Cash - Eric Besnard (2008)
2 participants
Noir bazar :: Le bazar :: Films
Page 1 sur 1
Cash - Eric Besnard (2008)
.
Dans la famille des Ocean’s, je voudrais le 0,1.
Je le voudrais français, mais avec une musique qui brouille les pistes. Je voudrais aussi qu’il se compose exclusivement d’un assemblage d’éléments pompés ici, puis là, puis ici. Quitte à ce que ça rende une espèce de mixture bizarre, fantaisiste, indigeste au possible – qui inspire l’envie de vomir ou simplement de se gaver de pop-corn quand on la découvre à l’écran – mais qu’on finisse quoi qu’il en soit par vomir les pop-corn.
Le clone d’une fantaisie divertissante, avec un océan entre les deux, où on remplacerait donc les enseignes de Las Vegas par la tour Eiffel, Brad Pitt par Jean Dujardin, Julia Roberts par Alice Taglioni et Georges Clooney par Jean Reno. Une parodie, se dirait-on, pour se consoler. Du n’importe quoi, admettrait-on tout de même.
Tous les ingrédients sont au rendez-vous et nous sautent aux yeux : le montage, la musique, le complot manipulateur ultra-bien-foutu-qui-t’épate-toi-le-bon-spectateur-endormi, les incrustations d’images, les fondus enchaînés digne d’un film de mariage, le kitch quoi – mais le kitch de quelqu’un d’autre.
Mais pour quoi faire ? A quoi bon ce carnaval ?
Pulsar productions et TF1 international présentent cette chose informe qui ne rime à rien, sinon qu’elle cligne en direction d’Hollywood avec des airs de groopie dénuée de personnalité.
.
Dans la famille des Ocean’s, je voudrais le 0,1.
Je le voudrais français, mais avec une musique qui brouille les pistes. Je voudrais aussi qu’il se compose exclusivement d’un assemblage d’éléments pompés ici, puis là, puis ici. Quitte à ce que ça rende une espèce de mixture bizarre, fantaisiste, indigeste au possible – qui inspire l’envie de vomir ou simplement de se gaver de pop-corn quand on la découvre à l’écran – mais qu’on finisse quoi qu’il en soit par vomir les pop-corn.
Le clone d’une fantaisie divertissante, avec un océan entre les deux, où on remplacerait donc les enseignes de Las Vegas par la tour Eiffel, Brad Pitt par Jean Dujardin, Julia Roberts par Alice Taglioni et Georges Clooney par Jean Reno. Une parodie, se dirait-on, pour se consoler. Du n’importe quoi, admettrait-on tout de même.
Tous les ingrédients sont au rendez-vous et nous sautent aux yeux : le montage, la musique, le complot manipulateur ultra-bien-foutu-qui-t’épate-toi-le-bon-spectateur-endormi, les incrustations d’images, les fondus enchaînés digne d’un film de mariage, le kitch quoi – mais le kitch de quelqu’un d’autre.
Mais pour quoi faire ? A quoi bon ce carnaval ?
Pulsar productions et TF1 international présentent cette chose informe qui ne rime à rien, sinon qu’elle cligne en direction d’Hollywood avec des airs de groopie dénuée de personnalité.
.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Cash - Eric Besnard (2008)
Je ne peux que saluer ton courage d'aller voir tous ces objets cinématographiques français en sachant presque à l'avance ce qu'ils sont réellement...
Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Sujets similaires
» Filatures - Yau Nai Hoi (2008)
» Looking for Eric - Ken Loach (2009)
» La loi et l'ordre - Jon Avnet (2008)
» Total Western - Eric Rochant
» Go Fast - Olivier Van Hoofstadt (2008)
» Looking for Eric - Ken Loach (2009)
» La loi et l'ordre - Jon Avnet (2008)
» Total Western - Eric Rochant
» Go Fast - Olivier Van Hoofstadt (2008)
Noir bazar :: Le bazar :: Films
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|