Les oubliés de Juarez - Grégory Nava (2007)

Attention film de merde et désolé pour la crudité !

C'est tiré de faits avérés. Ciudad Juarez, Mexique, à la frontière avec les USA. Ville remplie de Maquiladoras, ces usines consécutives à l'ALENA, remplies de femmes mal traitées et sous payées afin d'assurer à faible coût la consommation US. Depuis des années, des milliers de ces ouvrières ont été trouvées (ou pas), assassinées dans le désert. La police regarde le plafond en sifflotant et tout le monde s'en fout.

Le film: là arrive Jennifer Lopez qui se rendra compte, au cours du film, qu'elle est une bombe latine (nooon !), journaliste carriériste envoyé là par Martin Sheen (qui n'a de cesse de gueuler au téléphone pour bien montrer que le Mexique, c'est vachement loin). Elle retrouve Antonio Banderas, journaliste local, intègre et beau comme Antonio Banderas. La belle enquête dans une lumière jaunâtre avec de la poussière tout partout. C'est beau comme un vidéo clip. Des effets, des ralentis, des fondus, des filtres, des machins.

Sur le sujet, mieux vaut lire "la frontière" de Patrick Bard. Ce n'est pas un modèle de style mais c'est un livre sérieux et prenant. A l'opposé de cet "estouffe-gàri" de bonne conscience US. Je pense néanmoins que le réalisateur était sincère dans sa démarche mais ça fait pschitt.

txoa a écrit:... ça fait pschitt.

C'est de Gainsbourg ça.

C'est pour le décolleté de Jennifer Lopez que tu nous as collé un poster géant ?

J'ignore l'impact que peut avoir la mention inspiré de faits réels, ou d'une histoire vraie, sur le succès d'un film. Le principe est de plus en plus courant, j'ai l'impression. J'en déduis que c'est vendeur. On pourrait d'ailleurs créer un fuseau sur ce sujet, comme on l'a fait des adaptations de romans au cinéma, puisque là aussi plusieurs cas de figures se présentent.
Il y a l'intention de s'accaparer un événement historique afin de faire la lumière dessus ou de le tirer de la poussière parce que l'oubli guette ; celle d'investir un fait divers, de préférence dramatique, qui aurait fait grand bruit à son époque, pour en tirer une super-production à sensations ; et d'autres encore...

stalker a écrit:C'est pour le décolleté de Jennifer Lopez que tu nous as collé un poster géant ?

Ce n'est pourtant pas la partie la plus connue/appréciée de sa personne... :-P

Ah ?
Et cette partie figure-t-elle sur une autre affiche ?

Non malheureusement mais Wikipedia va te permettre de rêver à JLO dans ta nuit creusoise :

Sa carrière, jalonnée de scandales, marche bien. Elle devient un sex-symbol, notamment grâce à ses fesses que les filles jalouses traitent de « gros popotin ».

Télérama fait une excellente critique de ça (2 T pour ceux qui connaissent). Z'ont dû recruter chez Télé Z pendant l'été....