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City of ghosts - Matt Dillon (2002)

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City of ghosts - Matt Dillon (2002) Empty City of ghosts - Matt Dillon (2002)

Message par stalker Mar 6 Jan - 23:49

City of ghosts - Matt Dillon (2002) City%20of%20ghosts

Jimmy, un malfrat américain, est en exil forcé à Bangkok suite à une escroquerie à l'assurance. Apprenant que Marvin, son partenaire et mentor, a refait surface au Cambodge, il se lance à ses trousses pour récupérer sa part. Mais l'homme qu'il cherche est introuvable et Jimmy ne va pas tarder à voir la situation lui échapper.

Le film a été co-écrit, réalisé et interprété par Matt Dillon. D’autres se sont plantés avant lui dans cette expérience périlleuse (nous avons tous des exemples en tête, sans doute), et d’autres se planteront encore. Dans le cas présent, Dillon aurait peut-être dû nous épargner la réalisation. Son jeu tient à peu près la route, et le scénario, même s’il détient quelques maladresses, parvient à cheminer 1h52 durant, mais péniblement. Tout dépend si l’on parvient à entrer ou non dans le trip, ou pas. Car c’est un trip, principalement orchestré par la caméra, mais aussi par l’explosion quasi permanente de couleurs : caméra à l’épaule, ponctuée de rares plans fixes, ou pseudo-fixes (disons que le chef opérateur a dû la poser par moment sur une table pour souffler un peu) : orgie de mouvements, de plans coupés, de flous plus ou moins nécessaires, d’effets immédiats qui ne nourrissent en rien le récit, mais tentent peut-être simplement d’en jeter plein la vue.

Bienvenue en Thaïlande, cependant.
Par ici les friands de villes suintantes, de taudis minables, de rues poussiéreuses, de chambres d’hôtel douteuses et de murs qui s’écaillent sous le temps, le délaissement et la chaleur tropicale. Quelques décors valent le coup d’œil ; ils mériteraient même qu’on les foule. Bienvenue également dans ce troquet qui fait angle, tenu par un Gérard Depardieu inattendu, dont le comptoir est autant inondé de gouttes d’alcool que de gouttes de sueur. Mais on sent qu’il s’ennuie, Depardieu, ainsi que Natascha McElhone qui, bien que radieuse, aurait sans doute préféré qu’un metteur en scène digne de ce nom parvienne à la diriger un peu.

Le film est rapidement étourdissant. Il peut être énervant. Tous ces mouvements, ces lumières aveuglantes et ces couleurs semblent dissimuler quelque chose, ou vouloir afficher un genre, un style, des manières. Etait-ce bien utile.
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