Anselm Kiefer
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Anselm Kiefer
J'ai croisé le nom de l'artiste cité dans un roman, tout récemment. L'auteur y comparait un paysage à un tableau de Kiefer. Mais qui est Kiefer ? La référence peut exiger une petite recherche, histoire de vérifier à quoi peut bien ressembler ce paysage. Quel type de tableau ? Quelle époque ?
Dans quel paysage évoluent donc les personnages de ce roman à ce moment du récit ?
Dans un de ceux-là, au choix :
Né dans le sud-ouest de l’Allemagne au moment où le Reich nazi s’effondre, Anselm Kiefer a établi une large partie de son œuvre sur la question de l’Histoire. Il étudie d’abord le droit, la littérature et la linguistique, puis commence sa carrière artistique en 1966 à l’Ecole des Beaux-Arts de Karlsruhe, puis à Düsseldorf de 1970 à 1972, où il est l’élève de Joseph Beuys.
Dès le début, son œuvre est marquée par les tentatives de définition d’une complexe identité allemande d’après-guerre. En 1980, Kiefer expose dans le Pavillon allemand de la Biennale de Venise, où son travail fait scandale. Mais son exposition chez Marian Goodman à New York en 1981 le rend célèbre et sa cote monte rapidement.
Pour peindre ses toiles expressionnistes, il puise son inspiration dans l’Histoire récente, mais aussi dans la mythologie égyptienne antique, la littérature (Céline, Celan), les grands livres saints ou la Kabbale. Ses toiles sombres et violentes, pour lesquelles il utilise des matériaux divers (sable, paille, plomb, bois, goudron…) et qu’il marque de phrases glanées au gré de ses lectures, évoquent immanquablement l’atmosphère glacée des paysages concentrationnaires ou des tranchées.
Installé dans le sud de la France depuis 1994, Kiefer y connaît un renouvellement de son œuvre, que lui inspirent la nature et l’immensité du ciel. Le « travail de deuil » de l’Allemagne achevé, l’artiste peut se consacrer à des cosmogonies et à des cycles sur les plantes. A partir de 2002, il commence à travailler le béton, et élabore des tours monumentales, symboles de ruines.
Anselm Kiefer vit et travaille à Barjac (Gard).
(source : Fluctuat)
Dans quel paysage évoluent donc les personnages de ce roman à ce moment du récit ?
Dans un de ceux-là, au choix :
Né dans le sud-ouest de l’Allemagne au moment où le Reich nazi s’effondre, Anselm Kiefer a établi une large partie de son œuvre sur la question de l’Histoire. Il étudie d’abord le droit, la littérature et la linguistique, puis commence sa carrière artistique en 1966 à l’Ecole des Beaux-Arts de Karlsruhe, puis à Düsseldorf de 1970 à 1972, où il est l’élève de Joseph Beuys.
Dès le début, son œuvre est marquée par les tentatives de définition d’une complexe identité allemande d’après-guerre. En 1980, Kiefer expose dans le Pavillon allemand de la Biennale de Venise, où son travail fait scandale. Mais son exposition chez Marian Goodman à New York en 1981 le rend célèbre et sa cote monte rapidement.
Pour peindre ses toiles expressionnistes, il puise son inspiration dans l’Histoire récente, mais aussi dans la mythologie égyptienne antique, la littérature (Céline, Celan), les grands livres saints ou la Kabbale. Ses toiles sombres et violentes, pour lesquelles il utilise des matériaux divers (sable, paille, plomb, bois, goudron…) et qu’il marque de phrases glanées au gré de ses lectures, évoquent immanquablement l’atmosphère glacée des paysages concentrationnaires ou des tranchées.
Installé dans le sud de la France depuis 1994, Kiefer y connaît un renouvellement de son œuvre, que lui inspirent la nature et l’immensité du ciel. Le « travail de deuil » de l’Allemagne achevé, l’artiste peut se consacrer à des cosmogonies et à des cycles sur les plantes. A partir de 2002, il commence à travailler le béton, et élabore des tours monumentales, symboles de ruines.
Anselm Kiefer vit et travaille à Barjac (Gard).
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