Aujourd'hui

Les félidés et surtout l'accipitridae. Je prends ça comme un présage. Superstitieux à mes heures.



Je retourne à mon guidon...

"Une des agences les plus prospères de la rastaquouérerie moderne" (définition de la psychanalyse selon André Breton).

Qui ne savait absolument pas de quoi il causait.

Ah, c’est vraiment Breton qui a écrit ça ? Parce qu’il me semble que le surréalisme s’est beaucoup inspiré de Freud et de la découverte de l’inconscient, au contraire (importance du rêve, des associations, écriture automatique, etc.)

limbes a écrit:Ah, c’est vraiment Breton qui a écrit ça ?

Oui. "Les pas perdus", 1924, Gallimard. Et j'ai été aussi étonné que toi.

Aujourd'hui, j'ai commencé mon nouveau livre. Il a germé depuis le début de la semaine dans ma tête. J'espère que mi-2011, ca sera terminé...
Juste ma première phrase :
"Au commencement était le riff..."

Même pas le temps de souffler. T'es une véritable brute.
(Bordel)

fredgev a écrit:"Au commencement était le riff..."

Yeah !!!

Oui mais lequel ? Jimmy Page ou Mick Jones ? Parce que ça se vaut pas... En tous cas c'est un bon début.

txoa a écrit: ou Mick Jones ?

Oui mais lequel ? Celui du Clash ou celui de Foreigner ? Parce que ça se vaut pas...

Je pencherais plutôt pour Kim Gordon ou Black Francis.

Tu as raison, ça se vaut pas...

Suite d'une petite série entamée il y a quelques semaines ici:



(Inutile de préciser de quelle ville il s'agit, non ?)

Je rêve de ça en France. Lorsque j'étais élu dans un village de Haute Garonne sans nom de rue, je rêvais de les nommer rue Jim Morrisson, Charles Bukowski ou autre. Le maire m'a écouté et il a souri.

Souri parce qu'il avait lu Charles Bukowski ?

Lui oui.

Il y aurait des interventions pirates à réaliser, dans les villes, consistant à remplacer des noms de rues par d'autres noms. Des commandos nocturnes qui se chargeraient de ça. Ce serait une forme de contestation subtile, sans heurt, sans vandalisme. Ça pourrait être enlevé dès le lendemain, mais ça pourrait aussi rester en place pendant des semaines, dans certains cas, jusqu'à ce que quelqu'un s'en aperçoive.

Dans le livre d'Olivia Rosenthal que je suis en train de lire, On n'est pas là pour disparaître - Verticales, il y a des exercices...

Par exemple:
"Faites un exercice.
Pensez à tout ce pour quoi vous pourriez dire, sans aucune erreur possible, que jamais vous ne le ferez."

Ou encore:

"Faites un exercice.
Calculez mentalement le nombre de personnes dont vous avez pris l'habitude de parler au passé.

Pas les morts bien sûr, les vivants."

Un autre?

"Faites un exercice.
Pensez à la bête la plus répugnante que vous connaissez et gratifiez-là du nom de l'une de vos relations. Quel nom donneriez-vous à cette bête?"

Bon, un dernier, peut-être mon préféré:

"Faites un exercice.
Imaginez-vous dans la situation de celui dont l'histoire a été engloutie.

Imaginez-vous à table, dans l'ignorance de ce que vous mangez, de l'endroit où vous vous trouvez, des objets qui vous entourent, des gens qui vous parlent familièrement et qui vous paraissent des étrangers."

limbes a écrit:Dans le livre d'Olivia Rosenthal que je suis en train de lire, On n'est pas là pour disparaître - Verticales, il y a des exercices...

Par exemple:
"Faites un exercice.
Pensez à tout ce pour quoi vous pourriez dire, sans aucune erreur possible, que jamais vous ne le ferez."

Jamais je ne me jetterai dans la Seine (ouah, trop sale pour un suicide).

Je regarde tomber des flocons derrière une porte vitrée dans la nuit. Dehors est comme un très grand aquarium.

Un collègue qui doit acheter "retour à la nuit" depuis longtemps m'a fait part d'une découverte ces jours ci en ayant écouté la radio: une maison d'édition limousine du nom de Ecorce. Il m'a demandé si je connaissais.

Y'a quelqu'un ?