Ecorce

Le deuxième Polychrome vient d'éclore.
Pour en savoir plus, cliquez sur l'image.



Bonne lecture

Voilà une excellente nouvelle !!! Je me rue vers le downloading

Aujourd'hui, il y a un petit salon du livre, à Sornac, en Corrèze, sur le plateau (des mille sources). Il s'inscrit dans la quinzaine culturelle de cette même commune où je n'ai jamais mis les pieds. C'est tout près de la Courtine, connue pour son importante base militaire. Non loin du lac de Vassivière, aussi, connu pour son île au sculptures, son centre d'art et ses villages-vacances blindés de touristes à cette époque.
Oui, je sais, c'est un peu tard pour que vous fassiez le déplacement spécifiquement. C'était juste pour dire qu'Ecorce ne dort pas.
Mais Ecorce a pioncé pendant un bon mois, cela dit.

Le salon suivant se déroulera à Felletin, en Creuse, le 13 août.
Des détails sur ces événements, et d'autres à venir, sont indiqués sur le blog.

Il faut que je prenne le temps d'écrire un compte-rendu de cette demie journée à Sornac. Vraiment.
C'était la quatrième dimension.

Je ne suis pas un grand fan de ce style dialogué, mais j'ai lu ce recueil avec plaisir. L'ensemble me paraît d'un bon niveau. Ensuite, mes préférences sont personnelles.

1/Esprits libres (Marc Bruimaud) : très bien écrit, mais je n'ai pas compris ce que l'auteur a voulu exprimer. Peut-être rien.
2/Benoît (Eric Maneval) : le style bien connu de Gropl, et ses préoccupations habituelles. J'ai bien aimé.
3/Je vois rien de ta fenêtre (Séverine Chevalier) : c'est celle que j'ai préférée. Le style surprend : pas de tirets, presque pas de ponctuation. Mais j'ai trouvé que c'était celle qui correspondait le mieux à l'exercice de style du dialogue.
4/Dialogue social (Laurence Biberfeld) : la palme de l'originalité, avec une situation de vaudeville sur fond de débat sur les sans-papiers. Bien trouvé.
5/Colonel Blu (Jan Thirion) : la plus faible, avec une histoire assez plate.

Je rejoins ton gout pour les textes de Mlle Chevalier. Elle a beaucoup de talent. Peut être un roman, un jour...

Un roman de Sev, oui, ce serait vraiment bien.

Mardi 3 août.
Rendez-vous vers 15h à la salle du Département, à Sornac.
D'après la carte, c'est un peu perdu. Après Vassivière, les bourgs et les hameaux se succèdent, puis les virages, et encore des bourgs et des hameaux, des virages, un panneau de temps en temps, puis plus rien sur des kilomètres. Un doute me prend : suis-je toujours sur la bonne route ? Encore des virages, des lieux-dits, des forêts, on est sur le plateau de Millevaches depuis pas mal de temps, des virages, des forêts.
Soudain, dans l'ébauche d'un virage, j'entrevois des gens, pas mal de gens, un groupe qui se dirige vers quelque chose, puis le panneau Sornac apparaît. Tous ces gens vont vers le salon du livre, je me dis. Il y a pas mal de voitures aussi. Je ralentis, les gens traversent. Peut-être soixante personnes. Je m'apprête à tourner dans la même direction, à droite. Dis-donc, y a du monde pour un salon dans un bourg aussi petit.
Et en tête de file, sur la droite, je vois un corbillard qui franchit le portail d'un cimetière.
Bienvenue à Sornac.

Dans le bourg, pas un chat (ils sont tous à l'enterrement).
Mais vraiment personne.
Et pas un seul panneau pour indiquer la manifestation. Jusqu'à ce que je localise un type qui fouille dans le coffre arrière d'une voiture. Je m'arrête et lui demande où se trouve la salle du Département. Il sort une pile de livres de son coffre et me répond : suivez-moi.
C'est l'un des quatre auteurs invités.
Communication nulle : tout le monde s'attendait à une sorte de petite fête de village (pendant la fameuse quinzaine culturelle annoncée).
On entre dans une cour. Sur la droite, la bibliothèque municipale. Au fond de la cour, un escalier en métal mène à l'étage, dans la salle du Département. Toujours aucun panneau. Pas de fléchage. Rien.
Dans la salle, une petite mamie très sympathique m'accueille (mon contact mail depuis des semaines). Dans la salle : une table et quatre chaises, puis une autre table, plus loin, avec un pichet de jus de raisin et des verres à l'envers. Déjà présent, Franck Linol (éditions Geste Noir). Le premier type s'appelle Jean-Jacques, mais signe sous un autre nom les romans qu'il auto-édite. Je m'installe au bout de la table. On n'attend plus que Serge Vacher (éditions Après la lune), qui se pointera sans tarder, accompagnée de son épouse. La bande est au complet. La réverbération dans la salle est atroce. Il y a des peintures à l'huile abominables dans tous les coins. On rêve tous d'une bière fraîche. Que la fête commence.

Communication nulle, mais expérience périlleuse, il faut l'avouer, consistant à inviter trois auteurs de romans noirs et un éditeur, un mardi d'août à Sornac. A priori, l'info a tout de même été transmise aux membres du club de lecture du coin (essentiellement composé d'anciens profs, assez curieux, intéressés). Une partie du club répondra présent, mais ce sera tout. C'est à dire quatorze personnes entre 15h et 17h15 (heure à laquelle on a décampé).
Cela dit, concernant Ecorce, six ventes pour quatorze personnes, on aurait pu craindre pire.
Itou pour les autres auteurs.

Etrange après-midi. Je me tâte pour l'année prochaine.

Prochain salon : Felletin (à 10km d'Aubusson, en Creuse). Vendredi 13.

Toi qui visionne la quatrième dimension, en ce moment, tu n'as pas du être très dépaysé!

C'était peut-être l'enterrement du neo polar?
6 ventes,; c'est bien.

Un fragment du dernier salon en date, à Limoges, dont un petit commentaire tout frais figure sur le blog Ecorce.
http://ecorce-edit.blogspot.com/

La petite nouveauté sur le stand, c'était les deux Polychromes imprimés et reliés (et consultables par qui le souhaitait sur un écran d'ordinateur). L'expérience a permis de constater que pas mal de personnes téléchargent ces recueils à leur sortie.

Ils ont l'air bien ces recueils.

Le résultat est assez convaincant. Ils sont au format 21x29,7cm, mais reliés avec un dos carré collé (et non une simple spirale). Le coût à l'unité n'est pas énorme (12 euros 44 pour les deux exemplaires). Ils ne sont évidemment pas en vente sur le stand, mais juste en exemplaires de "démonstration" ; des panneaux d'indication vers le site Ecorce pour qu'on les télécharge éventuellement.

Plusieurs personnes se sont étonnées de la gratuité du principe. Deux ou trois l'ont discuté. En tout cas, les Polychromes ont fait l'objet de dialogues avec des gens curieux. Et les gens curieux se font décidément très rares.

Ce soir, c'est bouclage du deuxième roman de la collection noir.
Et whisky (vous comprendrez...).
Jour J – 22, si tout va bien.

Si tout va bien, Philippe Bertrand va taper la causette avec le type qui s'occupe des éditions Ecorce, dans les 7 jours qui viennent, dans l'émission Carnets de campagne, sur France Inter, qui va crapahuter en Creuse pendant une semaine. Ce sera de 12h30 à 12h45, mais quel jour ? J'espère juste qu'une grève avec préavis ne viendra pas anéantir cette agréable causette.

Tchin.

La gloire !

Yeah ! за здоровье (za zdarovje), camarade !

L'agréable causette (rien à voir avec Victor Hugo...) peut s'écouter pendant 30 jours en allant voir derrière ce lien (émission du 10 novembre 2010)

Aujourd'hui, il s'est passé ça :



Le blog Ecorce en dit plus long : ici

voilà voilà on y est

Ému, fredgev, j'espère ?
Bravo en tout cas, en que maintenant, l'œuvre se répande sur le monde (smiley faisant un clin d'œil complice).

Tout à l'heure, j'ai pris mon courage à deux mains pour aller zyeuter la boîte aux lettres (il en faut, je suis un vrai zombie). Il y avait deux places pour un concert dans une église (un cadeau, le Te Deum d'Arvo Pärt), deux courriers de la mutuelle, et BOIS.
Je n'en dirai pas plus, vu que j'ai eu le privilège de le lire avant publication, mais ça me fait très plaisir.
Le livre est très beau, en vrai.

Te Deum, d'Arvo Pärt, ne manque surtout pas ça. C'est grandiose.

Eh bien, je voudrais, mais c'est un cadeau de moi à d'autres, et ça ne se passe pas ici, dans ma ville

Magnifique cadeau.

Magnifique objet. Bravo!