à comparer avec la première version: Mitchum était bien plus terrifiant sous ses airs douceureux...
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