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Le corps de mon ennemi - Henri Verneuil (1976)

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Le corps de mon ennemi - Henri Verneuil (1976) Empty Le corps de mon ennemi - Henri Verneuil (1976)

Message par stalker Mer 10 Sep - 15:10

Le corps de mon ennemi - Henri Verneuil (1976) 3612

Après 7 ans passés derrière les barreaux pour double homicide, François Leclerc est de retour à Cournai. Bien décidé à régler ses comptes, il va rendre visite à tous ceux qui, à l’époque, ont pu être mêlés à cette fâcheuse histoire : les amis, les collaborateurs et les politiques. Les trois en un, bien souvent. Puis les femmes.
La ville a bien changé.

« L’expansion, mon vieux. On vit à l’heure américaine. Et il n’y a pas que la ville qui a changé ; les gens aussi. Tu ne vas plus rien reconnaître, mon pauvre François. Tiens, même moi, si je reste six mois sans aller dans un quartier, je ne m’y retrouve plus, ça pousse tous les jours. Si je te disais que la population a presque doublé. »

« Deux fois plus de cons, se dit François en errant dans cette ville métamorphosée. Ça paraît impossible. De toute façon, ça ne change rien, puisque rien ne changera jamais dans cette ville qui n’est pas une ville, mais un temple élevé à la grandeur et à la prospérité du textile. Ailleurs, c’est le sucre, le pinard, le pneu, le nougat, la bagnole ; ici c’est le textile. Personne n’y échappe. On ne vit que par et pour le textile. De la naissance à la mort.
Le textile à perpétuité.
Le textile et le football. Usine en haut, football en bas ; l’usine pour l’argent, le stade pour l’honneur. Pendant qu’une saine jeunesse agite des calicots, elle ne brandit pas de pancartes. »

Les dialogues de Michel Audiard font mouche, ils semblent taillés à la mesure de Belmondo qui va les chanter au nez et à la gueule des véreux qu’il retrouvera, un par un, dans la ville corrompue. Il en fera même plus que nécessaire, s’autorisant des détours pour le plaisir, des fantaisies, puis quelques exercices au poing.
Cette trajectoire au présent s’entrecoupe de flash-back qui nous disent le comment et le pourquoi ; nous révèlent qui et où ; nous racontent à la fois l’histoire d’un homme, à la fois les magouilles opérées dans les mailles des complets cravates, qu’ils soient politiques, grands directeurs ou aristocrates.
Jusqu’à ce que tombe le corps de mon ennemi.

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