Pour en finir avec Arsène Lupin
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Varg- Messages : 1263
Date d'inscription : 15/06/2008
Localisation : Paris
Re: Pour en finir avec Arsène Lupin
Un morceau d'anthologie extrait de ce lien, ce devrait intérésser Manuel :
Les bureaux et les appartements ressemblent de plus en plus à des forteresses, non ?
Il arrive qu’on puisse travailler la porte d’une manière traditionnelle ou la serrure avec une fine plaquette de tôle en forme de peigne dans laquelle on a découpé des dents. Mais les fenêtres sont souvent plus faciles.
Ensuite il faut être attentif aux détecteurs de présences qui sont parfois croisés et qu’on trouve en général dans les couloirs. Le plus simple est alors de dégonder une porte et de la porter devant soi. Les alarmes ? Celles d’extérieur, on peut leur régler leur compte en arrachant les fils ou en y injectant de la mousse polyuréthane. En revanche, celles d’intérieur, même si on ne les entend pas beaucoup de dehors, peuvent être insupportables. C’est sur qu’avec les caméras miniaturisées, les portables, etc., le travail s’est beaucoup compliqué.
De fait, on a du s’intéresser de très près aux coffres-forts. Les vieux sont de simples armoires ignifugées. Les plus costauds sont en aciers spéciaux avec, derrière la première paroi, une couche de caoutchouc qui dégage une fumée insupportable lorsque tu chauffes. Avec une perceuse et de bons forets, ça va. Ensuite, tu as du béton vibré puis encore une plaque d’acier avec, parfois, encore du caoutchouc. Mais il arrive souvent que les combinaisons ne soient pas brouillées. Chercher la clé est la première chose a faire. Elle est souvent planquée quelque part, comme sur le dessus d’une armoire ou dans un dossier. Et puis, il faut faire gaffe a I’ADN. C’est un gros problème. Ne pas laisser traîner un poil, des traces de sueur, bien faire le ménage avant de partir. Si tu vas aux chiottes, tirer consciencieusement la chasse …
Les bureaux et les appartements ressemblent de plus en plus à des forteresses, non ?
Il arrive qu’on puisse travailler la porte d’une manière traditionnelle ou la serrure avec une fine plaquette de tôle en forme de peigne dans laquelle on a découpé des dents. Mais les fenêtres sont souvent plus faciles.
Ensuite il faut être attentif aux détecteurs de présences qui sont parfois croisés et qu’on trouve en général dans les couloirs. Le plus simple est alors de dégonder une porte et de la porter devant soi. Les alarmes ? Celles d’extérieur, on peut leur régler leur compte en arrachant les fils ou en y injectant de la mousse polyuréthane. En revanche, celles d’intérieur, même si on ne les entend pas beaucoup de dehors, peuvent être insupportables. C’est sur qu’avec les caméras miniaturisées, les portables, etc., le travail s’est beaucoup compliqué.
De fait, on a du s’intéresser de très près aux coffres-forts. Les vieux sont de simples armoires ignifugées. Les plus costauds sont en aciers spéciaux avec, derrière la première paroi, une couche de caoutchouc qui dégage une fumée insupportable lorsque tu chauffes. Avec une perceuse et de bons forets, ça va. Ensuite, tu as du béton vibré puis encore une plaque d’acier avec, parfois, encore du caoutchouc. Mais il arrive souvent que les combinaisons ne soient pas brouillées. Chercher la clé est la première chose a faire. Elle est souvent planquée quelque part, comme sur le dessus d’une armoire ou dans un dossier. Et puis, il faut faire gaffe a I’ADN. C’est un gros problème. Ne pas laisser traîner un poil, des traces de sueur, bien faire le ménage avant de partir. Si tu vas aux chiottes, tirer consciencieusement la chasse …
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Pour en finir avec Arsène Lupin
Curieux, parce que je viens juste de revoir un épisode de la vieille série "Hawaii, Police d'Etat", dans lequel des casseurs réalisent un casse... sur un bateau. La difficulté pour les scénaristes était d'amener les malfrats jusqu'au navire : l'un se fait passer pour électricien, l'autre arrive en homme-grenouille, etc. Et puis, il fallait repartir avec le butin. Il faudra qu'on fasse un répertoire des casses décrits dans les polars, par catégories.novi a écrit:Un morceau d'anthologie extrait de ce lien, ce devrait intérésser Manuel :
Re: Pour en finir avec Arsène Lupin
Excellente idée.
stalker- Admin
- Messages : 3379
Date d'inscription : 03/06/2008
Localisation : un hameau paumé
Re: Pour en finir avec Arsène Lupin
des casseurs réalisent un casse... sur un bateau.
Je suis d'or et déjà inscrit sur cette liste....mais c'est comme pour un vrai casse, la difficulté est grande pour le réussir - bon dans le cadre d'un polar, le risque n'est pas bien terrible or la vindicte possible de quelques critiques et le bénéfice moindre si ce ne sont les 15 euros que devra déverser dans l"obole créatrice la victime consentante.
Ce qui est marrant sur ce lien remonté chez Rezo d'ailleurs, ce sont les questions posées entre Marius Jacob et le mythe du Lupin, plus cet extrait qui est savoureux par ailleurs..
Les cinéastes et les romanciers s'obstinent à nous imposer des percages de coffres au chalumeau, pire encore à la lance thermique, ( coups de chapeau à Heat qui s'est évité cette crétinerie ) et que cela doit faire beaucoup rire, pas besoin d'étre casseur.....le simple ferrailleur qui doit lui en découper réguliérement.
Je suis d'or et déjà inscrit sur cette liste....mais c'est comme pour un vrai casse, la difficulté est grande pour le réussir - bon dans le cadre d'un polar, le risque n'est pas bien terrible or la vindicte possible de quelques critiques et le bénéfice moindre si ce ne sont les 15 euros que devra déverser dans l"obole créatrice la victime consentante.
Ce qui est marrant sur ce lien remonté chez Rezo d'ailleurs, ce sont les questions posées entre Marius Jacob et le mythe du Lupin, plus cet extrait qui est savoureux par ailleurs..
Les cinéastes et les romanciers s'obstinent à nous imposer des percages de coffres au chalumeau, pire encore à la lance thermique, ( coups de chapeau à Heat qui s'est évité cette crétinerie ) et que cela doit faire beaucoup rire, pas besoin d'étre casseur.....le simple ferrailleur qui doit lui en découper réguliérement.
novi- Messages : 681
Date d'inscription : 19/12/2008
Re: Pour en finir avec Arsène Lupin
Je remarque que l'auteur du texte, également auteur de la biographie, omet de signaler les deux énormes tomes publiés par l'insomniaque ("l'honneur de l'éditions francaise" dixit feu, J.P Deloux (qui me confia avoir eu a supporter des reproches pour avoir écrit cela dans le magazine littéraire 'me semble-t-il)), donc les deux enormes tomes de la correspondance de Marius Jacob. (que j'ai lu, plus de 1000 pages..) sur ce personnage à mes yeux aussi important que disons, Jesus Christ.
Le terme de gentleman cambrioleur peut-être apposé à Marius Jacob, Lorsqu'il cambriola la maison de Pierre Loti, il ne vola rien laissant un mot selon lequel il n'avait pas à voler quelqu'un qui vivait de sa plume. (anecdote de mémoire, mais garantie par Gropl)
Apres vérification anecdote attestée par Wikipedia "cambriolant la demeure d'un capitaine de frégate, Julien Viaud, il s'aperçoit soudain qu'il s'agit de Pierre Loti, remet tout en place et laisse un de ses fameux mots : « Ayant pénétré chez vous par erreur, je ne saurais rien prendre à qui vit de sa plume. Tout travail mérite salaire. Attila. - P.S. : Ci-joint dix francs pour la vitre brisée et le volet endommagé. » Un jour, découvrant qu'une marquise qu'il imaginait richissime était en fait criblée de dettes, il lui laisse 10 000 francs or."
Peut-être est-ce dans cette déontologie que M. Jacob. inspira Maurice Leblanc.
Le terme de gentleman cambrioleur peut-être apposé à Marius Jacob, Lorsqu'il cambriola la maison de Pierre Loti, il ne vola rien laissant un mot selon lequel il n'avait pas à voler quelqu'un qui vivait de sa plume. (anecdote de mémoire, mais garantie par Gropl)
Apres vérification anecdote attestée par Wikipedia "cambriolant la demeure d'un capitaine de frégate, Julien Viaud, il s'aperçoit soudain qu'il s'agit de Pierre Loti, remet tout en place et laisse un de ses fameux mots : « Ayant pénétré chez vous par erreur, je ne saurais rien prendre à qui vit de sa plume. Tout travail mérite salaire. Attila. - P.S. : Ci-joint dix francs pour la vitre brisée et le volet endommagé. » Un jour, découvrant qu'une marquise qu'il imaginait richissime était en fait criblée de dettes, il lui laisse 10 000 francs or."
Peut-être est-ce dans cette déontologie que M. Jacob. inspira Maurice Leblanc.
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